mardi 24 décembre 2013

2013, un an de nouveau droits pour les salariés... grâce à la CFDT !

2013 touche à sa fin... C'est le moment de faire le point sur un an de nouveaux droits acquis pour les salariés !


Retrouvez en infographie les principales avancées obtenues par la CFDT cette année: compté pénibilité pour la retraite, CDI intérimaires, encadrement des licenciements...



Ces nouveaux droits sont le résultat d'un syndicalisme d'engagement et de proposition ! A suivre en 2014...


Cliquez sur l'infographie pour l'agrandir !

dimanche 22 décembre 2013

Je vais bien ne t’en fais pas

Les lecteurs cinéphiles auront reconnu le titre du magnifique film que Philippe Lioret réalisa en 2006 à partir du roman éponyme d’Olivier Adam, film grâce auquel Mélanie Laurent obtint le César du meilleur espoir féminin et Kad Merad celui du meilleur acteur dans un second rôle.

Le Grain à Moudre n’ayant pas vocation à faire de l’ombre à Studio Ciné Live et à Première, nous arrêterons là nos digressions cinéphiliques et nous  nous concentrerons sur notre sujet de prédilection : Groupama qui, avec l’onéreuse contribution de ses dirigeants, nous en fait pourtant souvent… du cinéma.

« Tout va bien ne t’en fais  pas » c’est en substance ce que Thierry Martel déclarait dans un communiqué de presse qui, le 2 août dernier, accompagnait la publication des comptes semestriels. Après avoir connu deux années difficiles qui avaient amené le Groupe à vendre plusieurs filiales et divers biens immobiliers et à supprimer plusieurs centaines d’emplois, la Direction Générale indiquait que Groupama renouait avec les bénéfices grâce notamment à « la mobilisation de toutes ses équipes ».
Ouf nous étions rassurés ! Tant de travail, de modération salariale, de sacrifices ne resteraient pas vains. Bonjour « veau, vache, cochon, couvée ». Salut à toi augmentation salariale ! Tout allait redevenir pour le mieux dans le meilleur des mondes…

Et puis vint la Commission Nationale de Négociation UDSG du mois d’octobre. Sous cette appellation pour le moins énigmatique se cache l’antre du dialogue social dans lequel directions et syndicats se retrouvent pour parler « soussous ».
Tout naturellement les organisations syndicales demandèrent en une belle unanimité que, les bénéfices revenus, les efforts consentis soient en euros reconnus. 
Que nenni répondirent les représentants de l’Union Des Seigneuries Groupées  toujours prompte à faire la sourde oreille quand d’argent il s’agit. 

Pour l’augmentation collective négociée au niveau national ce fut « touche pas au grisbi » mais on nous promis que dans les Caisses il y aurait « du grain à moudre »
On allait voir ce que l’on allait voir… et nous vîmes… les  mêmes « tontons flingueurs » à l’œuvre (détail en page 3). Dans les autres entreprises du Groupe, ce n’est guère mieux, voir plus mal  (résultats des courses dans le prochain n°). 

Puis il y eut l’épisode de la présentation au Comité de Groupe du 5 décembre de la PSO 2013-2015 (Plan Stratégique Opérationnel). Un document fut remis dans lequel nous apprîmes que le DSK avait augmenté son taux de pénétration en Bulgarie (sic, voir encart en page 3) et puis c’est tout. Un contenu indigent, une stratégie à la petite semaine, rien de concret, rien de fédérateur et de motivant. Nous attendions une stratégie novatrice porteuse d’espoir et susceptible d’arrêter l’hémorragie des emplois (le Groupe a perdu 10% de ses effectifs en entre 2011 et 2012). Mais rien, nous attendons toujours. Un vrai désert des Tartares. 

« Tout va bien ne t’en fais pas »… Et pourtant se pose maintenant la question des véritables capacités du Groupe à sortir de ses difficultés, à fabriquer du résultat, à reconstituer durablement ses fonds propres, à atteindre ses objectifs en matière d’obligations réglementées, de marge de solvabilité, à stabiliser le périmètre d’activité sans recourir encore à des destructions d’emplois.

Après des négociations salariales impécunieuses et la présentation d’une stratégie invisible nous sommes en droit d’exiger des instances de gouvernance du groupe et des différentes entreprises qui le composent de mettre en place une véritable stratégie capable d’asseoir la pérennité d’une institution mutualiste plus que centenaire, de redonner du sens au travail des salariés et de faire disparaître du vocabulaire la notion de modération salariale.

Edito du Grain à Moudre n°11, publication de la CFDT GCA  - actuellement en cours de diffusion sur la Caisse Régionale. Si vous souhaitez recevoir notre revue par mail, laissez nous un message ici : cfdtgca@gmail.com

Qualité de Vie au Travail (19/12/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT des documents relatifs à la réunion du 19 décembre 2013, réexamen de l'accord Qualité de Vie au Travail Groupe : compte rendu CFDT, constat CFDT, document DRH Groupe. 
Consternant...

vendredi 20 décembre 2013

CE GCA (16/12/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la réunion du CE GCA du lundi 16 décembre.

jeudi 12 décembre 2013

Comité de Groupe (05/12/2013)

Diffusion du compte rendu CFDT du Comité de Groupe du 05/12/2013 aux adhérents CFDT.

samedi 7 décembre 2013

De (bonnes) nouvelles d'Amaguiz

La CFDT est désormais la première organisation syndicale à AMALINE (Amaguiz).

En effet, après une longue période de déboires avec une direction antisociale (qui perdait son sang froid et) qui favorisait une autre organisation, la CFDT a gagné récemment les élections professionnelles.


Félicitations aux militant-e-s CFDT qui ont mouillé la chemise et ont porté les revendications de la CFDT en mettant en exergue un syndicalisme pragmatique, un syndicalisme de terrain, proche des salariés et leurs préoccupations.


Représentativité :

CFDT = 46,81%
CFE-CGC = 26,95%
CFTC = 26,24%

mercredi 4 décembre 2013

lundi 2 décembre 2013

Travail du dimanche : le rapport Bailly va plutôt dans le bon sens

Remis ce lundi matin à Jean-Marc Ayrault, le rapport Bailly, intitulé "Vers une société qui s’adapte en gardant ses valeurs", prévoit un assouplissement des règles et davantage de cohérence, tout en maintenant le principe du repos dominical.

Il y aura donc bien une loi. Deux mois après la fronde déclenchée par les magasins de bricolage, le rapport Bailly sur le travail dominical plaide en faveur d’un nouveau cadre législatif qui « encadre le dialogue social, et dont le volontariat doit être la clé de voûte ». Un signe encourageant selon la CFDT, qui se dit, forte des plus de 1 800 réponses à son questionnaire, « prête à s’inscrire dans un dispositif de concertation, afin de transformer ce rapport en un projet collectif ». Mais, d’ores et déjà, les préconisations du rapport « cherchent à apporter bon sens, cohérence, simplification, lisibilité et stabilité », résume Hervé Garnier, secrétaire national chargé du dossier. « Il a le mérite de pointer les difficultés actuelles de la législation. »

Dans le détail, le rapport suggère notamment de remettre à plat la cartographie des « zones autorisées à ouvrir avec une loi organisant les modalités de fixation des périmètres et d’octroi des contreparties ». Des compensations, aujourd’hui source d’inégalités de traitement entre les salariés selon le périmètre où ils se trouvent, qui pourraient donc dès 2014 laisser place à une harmonisation à travers le dialogue territorial et social, « tout salarié travaillant dans un commerce ouvert structurellement le dimanche en dehors des commerces alimentaires devra bénéficier d’un régime social de compensation ».

Réaffirmant que « la spécificité du dimanche doit être respectée », le rapport propose cependant de porter de cinq à douze le nombre de dimanches d’ouverture des commerces dans les communes, le nombre maximal de dérogations accordées par le maire passant ainsi de cinq à sept. Les commerçants auraient quant à eux la possibilité de « déroger cinq fois par an à la règle du repos dominical, sous réserve d’une obligation de déclaration préalable auprès du maire », afin selon lui de mieux répondre aux événements rythmant la vie économique (et pas seulement aux fêtes de fin d’année), précise Jean-Paul Bailly. Or, pour la CFDT, « l’accroissement du nombre de ces dérogations au niveau municipal et la liberté totale offerte aux commerçants d’ouvrir cinq dimanches par an ne paraissent pas adaptés au principe de lisibilité qui doit veiller à une absence de concurrence entre les territoires ».

En revanche, les enseignes de bricolage, qui demandaient une dérogation permanente au repos dominical – à l’instar de celle dont bénéficient pour l’instant l’ameublement ou le jardinage – n’ont pas obtenu gain de cause. À terme, le rapport propose d’ailleurs de revenir sur les dérogations octroyées à l’ameublement… « La fin programmée des secteurs admis de plein droit à déroger au repos dominical », se félicite la CFDT.

dimanche 1 décembre 2013

“Pour affronter les problèmes, il faut proposer, construire”

Invité du Grand rendez-vous Europe 1 et iTélé le 1er décembre 2013, Laurent Berger a fait le tour des grands sujets sociaux du moment, notamment, les derniers chiffres du chômage, la réforme annoncée de la fiscalité ou encore la montée du racisme et des populismes.


Le Grand Rendez-vous avec Laurent Berger par Europe1fr