vendredi 16 août 2013

Revue de presse (16/08/2013)

Désengagement, amélioration, campagne, rangement et raison...
Diffusion d'une revue de presse aux adhérents CFDT


mardi 13 août 2013

Groupama tourne la page Société Générale après plus de 10 ans

Groupama, longtemps premier actionnaire institutionnel de la Société Générale, a soldé sa participation résiduelle dans la banque française mardi, une opération qui s’inscrit dans la stratégie de l’assureur mutualiste de réduire son exposition aux actions.

Annoncée lundi soir, la cession a permis à Groupama de récupérer 517 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels, au cours d’un placement privé dirigé par Goldman Sachs International et HSBC.

Sur la base du cours de clôture de Société Générale lundi soir, la participation de l’assureur (14.881.016 d’actions représentant environ 1,9% du capital) était valorisée un peu moins de 530 millions d’euros.

Si cette opération a fait perdre près de 2% au titre de SocGen mardi à l’ouverture de la Bourse de Paris, Groupama a tenu à préciser dans son communiqué qu’elle «ne reflétait en rien une appréciation négative de la stratégie ou de la gestion de la Société Générale».

Vers 13H00, le titre de la banque reculait de 1,12% à 35,20 euros, soit la plus forte baisse du CAC 40 (+0,29%).

«Dans un marché d’été», cette nouvelle «anime un peu la cote», mais cette baisse «n’est pas de nature à entraîner une révision de l’avis des investisseurs» sur la valeur, a estimé Remy Naturkrejt, un gérant de Meeschaert Gestion Privée, en rappelant que depuis le début de l’été le titre SocGen était passé de près de 26 euros à près de 36 euros.

Entré au capital de la banque au logo rouge et noir au début des années 2000, Groupama a commencé à s’en désengager en 2011, alors que son exposition à la dette grecque et les turbulences des marchés actions lui avaient valu une perte nette de 1,76 milliard sur l’année.

Pour réduire son exposition aux risques, l’assureur vert avait décidé de rééquilibrer son portefeuille d’actifs, en cédant notamment des actions quand les conditions de marché le permettraient.

Fin 2010, Groupama contrôlait 4,25% du capital de Société Générale, et encore 3,92% fin 2011, ce qui en faisait le premier actionnaire institutionnel de la banque. Puis en 2012, l’assureur vert a vendu plus de la moitié de ses titres SocGen.

«Il n’y a pas de partenariat industriel avec Société Générale qui justifierait une participation extraordinaire», avait justifié à l’époque le directeur général de Groupama SA, Thierry Martel.

Groupama s’était allié à la Société Générale en 2001 pour créer Groupama Banque, la banque en ligne de l’assureur. A l’époque, la SocGen en détenait 40% mais elle avait progressivement cédé ses parts à l’assureur mutualiste, à cause notamment du retard pris par la coentreprise quant à ses objectifs de rentabilité.

Au cours du premier semestre 2013, l’assureur a encore réduit son exposition aux actions, qui ne représentent désormais plus que 8% des placements, contre 17% il y a 3 ans.

En outre, la cession annoncée mardi permettra au groupe «de renforcer ses marges de manœuvre financières», précise-t-il dans son communiqué.

Entre janvier et juin 2013, l’assureur est redevenu bénéficiaire après deux exercices passés dans le rouge, marqués par des dépréciations qui l’ont contraint à céder des actifs et à réduire ses coûts.

AFP

mercredi 7 août 2013

Mal-être au travail : un coût de 13 500 euros par salarié et par an

Alors que l'accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail vient d'être signé, le baromètre 2013 d'Apicil et Mozart Consulting pointe le coût du mal être au bureau pour les entreprises : il représenterait ainsi 13 500 euros par an et par salarié.

Le bien-être au bureau est un levier de performance pour les entreprises. Et alors que l’accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail vient d’être signé, le baromètre 2013 d'Apicil et Mozart Consulting montre les répercussions d’une mauvaise qualité de l'organisation du travail. Celle-ci coûterait en effet 13 500 euros par an et par salarié soit une perte de valeur ajoutée de 250 milliards d'euros pour l'ensemble du secteur
privé.

Convaincre les entreprises de passer à l’action
Et pour cause, près de 68% des actifs disent connaître des problèmes de santé chronique causés ou aggravés pour la moitié d’entre eux par le travail, selon les résultats d’une enquête de l’INSEE réalisée en 2007. « La corrélation évidente entre bien-être et performance nous a convaincus qu'il fallait passer à l'action. Et, surtout, qu'il fallait convaincre les entreprise de passer à l'action », insiste Thomas Perrin, DG adjoint développement produits et services d'Apicil dans une interview aux Échos. D’autant que selon le baromètre IBET, un gain de 10% sur la qualité de vie au travail est plus facile à obtenir que 1% de performance économique.

Le tertiaire dans le bas du classement
Certains l’ont déjà compris : selon le baromètre, les secteurs de l'énergie/environnement, des télécommunications et de la banque/assurance ont déjà mis en place des bonnes pratiques : une stratégie claire et cohérente expliquée aux équipes, un leadership exemplaire, des moyens donnés aux collaborateurs, un sens au travail… En revanche, on trouve dans le bas du tableau les services aux entreprises, les services informatiques et dans les commerces non alimentaires, des secteurs dans lequel le mal être exprimé des salariés est très fort. « Le tertiaire génère davantage de stress au travail que d'autres secteurs, notamment parce qu'on y est en prise directe avec le client (et avec ses éventuels mécontentements) », analyse dans les Échos, le PDG de Mozart Consulting Victor Waknine.

www.huffingtonpost.fr

mardi 6 août 2013

Revue de presse (06/07/2013)

Redressement, accompagnement, coût, rêve et petites phrases...
Diffusion d'une revue de presse aux adhérents CFDT



vendredi 2 août 2013

Résultats semestriels 2013 : Groupama repasse dans le vert

Après un premier semestre 2012 à la peine avec une perte nette de 87M d’euros, Groupama repasse dans le vert pour le premier semestre 2013 avec un bénéfice net de 187M d’euros.

Groupama remonte la pente. En effet, l’assureur mutualiste a annoncé un bénéfice net de 187M pour le premier semestre 2013. Un an plus tôt sur la même période, Groupama a essuyé une perte nette de 87M d’euros due à des éléments exceptionnels. Au premier semestre 2012, les résultats avaient été plombés par des pertes liées à des cessions d’actifs et à des écarts d’acquisition. “Après deux exercices déficitaires, nous renouons avec les bénéfices. C’est le signe que le groupe a retrouvé le chemin de l’efficacité économique”, a commenté le directeur général de Groupama SA, Thierry Martel.

Stabilité de ses activités opérationnelles et financières
Pour les six premiers mois de 2013 les activités ont été stables autant en termes opérationnels que financiers. L’assureur mutualiste a donc pu dégager un bénéfice. En France, où l’assureur réalise plus des trois quarts de son chiffre d’affaires, les revenus ont baissé (-0,7%) à 7,7Mds d’euros.

L’assurance biens et responsabilité a progressé de 3,1%, une croissance supérieure à celle du marché (+2,5%), grâce à des hausses de tarifs en automobile, tourisme et habitation et à “un développement sélectif du portefeuille”, souligne le groupe.  “La priorité est au développement rentable, c’est-à-dire un développement plus mesuré avec des résultats techniques en amélioration malgré les événements climatiques multiples au premier semestre”, a indiqué le directeur général délégué de Groupama SA, Christian Collin.

Le ratio combiné des activités dommages a gagné 2,3 points sur la période pour s’établir à 100,9%.

En assurance de personnes, le chiffre d’affaires recule de 4,6% en France et le groupe subit une décollecte nette de 500M d’euros.  “Cette décollecte est voulue, nous avons une politique volontaire et volontariste de limitation de notre production en euros et d’augmentation de notre production en unités de comptes”, a précisé M. Collin.  Les contrats en UC représentent désormais 25% du chiffre d’affaires, contre 16% pour l’ensemble du marché français, souligne le groupe.

A l’international
L’activité de Groupama à l’international (-6% à 1,4Md) a souffert de difficultés sur le marché italien, notamment d’une guerre des prix dans l’assurance automobile. Groupama s’y est également montré plus sélectif sur les souscriptions.

Au cours du semestre, l’assureur a encore réduit son exposition aux actions, qui ne représentent plus que 8% des placements, contre 17% il y a 3 ans. Après un point bas à 107% fin 2011, la marge de solvabilité s’établit à 170% fin juin et atteint même “180% fin juillet”, a précisé M. Collin.

Paris, 02 août 2013 (AFP)