mercredi 6 novembre 2013

ECOTAXE : la CFDT ne veut pas sacrifier la question de l’emploi en Bretagne

Depuis plusieurs semaines maintenant, les actions se succèdent en Bretagne contre l’application de l’écotaxe au nom de la défense de l’emploi dans l’agro alimentaire et de l’avenir de la BRETAGNE. Pour la CFDT, il est temps de sortir des amalgames et confusions en tous genres. Si l’écotaxe est devenue le symbole des difficultés de l’agroalimentaire, elle n’en est pas la cause mais devient un paravent évitant de traiter les problèmes de fond.

Les principales faillites d’entreprises en Bretagne lui sont antérieures.
Et désormais des milliers de salariés et leurs familles en vivent le drame, directement ou indirectement. C’est insupportable !
Tous les acteurs; patrons, politiques, salariés et organisations syndicales doivent prendre la mesure des changements d’organisation et de production nécessaires pour que l’économie Bretonne se relève. Se cacher derrière la future application de l’écotaxe est grave et irresponsable. Il fallait une suspension pour lever cette ambigüité, elle vient d’être décidée. A chacun de revenir maintenant à l’objectif qui doit nous rassembler : l’emploi en Bretagne, des emplois de qualité, des emplois durables.

Dans l’effervescence du moment, nous voyons aussi un rendez vous incontournable : celui qui s’impose à tous les acteurs bretons de travailler enfin ensemble. Cet engagement ne peut s’affirmer par une manifestation surtout si elle est entachée de violence et d’irrespect comme celle du 26 Octobre. Elle doit au contraire se concrétiser dans des avancées pour les salariés et l’emploi. Les groupes de travail prévus dès la semaine prochaine seront l’occasion d’éprouver la réalité des intentions de chacun. Dans l’agroalimentaire, nous avons la chance que la plupart des sièges sociaux, et les centres de décisions de nos entreprises ou coopératives soient en Bretagne. Assumons nos responsabilités et créons les conditions d’une transformation de l’agroalimentaire breton!

Nous comprenons l’inquiétude, la colère des territoires, des salariés et leur besoin légitime de l’exprimer. Nous ne l’instrumentaliserons pas et n’appelons pas à la manifestation de Quimper. Aux cris indécents des patrons qui ont le plus meurtri et la Bretagne et le corps de leurs salariés, nous préférons la voix des entrepreneurs et des producteurs qui anticipent, agissent, créent de l’emploi et qui pourtant peinent à se faire entendre.

Car notre action est guidée par une seule dynamique;
L’avenir de la Bretagne, l’intérêt des salariés aujourd’hui et demain.

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