vendredi 30 décembre 2011

samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël

Toute l'équipe CFDT GCA vous souhaite un joyeux Noël !!!

CCE de l'UES Groupama-Gan (22/12/2011)

Le compte rendu du CCE de l'UES Groupama-Gan du 22 décembre 2011 sera adressé aux adhérents CFDT en début de semaine prochaine.


jeudi 15 décembre 2011

La FGA-CFDT attend une expertise pour le 22 décembre

La FGA-CFDT attend le CCE du 22 décembre prochain qui permettra à l’expert mandaté dans le cadre du droit d’alerte de présenter ses premières conclusions sur les fonds propres, la marge de solvabilité, les éléments de contexte financier de Groupama. Elle s'emploie actuellement à "introduire de la raison" par rapport aux analyses et commentaires de toutes sortes qui viennent desservir les intérêts du groupe et des salariés qu’elle représente.
 
Lors de la réunion du CCE de l'UES Groupama-Gan du 8 décembre dernier, la direction générale a indiqué que la marge de solvabilité de Groupama SA serait, du fait notamment de plusieurs cessions d'actifs financiers et immobiliers, satisfaisante au regard de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP). Elle a confirmé qu’elle était en discussion avec la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour céder à sa filiale foncière, ICADE, les 44% que Groupama détient dans la foncière SILIC et a également annoncé que la CDC pourrait prendre une participation au capital de Gan Eurocourtage sans toutefois communiquer un chiffre précis. 
En ce qui concerne la cession d’actifs industriels, la Direction a affirmé qu’elle souhaitait, dans la mesure du possible, éviter de se séparer de filiales "au coeur de sa stratégie" et préserver l’indépendance mais aussi le "moteur industriel" du Groupe. 

La CFDT, première organisation syndicale à Groupama-Gan, accueille favorablement ces annonces mais reste vigilante et continuera d’oeuvrer pour que le groupe ne soit pas démantelé. Groupama et le Gan doivent en effet poursuivre un destin commun, avec leurs salariés et collaborateurs, avec leurs sociétaires et clients. 
La CFDT a condamné le mutisme du conseil d'administration de GROUPAMA SA et le manque de communication de la direction générale. Ce silence qui expose chaque jour Groupama à être malmené dans les médias, donne plus de force à toutes les spéculations menées, nous n’en doutons pas, par nos principaux concurrents et inquiète les salariés, les sociétaires et les clients.

lundi 12 décembre 2011

INFORMATION SYNDICALE CFDT LE 15 DECEMBRE

Le Jeudi 15 décembre 2011
Salle de Conférences,
2 Avenue de Limoges à Niort

-de 14h00 à 15h00
-de 15h00 à 16H00


THÈMES ABORDES :
- Situation du Groupe et de la caisse régionale au 15 décembre
- Négociations récentes et en cours : Salaires 2012, GPEC, Charte Informatique, Égalité Professionnelle entre les Hommes et les Femmes, …

Nous profiterons de cette réunion pour vous offrir le nouveau n° du Grain à Moudre (et son supplément jeux de Noël...)

vendredi 9 décembre 2011

CNN, CCE, GLB, CIBAMA, G2S,...


Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la Commission Nationale de Négociation du 6 décembre, de la déclaration CFDT au CCE de l'UES de Groupama-Gan du jeudi 8 décembre, d'une information Groupama Loire Bretagne qui décide de geler sa migration informatique de ses systèmes d'information et d'arrêter la fusion du GIE Cibama avec G2S...

“BBB” vers “BB+" pour Groupama SA ???


Standard and Poor’s envisage d’abaisser jusqu’à deux crans la note de Groupama SA. Selon un communiqué publié ce jour-ci, l’agence de notation s’inquiète de l’affaiblissement de la situation financière de la société. Un abaissement de deux crans ferait passer Groupama S.A. de “BBB” à “BB+” et dans la catégorie dite spéculative, qu’évitent certains investisseurs. S&P prévoit de se déterminer quant à l’évolution de la note de l’assureur dès la semaine prochaine.
(AFP)

jeudi 8 décembre 2011

Lettre du secrétaire du Comité de groupe au directeur général du groupe Groupama / Gan

Draguignan,
Le 7 décembre 2011

 
Monsieur le Directeur Général,

Suite au communiqué de presse du 04/12/2011 et des différents articles parus ces derniers jours, il semblerait que nous nous apprêtions à céder nos actifs dans la SILIC, au profit de la Caisse des Dépôts.
Ce qui n’était pas à l’ordre du jour lors du Comité de Groupe extraordinaire du 23 novembre dernier. De plus, celle-ci pourrait prendre une participation financière dans Groupama Euro-courtage.
Comme nous l’avions évoqué avec votre prédécesseur lors de la réunion du mois d’octobre, les élus souhaitent la tenue d’une réunion extraordinaire du Comité de Groupe courant janvier, afin de connaître les modalités de cette opération, si elle se réalise, ses conséquences pour le Groupe et les rations de solvabilité et de fonds propres au 31/12/2011.
Vous-même vous vous êtes engagé à informer régulièrement les instances représentatives du personnel, en fonction des décisions prises engageant l’avenir du Groupe.
Je vous en remercie par avance, et vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur Général, l’assurance de mes salutations les plus distinguées.

J-D S
Secrétaire du Comité de Groupe

mardi 6 décembre 2011

NAO 2012

L'accord concernant les NAO 2012 est ouvert à la signature jusqu'au 19 décembre prochain.

1 adhérent(e) = 1 voix !

Un message a été adressé ce jour aux adhérents CFDT afin qu'ils se positionnent.

lundi 5 décembre 2011

La dernière séance ...

Helman le Pas de Secheval a tenu ce matin son dernier Comité d'Entreprise au sein de GCA (et au sein de Groupama tout court...). 
En ce qui concerne son remplacement, les noms des 2 impétrants ont été indiqué en séance.  
Un compte-rendu sera adressé des demain aux adhérents CFDT.

vendredi 2 décembre 2011

La Caisse des dépôts au secours de Groupama ?

La Caisse des dépôts pourrait venir en aide à Groupama à travers deux opérations : 

 - un rapprochement de leurs filiales immobilières respectives (Icade pour la CDC et Silic pour Groupama)
-  un soutien financier à Gan Eurocourtage (capitaux frais contre des titres hybrides : sans droit de vote mais à très bon taux de rendements...)

A suivre dans les prochains jours...

jeudi 1 décembre 2011

Signature de l'accord dans le cadre du projet de fusion GAM/GSUD

Un accord important vient d'être signé par la CFDT de Groupama SUD et Groupama Alpes Med.
 
Cet accord servira de base de négociation pour le statut futur des salariés de la nouvelle entreprise Groupama Méditerranée.
 
Le travail de terrain de la CFDT et la création d'un rapport de force passant par la mobilisation des salariés ont permis de faire aboutir la majorité des revendications portées par notre organisation.
 
Félicitations aux adhérents et aux militants, qui ont "mouillé la chemise" !

mardi 29 novembre 2011

"Le pire ennemi du journaliste, c’est l’information"

A la lecture de la Nouvelle République du 24/11/2011, les salariés de notre caisse régionale ont eu la joie d'apprendre qu'ils allaient bénéficier d'une prime de 100 €, ce dans le cadre de la négociation sur le partage des profits... 
La CFDT a le regret de leur annoncer que cette prime ne sera pas versée..
En effet, voilà plusieurs mois, et à défaut d'accord, GROUPAMA a pris la mesure unilatérale de verser une prime de 110 € brut dans le cadre de son UES (qui ne regroupe que 9 500 salariés sur les 28 000 du Groupe…). 
Les salariés des GIE et des caisses régionales ne sont donc pas concernés par ce dispositif...

lundi 28 novembre 2011

Commission de suivi du contrat groupe GCA

La Commission de suivi de notre contrat Groupe s'est tenue cet après-midi. Ont notamment été abordées les évolutions tarifaires attendues pour 2012...
Un compte-rendu de cette commission a été adressé aux adhérents CFDT.

samedi 26 novembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE DES SECTIONS CFDT GAN GROUPAMA GAN VIE « AVENIR DU GROUPE GROUPAMA – GAN »

Depuis plusieurs semaines, le bal de la spéculation s’est ouvert quant à la prochaine chute ou non de Groupama Gan – premier employeur de l’assurance française –, quant à son démantèlement.

Cette spéculation est essentiellement née à la suite de l’éviction de Jean AZEMA qui était Directeur Général du Groupe.

Le Directeur Général du Groupe avait en charge (depuis une décennie), de mettre en œuvre avec l’exécutif qui l’entourait, la stratégie partagée, arrêtée, contrôlée par les actionnaires, par le conseil d’administration de Groupama SA.

Au regard de la situation à laquelle se trouve maintenant confronté Groupama Gan, le conseil d’administration de Groupama SA qui a été interpellé par tous les membres du comité central d’entreprise se mure dans un immense silence.
Les relances des membres du comité central d’entreprise auprès du Président du conseil d’administration n’ont pas de succès.         

Retenons que Groupama vient d’être pris à revers, par rapport à certaines de ses allocations d’actifs et de leurs sensibilités,
-    par la chute des marchés boursiers (avec des comportements irrationnels ces derniers temps),
-    par la crise de la dette grecque et les dépréciations imposées,
-    par le ralentissement des économies nationales qui, momentanément, ne permettent pas à Groupama de pleinement tirer parti de ses investissements et implantations à l’international acquises ces dernières années,

Oui, Groupama traverse une tempête.
Pour autant, Groupama Gan a toujours un cap, un équipage et de solides atouts, une course à faire malgré le gros temps et grosses vagues.  

Groupama et ses filiales Gan servent toujours, chaque jour, leurs sociétaires et leurs assurés.

Groupama et ses filiales Gan sont riches :

-    de leur savoir faire et de leur professionnalisme collectifs,
-    de leurs réussites communes,
-    de leurs potentialités associées et combinées,
-    de leurs volontés au service d’ambitions et de projets encore à partager ensemble,
-    de leurs huit millions de sociétaires et clients pour lesquels les entreprises sont toujours entièrement mobilisées,
-    de leurs 38 000 salariés en France et à l’International, de leurs collaborateurs courtiers, agents généraux d’assurances, mandataires d’assurances,


L’oeuvre d’actions Groupama Gan doit pouvoir se poursuivre dans un destin commun, avec leurs salariés et collaborateurs, avec leurs sociétaires et clients.

A l’heure ou se préparent de grands arbitrages, de grandes décisions du côté des actionnaires Groupama, en liaison avec l’Autorité de Contrôle Prudentielle, le Ministère de la tutelle,


DONNONS A GROUPAMA GAN TOUTES SES CHANCES,

SAUVEGARDONS GROUPAMA GAN AVEC TOUTES SES RESSOURCES COLLECTIVES,

APPORTONS A GROUPAMA GAN DES APPUIS DU MOMENT DONT IL A BESOIN.



Les sections CFDT Gan, Groupama Gan Vie appellent donc à la mesure et à la raison, aux bonnes décisions prochaines, tous les actionnaires Groupama, le conseil d’administration de Groupama SA.

Les sections CFDT Gan, Groupama Gan Vie interpellent l’Autorité de Contrôle Prudentielle de l’Assurance sur toutes les conséquences des exigences qui pourraient être les siennes à l’endroit de Groupama, pour la place de l’assurance.

Les sections CFDT Gan, Groupama Gan Vie invitent déjà chaque salarié à saisir sa représentation parlementaire (en lui envoyant la déclaration de soutien jointe), son député, son sénateur, afin d’organiser des mesures d’appui du Groupe,
et ce pour toujours connaître un futur commun dans un Groupe dont le moteur économique est toujours solide.


N. B. : Les sections CFDT Gan, Groupama Gan Vie font parallèlement communication aux presses nationales et régionales du présent appel.

jeudi 24 novembre 2011

Comite de Groupe du 23 novembre 2011

Un compte rendu du Comité de Groupe (qui s'est déroulé le 23 novembre) sera adressé des demain aux adhérents CFDT.

mercredi 23 novembre 2011

Adossement ? Démantèlement ? Emissions de titres hybrides ?

Un point sur la situation du Groupe et les différentes hypothèses a été adressé ce jour aux adhérents CFDT.
A venir, demain ou vendredi, le compte rendu du Comité de Groupe extraordinaire qui se tenait cet après midi...

mardi 22 novembre 2011

Deuxième réunion NAO 2012

La seconde réunion des NAO 2012 a eu lieu ce matin. Un compte-rendu a été adressé aux adhérents CFDT.

samedi 19 novembre 2011

CCE du 18/11/11 : Déclaration de la CFDT Gan Assurances, Gan Eurocourtage, Gan Prévoyance et Gan Patrimoine, Groupama Gan Vie, Groupama SA, G2S

Depuis l’acquisition du GAN par GROUPAMA en 1998, le nouveau groupe s’est profondément transformé. 
Il a ainsi renforcé et développé ses positions d’assureur généraliste et multi-réseaux (salariés, mandataires, agents généraux, courtiers) en France.
Il a entrepris également une diversification de ses risques en renforçant ou en prenant des positions d’opérateur en Europe.
Il a conduit aussi de nombreuses transformations de ses procédures et process opérationnels, de ses organisations de travail.
Il a compté et compte encore, malgré les difficultés économiques présentes, de réels succès commerciaux, un vrai savoir faire dans ses métiers au service de ses sociétaires et clients.
Toutes les réalisations, tous les développements de nos capacités l’ont été sur ressources propres.
Les Caisses Régionales et filiales GAN, à l’occasion des évènements climatiques et atmosphériques qui ont durement touché un grand nombre de nos assurés ces dernières années, ont su faire la démonstration de leur proximité avec leurs sociétaires et clients, de leur capacité à traiter et indemniser dans les meilleurs délais les sinistres.
Les réseaux Vie, ceux des Caisses Régionales mais aussi ceux des filiales Gan Assurances, Gan Prévoyance, Gan Patrimoine, Gan Eurocourtage n’ont pas fait montre, ne font pas montre de contre-performance comparativement aux concurrents du Groupe.
« L’assureur Vie » du groupe, GROUPAMA GAN VIE depuis le 1er Janvier 2010, poursuit la consolidation de son organisation et enregistre depuis le début de l’année 2011, dans un contexte difficile, une diminution de son chiffre d’affaires sensiblement inférieur à celle du marché.
Le GIE Groupama Supports et Services (Informatique et logistique) qui preste dans ses spécialités en interne, notamment pour les Caisses Régionales et les filiales Gan et Groupama Gan Vie, continue de relever les défis, d’accompagner ces entreprises dans leurs besoins, dans les moyens à mettre en œuvre au quotidien.
C’est donc aussi avec ses filiales Gan et Groupama Gan Vie, avec son GIE informatique et logistique, avec ses directions métiers « travaillant pour compte » et logées dans Groupama SA, avec tous leurs salariés et collaborateurs, que Groupama et ses Caisses Régionales ont jusqu’à présent réussi, pourront demain réussir.
Pour les Caisses Régionales et pour Groupama SA, pour les actionnaires, le salut se trouverait maintenant semble-t-il dans un train de mesures, dans la cession en tout état de cause d’actifs industriels, de filiale(s). Laquelle, Lesquelles ? Comment ?
Quelles justifications de la part des actionnaires, du Conseil d’Administration de Groupama SA, pour un démantèlement industriel, pour un sinistre social d’ampleur ?

Auraient-ils été les victimes innocentes (ou, à l’inverse, consentantes) :
- de certains des choix stratégiques du Conseil d’Administration de Groupama SA,
- d’un défaut de contrôle du Conseil d’Administration de Groupama SA dans la mise en œuvre de la stratégie, du programme de transformation industrielle du groupe durant cette décennie,
- d’agissements isolés, hors de contrôle, de la tête de l’exécutif d’alors, (d’où l’éviction du précèdent capitaine) dans des prises de participations stratégiques, d’allocations d’actifs.

Le conseil d’administration de Groupama SA, les représentants des actionnaires, continuant de se murer dans un silence, quelles sont dans la réalité des faits au regard de la situation présente, les parts de responsabilités, celles de la gouvernance, de l’exécutif d’alors ?

Quelles parts des événements que nous subissons peuvent aussi revenir à la crise de la dette souveraine grecque, à la volatilité des marchés financiers, du marché des actions, bien d’autres opérateurs de la banque et de l’assurance y étant aussi confrontés, avec plus ou moins d’amplitude ?

Après les spéculations sur la dette grecque, après les spéculations sur la dette italienne, après les spéculations sur le Triple A de la France, sur sa dégradation probable, voici venu le temps de la spéculation sur la chute éventuelle d’un acteur majeur de l’assurance en France, Groupama - premier employeur de l’assurance en France - .
Ne sommes nous pas, de ce fait, dans un risque systémique ?
Si le moteur économique de GROUPAMA est très solide comme vient de le redire Thierry MARTEL, le Directeur Général,
- une atteinte de l’outil industriel,
- un démantèlement du groupe par le biais de cessions de filiales Gan, Groupama Gan Vie, ou d’activités,
- une casse sociale qui viendrait percuter les salariés des filiales Gan et Groupama Gan Vie, du GIE Groupama Supports et Services, de Groupama SA
ne peuvent pas être de mise.


Tous les efforts consentis, toutes les contraintes subies par les salariés des filiales Gan et Groupama Gan Vie, GIE Groupama Supports et Services et Groupama SA durant ces années ne peuvent pas passer par pertes et profits ! Un risque systémique social existe aussi !


Pour toutes les raisons ci avant les sections CFDT des filiales Gan et Groupama Gan Vie, GIE Groupama Supports et Services et Groupama SA ;
- continuent d’interpeller les actionnaires, le Conseil d’Administration de Groupama SA sur le fonctionnement de la gouvernance, sur la stratégie qu’ils ont arrêtée et contrôlée ces dernières années, sur leurs décisions prochaines concernant l’avenir des filiales Gan et Groupama Gan Vie, l’avenir du Groupe,
- interpellent les organes de contrôle de la profession, du Ministère de Tutelle au regard du risque systémique pour la profession, du risque social.

Précisions sur la démission de notre directeur général

Dans un article publié sur l'Argus de l'Assurance, Helman Le Pas de Secheval apporte des précisions sur sa démission : «Je suis dans le groupe depuis 10 ans. J'ai assumé pendant 8 ans la fonction de directeur financier du groupe avant de prendre début 2010 la direction générale de la caisse régionale Groupama Centre Atlantique. J'ai accompagné et validé toute la stratégie déployée pendant ces 10 ans», reconnait-il, avant d'ajouter : «J'estime aujourd'hui ne plus être en phase avec les décisions qui sont prise. J'ai pensé que l'intérêt supérieur de ma caisse régionale justifiait mon départ, qu'il était important de laisser la place à quelqu'un qui n'aurait pas le passé que je pouvais avoir. Je pense qu'il y a des hommes pour tout : des hommes pour développer et des hommes pour gérer des situations de crise. Je n'était plus en accord complet avec ce qui se dessine. Il fallait en tirer les conséquences.»

jeudi 17 novembre 2011

Groupama : trop de Grèce dans les comptes, pas assez de gras sur les salaires !

Au niveau national, les négociations salariales pour 2012 n’ont abouti à aucun résultat. Aucune organisation n’est signataire des propositions patronales.
L’UDSG (Association des employeurs du périmètre mutualiste du Groupe) a pris, le 16 novembre, une mesure unilatérale de revalorisation des salaires à hauteur de 1% pour les classes 1 à 6 avec un plafond de 200 euros annuel soit une enveloppe d’environ 4,5 millions d’euros pour 18000 salariés. 
 
Le coût du départ de l’ancien directeur général de Groupama SA devrait se situer aux environs de 3 millions d’euros.
 
Groupama se définissant comme une entreprise mutualiste  et communiquant sur ces valeurs, il faut rappeler qu’entre 2009 et 2010, les 10 plus hautes rémunérations ont progressé de 11,98% (en moyenne 50 000 euros d’augmentation par an et par personne).
De plus, il faut préciser que les administrateurs nationaux perçoivent un fixe annuel de 24 500 euros auxquels s’ajoutent des éléments complémentaires en fonction de leur « assiduité » à divers réunions (entre 3050 et 5100 euros par réunion). Tout ça pour décider de jeter le capitaine alors que le bateau traverse une tempête !
 
Pour la FGA-CFDT, cette situation devient indécente dans le contexte économique et social actuel.
 
Les négociations salariales doivent s’ouvrir dans chaque entité du Groupe dans les prochains jours (le 22 novembre pour GCA). Pour la CFDT, l’absence d’accord salarial national doit déboucher sur une relance du dialogue social dans chaque entreprise du groupe. Le changement de gouvernance au niveau national doit être l’occasion de vérifier si la volonté des dirigeants est de faire l’entreprise de demain avec ou contre les salariés.

La CFDT s'insurge contre l’instrumentalisation par la gouvernement de la fraude aux arrêts maladie

Véronique Descacq, secrétaire nationale chargée de la protection sociale, a vivement réagi à l’annonce de l’instauration d’un jour carence supplémentaire pour les salariés du privé en arrêt maladie et de la création d’un jour de carence pour les fonctionnaires. Selon elle, « après la taxe sur les complémentaires santés, les ponctions sur le budget de l’assurance-maladie, les ponctions sur les allocations familiales et les allocations logement… le gouvernement s’en prend directement aux salariés malades sous couvert de lutte contre la fraude ».


En effet, pour la CFDT, « il faut pourchasser et punir la fraude dans un système de solidarité », mais « il est inacceptable de désigner tous les salariés comme des fraudeurs potentiels ». D’autant plus que la fraude « doit être recherchée là où elle se trouve : dans le travail non déclaré (9 à 15 milliards d’euros), ainsi que chez les praticiens complaisants qui déshonorent leur profession », alors que les indemnités journalières ne représentent que 2,5% du budget de la Sécurité sociale.


Populisme


La secrétaire nationale s’indigne « qu’au cœur de la crise que nous traversons, le gouvernement choisisse le populisme et la dénonciation calomnieuse plutôt que la solidarité et la cohésion sociale ». En effet, il est indigne de la part du gouvernement de transformer les salariés en « bouc-émissaire quand on refuse de remettre en cause les exonérations sur les heures supplémentaires (4 milliards d’euros) et qu’on laisse prospérer des paradis fiscaux qui détournent des dizaines de milliards d’euros à l’échelle de la France. »


C’est pourquoi la CFDT demande « le retrait immédiat des mesures qui s’en prennent à la santé de nos concitoyens » et exige la réunion d’une table ronde avec les partenaires sociaux pour envisager les moyens efficaces d’une lutte contre la réalité de la fraude.

mercredi 16 novembre 2011

Démission de notre DG

Helman Le Pas de Secheval, Directeur Général de Groupama Centre Atlantique et ex-futur remplaçant d'Azema, démissionne de ses fonctions  à GCA au 31/12/2011. Il quitte le Groupe.
  
Dans le mail qu'il nous adressé ce jour, il indique "ne plus être mesure de diriger notre caisse régionale avec toute l’efficacité que requiert la situation."

Retour vers le passé !

Salaires 2012 - la mesure unilatérale de l’UDSG :
- SMF 2012 : + 2,1% et à titre conservatoire + 1% pour 2013, + 1% pour 2014.

- Augmentation collective nationale : + 1,% pour la classe 1 à 6 avec un MAXIMUM de 200 euros/an 

Pour faire simple 12 € net par mois...



mardi 15 novembre 2011

Comité d'Entreprise Européen du 10 novembre : "Une situation très instable, évoluant au jour le jour, ne permettant pas d’avoir une vision claire au 31/12/2011".

Le 10 novembre s'est tenu le Comité d'Entreprise Européen (avec une intervention de Thierry MARTEL sur la situation du Groupe). Un compte rendu a été adressé aux adhérents CFDT GCA.

Prochaines échéances :

   Vendredi 18  : CCE de l'UES Groupama-Gan (avec Christian COLIN)
   Mercredi 23 : Comité de Groupe extraordinaire (avec Thierry MARTEL)

mercredi 9 novembre 2011

1ère réunion des NAO 2012

Aujourd'hui s'est tenu la première réunion de Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) 2012 pour notre caisse régionale.

Réunion qui s'est tenue sans connaitre la mesure unilatérale de l'UDSG ( qui sera annoncée le 15 novembre).

Un compte rendu a été adressé ce soir à l'ensemble des adhérents CFDT GCA.

Prochaine réunion le 22 novembre...

lundi 7 novembre 2011

A Groupama Paris Val de Loire : rupture entre le Comité d'Entreprise & la Direction

Lors du CE de 27 octobre 2011, les élu(e)s et mandaté(e)s ont collectivement quittés la séance après avoir fait la déclaration suivante :

"Compte tenu d'un déni constant et complet de la Direction Générale des difficultées rencontrées sur le terrain par les salariés et sociétaires et compte tenu de la rupture consommée du dialogue social dans notre entreprise, les élu(e)s et mandaté(e), unanimement, décident exceptionnellement de quitter la séance. Ils prendront toutes les dispositions nécessaires pour informer les salariés et le Conseil d'Administration de la réalisté de la situation.
Nous reprendrons les travaux lorsque la Direction Générale aura compris et accepté que la confiance des élu(e)s et mandaté(e)s ne se décrète pas mais se mérite.
A notre Directeur Général de décider de la suite qu'il entend donner à notre colère"

vendredi 4 novembre 2011

Une situation critique ?

Suite à la révocation de Jean AZEMA, la CFDT a demandé la convocation d’un Comité de Groupe extraordinaire, il se tiendra le 23 novembre prochain à Paris en présence de Thierry MARTEL, nouveau DG du Groupe.

Par ailleurs le Comité Européen se réunit le 10 novembre ce qui devrait nous apporter d’autres informations.

Enfin, une réunion extraordinaire du Comité Central d’Entreprise de l’UES Groupama-Gan s’est déroulée le 3 novembre. Le nouveau Directeur Général a brossé un tableau très sombre de la situation...

Un compte-rendu sera adressé aux adhérents CFDT GCA dans le courant de la semaine prochaine.

jeudi 27 octobre 2011

Flash info

Comme vous avez pu le lire dans la presse, le directeur général de Groupama Jean Azéma a été révoqué par le Conseil d'administration de GROUPAMA SA.
Par ailleurs le groupe traverse actuellement une crise sans précédent, avec une situation financière incertaine. GROUPAMA est pris dans la crise des dettes souveraines, plombé par ses fortes expositions à des titres malmenés en Bourse depuis cet été (Société Générale, Veolia Environnement). GROUPAMA est aussi actionnaire de référence de la banque Société Générale (4,25% du capital), du groupe de services Veolia Environnement (5,69%), du géant du BTP Eiffage (6,71%) ou de la banque italienne Mediobanca (4,93%).
Globalement GROUPAMA détient dans son portefeuille plus de 15 % d’actions alors que beaucoup d’assureurs se sont, depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, désengagés des actions, principalement dans la perspective de l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit Solvabilité II.

 
AU NIVEAU NATIONAL

La CFDT est intervenue à plusieurs reprises notamment dans le cadre du Comité de Groupe et du Comité européen sur ces points et notamment lors de la dernière réunion du comité de Groupe du 12 octobre 2011. Nous avons posé plus de 30 questions
(certaines ayant été jugées « irrespectueuses » par Jean AZEMA) sur la situation du groupe, la solvabilité du groupe, les conséquences sociales du plan d’économie et les perspectives d’avenir. Nous avons communiqué un certain nombre de réponses par le biais du journal FGA CFDT « Ca se passe chez nous » que nous diffusons en ce moment sous format papier sur les différents sites et dans le réseau commercial.
La CFDT a demandé la tenue d’un comité de groupe extraordinaire qui devrait se tenir tout prochainement. Par ailleurs le comité européen se réunit le 08 Novembre ce qui devrait nous apporter d’autres informations.
Une réunion extraordinaire du Comité central d’entreprise de l’UES Groupama-Gan est également demandée et un droit d’alerte pourrait


AU NIVEAU REGIONAL


Nous avons interpellé la direction lors du dernier Comité d’entreprise sur la situation du groupe et sur les conséquences pour la caisse régionale. Nos dirigeants se veulent  rassurants mais ils ne rassurent guère…
Lors du CE du 9 novembre, nous demanderons à Helman Le Pas de Secheval de faire un point précis sur la situation du groupe et nous l’interrogerons sur les différentes informations publiées dans la presse : cession de certaines filiales en France et à l’étranger, situation de la marge de solvabilité, injonction de l 'ACP (Autorité de Contrôle  Prudentiel) à rétablir rapidement la situation, arrivée dans le capital de Groupama Sa d’un acteur financier extérieur, recapitalisation par l’Etat, etc.


mercredi 26 octobre 2011

Commission Nationale de Négociation du 26 octobre 2011 - Salaires 2012

La seconde réunion de négociation s’est déroulée le 26 octobre 2011. Dans un contexte de crise interne (départ de Jean Azema), Jean Pierre Rigoulot, pour l’UDSG, a indiqué qu’il avait mandat pour négocier.

Un compte rendu sera envoyé aux adhérents CFDT GCA.

Pour ne laisser aucun suspens, la CFDT ne sera pas signataire de l’accord proposé. Nous continuerons à communiquer, en interne comme à l’extérieur de l’entreprise, sur l’indécence des écarts salariaux à Groupama.

A propos du départ de Jean Azema...

La CFDT Groupama vient de prendre connaissance de la décision du conseil d’administration du groupe de se séparer du directeur général Jean Azéma.

Pour la CFDT, la décision du conseil d’administration fragilise l’ensemble du Groupe, peut l’atteindre dans sa cohésion, car elle intervient au moment où la situation économique de Groupama est délicate, où il faut rassembler nos forces.

Le directeur général du Groupe sous contrôle du conseil d’administration appliquait la stratégie décidée par ce dernier.

Pour la CFDT Groupama - Gan, le changement de directeur général doit être l’occasion de réfléchir sur la pertinence de la stratégie de Groupama engagée par l’ancien directeur général et jusqu’à ce jour validée par l’ensemble des décideurs du Groupe.

La CFDT demande la tenue dans les plus brefs délais d’un comité de groupe et d’un comité central d’entreprise de l’UES Groupama / Gan extraordinaires.

Pour la CFDT, le coût de la crise que doit supporter et traverser le Groupe ne doit pas être payé par les salariés.

Il faut désormais solutionner nos principales difficultés du moment, donc renforcer nos fonds propres, relever notre marge de solvabilité, préserver l’outil industriel construit ces dernières années, maintenir l’entreprise en état de marche. La CFDT soutiendra toute démarche qui ira dans ce sens sous réserve de la préservation de l’emploi dans toutes les entités du Groupe.

Alors que les négociations annuelles obligatoires s’ouvrent dans les différentes entités, la CFDT refuse que la politique salariale soit un élément d’ajustement imposé par des directions qui elles bénéficient, depuis plusieurs années, de très confortables augmentations salariales.

mardi 25 octobre 2011

Jean Azema tombe à l'eau

Le directeur général de Groupama Jean Azéma a été révoqué par le Conseil d’Administration de Groupama SA.

 Il est remplacé par Thierry Martel, qui devient directeur général de Groupama SA, et Christian Collin, qui devient directeur général délégué.

samedi 22 octobre 2011

"Cap sur la rigueur"


Si Groupama 4 se prépare à parcourir le monde avec la Volvo Océan Race, les salariés restent à quai et le Cap annoncé est celui de la rigueur...

Les escales : Apogée 2, le lean-management (en français la chasse au gras)...

Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

La CFDT prépare une information pour tous les salariés.

Groupama Grand Est reconnaît le malaise des salariés

Une réunion entre les syndicats et la direction a eu lieu vendredi 21 octobre à la suite des grèves des salariés de Groupama Grand Est.

« Il n’y a pas eu d’animosité » a déclaré Dominic Wagner, délégué syndical CFDT contacté par News Assurances Pro. « Cette réunion était surtout orientée sur le mal-être que la majorité des salariés ressentent par rapport au manque d’information quant à leur avenir et sur le choc des cultures du à de nouvelles méthodes de travail qui fait suite aux réorganisations ».

Deux entreprises ont en effet fusionné, Groupama Alsace et Groupama Grand Est, pour garder le nom de cette dernière, désormais composée de 12 départements. A la suite d’une grève sur plusieurs sites mardi, une manifestation « symbolique » a eu lieu dans la journée au siège, rassemblant 250 personnes selon le syndicat.

La direction a reconnu le « malaise » des salariés a déclaré Dominic Wagner  et « accepté de revoir les méthodes de managment ». Les syndicats réclament également un ralentissement du rythme de travail imposé.  Une prochaine réunion entre la direction et les syndicats aura lieu vendredi prochain, destinée à négocier des mesures concrètes.

Comité de Groupe du 12 octobre 2011

Un compte-rendu du Comité de Groupe du 12 octobre dernier a été envoyé aux adhérents CFDT-GCA.

A lire avec interet à partir de la page 11, les réponses de Jean Azema aux questions que la Délégation CFDT lui avait adressé.

vendredi 14 octobre 2011

Quoi ma gueule ?

A l’occasion d’une toute récente diffusion d’un documentaire sur France 2 intitulé « La Gueule de l’emploi», les entreprises sous marque Gan ont été particulièrement distinguées puis se sont vues écornées, épinglées, au regard d’une méthode ou d’une pratique de Recrutement copartagée et coanimée avec leur prestataire, le cabinet RST.

La marque employeur Gan, Gan Prévoyance, n’en sortent pas grandies à notre corps défendant.

Pour la CFDT, l’attachement à la Diversité, à l’Egalité des Chances, le respect de la diversité, de la dignité de tout individu - fusse un candidat à l’emploi – commencent avant même de franchir les portes de nos entreprises.

Nos pratiques de recrutement doivent être revisitées, ajustées !

Notre recours au prestataire mis en avant doit pouvoir être remis en question.

jeudi 13 octobre 2011

38,45 %

C'est avec ce score que la CFDT consolide sa position de premier syndicat représentatif sur l'ensemble des entités de Groupama.



A noter que depuis le 6 octobre 2011 (élections du CE de Groupama Alpes Mediterannée), FO et la CFTC (qui ont recueilli au moins 10% des suffrages exprimés sur l'ensemble du périmètre) ne seront plus représentatifs dans  :

- la commission de dialogue social Groupe (instance de négociation d'accords Groupe)

- les commissions de suivi des accords de Groupe (Diversité, Mobilité interentreprises, Qualité de vie au travail)

- la commission de qualité de vie au travail


Les instances telles que le Comité de groupe et le Comité Européen restent inchangés (renouvellement de la composition en février 2013).

samedi 8 octobre 2011

Négociation accord GPEC

Le 29 septembre a débuté la négociation de l'accord GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) sur notre Caisse Régionale.

LA GPEC, un nom barbare qui désigne en réalité quelque chose de très important :
Cet accord doit permettre une gestion anticipative et préventive des ressources humaines, fonction des contraintes de l’environnement et des choix stratégiques de l’entreprise. L' obligation de négociation triennale doit "permettre" d'éviter les restructurations brutales.

 La CFDT-GCA avait été signataire de l'accord actuel. Les points forts étaient les suivants :

- meilleure consultation des élus du Comité d'Entreprise sur les évolutions de GCA (chapitre 1)
- mise en place d'un véritable rapport sur les évolutions des emplois à GCA pour mieux anticiper l'évolution des activités et des emplois et ne plus connaître la mise en place de nouvelles activités à la hussarde (comme ce fut le cas, lors de la mise en place des SAV).
- meilleure lisibilité de nos parcours professionnels pour renforcer l'évolution des salariés  - nous avions obtenu que la direction s'engage à pourvoir en interne chaque année 50% des postes ouverts soit par promotion interne, soit par ouverture à candidature interne.
- meilleure égalité professionnelle entre les hommes et les femmes...
- la volonté qu'une absence de longue durée ne soit plus un frein au déroulement de carrière.
- meilleure adéquation entre plan de formation et volonté de formation exprimée par les salariés (à terme plus de formation technique)
- mise en place du tutorat pour assurer le relais entre les salariés qui partent de l'entreprise (retraite notamment) et ceux qui arrivent, cette mesure à pour but de freiner la perte de compétence et de savoir-faire.

Ces ambitions étaient très vertueuses (mais avaient le mérite d'être écrite dans un accord).
Force est de constater que certaines n'ont pas été suffisamment suivies d'effets...

Aujourd'hui, plus que jamais (contexte de l'emploi, mutation des métiers, crise actuelle au niveau du Groupe, passage d'Apogée plus ou moins mal vécus, etc...) Il est nécessaire de réactualiser profondément cet accord.

Lors de la réunion du 29, la délégation CFDT a été porteuse de ces besoins d'évolutions. Nous apporterons nos propositions écrites à la direction pour la réunion du 12 octobre prochain.


Adhérent(e)s CFDT, VOUS ÊTES ACTEURS, VOUS AVEZ VOTRE MOT A DIRE !!!

Commission Nationale de Négociation du 7 octobre 2011 - Salaires 2012

Le 7 octobre s'est tenu à Paris la Commission Nationale de Négociation - Salaires 2012
Un compte-rendu de cette réunion a été adressé à l'ensemble des adhérents CFDT de GCA.
Prochaine réunion  : mercredi 26 octobre

mercredi 5 octobre 2011

Apò Mēchanēs Theós

A lire sur La Lettre de L'assurance, un article fort bien détaillé sur l'historique du groupe mais surtout sur ce qui fait que nous en sommes là aujourd'hui.



Mon petit doigt me dit qu"il a peu de chance d'être sélectionné pour figurer dans "l'Article du Jour" sur Galaxie...

Pour finir, et comme il est d'usage de dire dans les tragédies Grecques quand il s'agit de résoudre une situation désespérée : "Deus ex machina" (ou en version originale "Apò Mēchanēs Theós")


mardi 4 octobre 2011

Groupama dans la tourmente ...

La CFDT, via le secrétaire du comité de groupe, va faire parvenir à Jean Azema un questionnaire très précis sur la situation de Groupama. Nous souhaitons qu'il apporte des réponses lors du Comité de Groupe du 12 octobre prochain.

Après le Comité de Groupe, un compte rendu synthétique sera transmis aux adhérents. Un n° spécial de la revue "Ça se passe chez nous" sera aussi publié et diffusé à l'ensemble des salariés ( nous aborderons bien sûr les réponses d'Azema au Comité de Groupe mais aussi les conséquences d'une recapitalisation par les caisses, une analyse de la crise du système financier en Europe, les propositions de la CFDT, etc ... ).

vendredi 30 septembre 2011

La Corbeille au panier...

Envolée la belle deuxième place de l'année dernière ! Groupama Banque finit treizième sur la Corbeille d'Or avec une gestion actions qui ne fait guère d'étincelles...


mercredi 28 septembre 2011

Dommages Collatéraux

Un communiqué de Groupama SA nous indique des  "changements de responsabilités"...

Christian Collin, Directeur Général Finance et Risques de Groupama aura la responsabilité des directions Risques et Contrôle Interne Groupe, Réassurance et Pilotage, Fiscal Groupe et Comptabilité Groupe. Arthur Chabrol (en provenance de Groupama Assicurazioni)  est nommé Directeur Financement, Investissement et Actuariat...

"Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,..."

A lire sur le site de l'Expansion, un article qui résume sans excès sur la situation actuelle du Groupe :   


Pan sur le Bec...

Le Canard enchaîné d'aujourd'hui fait un entrefilet sur Groupama ...
Au passage il indique que Groupama est une filiale du Crédit Agricole, comme quoi, même les journaux les plus sérieux écrivent des conneries... ou sont visionnaires.


mercredi 21 septembre 2011

Prime Sarkozy : Une tempête dans un verre d'eau... et encore y'a pas de gobelets pour tout le monde...

La Prime Sarkozy a fait l’objet d’une réunion de négociation au sein de l’Unité Economique et Sociale (UES) de Groupama/Gan qui s’est tenue le 12 septembre dernier.
 
En résumé  : décision unilatérale de 100 € par salarié.  
Attention !!! Seulement 1/3 des salariés du groupe sont concernés (UES Groupama/Gan = Groupama sa + G2S [GSI + Groupama Logistique] + GGVie + les différentes entités du Gan).
 
Les salariés des Caisses Régionales sont donc hors cible... Pour récupérer quelques cacahuètes, nous devrons attendre les NAO...




samedi 10 septembre 2011

"Patricia, Romain, Nabila et les autres... Le travail, entre souffrances et fierté

Dans son dernier livre, déjà sorti en librairie, François Chérèque donne largement la parole aux salariés.

Pour ceux qui en doutaient encore, le secrétaire général de la CFDT ne reste pas muré dans les locaux de son siège, ne sortant de son bureau que pour se rendre à une réunion ou à un rendez-vous ministériel. Au contraire, il va même très fréquemment à la rencontre des militants et adhérents CFDT, mais également des salariés non adhérents, sur leurs lieux de travail.

Depuis plusieurs années, François Chérèque multiplie ainsi ces rencontres. Il ne rate jamais une occasion de visiter une entreprise ou une administration, afin de mieux connaître ceux qui travaillent dans les ateliers, les bureaux, parle avec eux de leurs conditions de travail. De ces rencontres il a fait un livre qui détonne en cette rentrée très « politique », où, à quelques mois de l’élection présidentielle, tout le monde y va de son opus, cherchant à glaner les voix de ceux qui travaillent – alors que le social en est étrangement absent. Pour le secrétaire général de la CFDT, il s’agit ici de donner la parole aux salariés. S’il raconte dans quelles conditions il se rend dans telle ou telle entreprise, il se place déli­bérément à l’arrière-plan. Les acteurs principaux de cet ouvrage, comme son titre l’indique, sont toutes celles et tous ceux qui travaillent, souvent dans l’ombre, parfois dans des conditions difficiles, mais toujours avec fierté.

Il ne s’agit pas d’un livre de plus qui analyserait savamment les conditions de travail, le burn-out ou la sociologie du travail. Non, ici, le syndicaliste reste dans l’un de ses rôles, celui de révéler la réalité d’un monde trop souvent mal connu, voire méprisé. On entre concrètement dans le vécu quotidien de ces salariés qui sont fiers de leur travail mais souffrent d’une non-reconnaissance de leur utilité sociale. De ceux qui, d’un secteur à l’autre, ont vu ces dernières années les changements dégradant leur vie au travail. C’est le cas, par exemple, de la fusion ratée à Pôle emploi, qui laisse un goût très amer à des agents qui n’ont pas les moyens de mener à bien leurs missions. À l’instar de cet ingénieur de Thales qui raconte : « On m’a supprimé mon bureau chaque matin, je dois récupérer un coffre sur roulette et demander à une hôtesse d’accueil de me donner le numéro d’un bureau où je serai affecté pour la journée. J’ai le sentiment de ne plus exister. » Et pourtant, des abattoirs à l’hôpital, en passant par les conducteurs de bus ou les auxiliaires de vie, toutes et tous aiment leur travail, s’y épanouissent souvent. Mais réclament d’être écouté(e)s. C’est exactement ce que François Chérèque a fait.

vendredi 26 août 2011

Le plan de rigueur n'est "pas le bon" car il est "inégal"

Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé que le plan d'économies du gouvernement n'était "pas le bon" car il est "inégal", jeudi avant un entretien avec François Fillon.

Le Premier ministre a entamé jeudi après-midi à Matignon une série de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux qui doivent s'étaler sur plusieurs jours.

M. Chérèque, reçu à Matignon à 15H00, a critiqué devant la presse le plan d'économies de 12 milliards d'euros sur 2011 et 2012 présenté mercredi par le gouvernement.

"Nous sommes là pour expliquer au Premier ministre que son plan n'est pas le bon, parce qu'il est inégal"
, a déclaré M. Chérèque. "A l'inverse de ce que j'entends depuis ce matin (jeudi), les salariés sont mis à contribution", a-t-il ajouté.

"Je pense en particulier à la taxation de la part du gouvernement des mutuelles, à hauteur d'1,2 milliard d'euros, ce qui est six fois plus que ce qu'on demande aux plus riches dans notre pays et ça, ce sera payé intégralement par les salariés", a-t-il déploré.

La taxe exceptionnelle sur les très hauts revenus doit en effet rapporter 200 millions d'euros à l'Etat.

"Au moment où on nous explique que l'économie sera moins performante, au moment où le ministre du Travail (Xavier Bertrand) va annoncer qu'il y a une augmentation pour le troisième mois (consécutif) du chômage, je ne comprends pas comment on continue à faire des heures supplémentaires comme on n'en a jamais faites dans notre pays", a poursuivi M. Chérèque.

"On va faire des propositions pour dégager des moyens et soutenir les salariés des entreprises en difficulté, et des propositions de financement pour réduire la dette, en particulier une nouvelle tranche d'imposition pour les hauts revenus, qui rapportera celle-là", a-t-il ironisé.

Interrogé sur un éventuel mouvement social, le dirigeant cédétiste a rétorqué: "Mon attitude est de rencontrer le Premier ministre pour faire des propositions, on est au stade du débat".

© 2011 AFP

jeudi 4 août 2011

Groupama SA : Bénéfice net en hausse de 16%. Insuffisant pour Fitch...

Lors de la présentation des résultats du premier semestre 2011 ce jeudi 4 août, « la solidité du groupe » a été mise en avant, compte tenu du contexte économique et financier « difficile », selon les termes de Christian Collin, directeur général finances et risques, rapportés par l’AFP...
Le résultat net assurance en France s’élève à 194M d’euros après provision pour dépréciation durable liée à la Grèce (charge nette de 84 millions d'euros dans ses comptes consolidés liée à sa participation au plan de soutien à la Grèce). Cela représente une hausse de près de 30% par rapport au premier semestre 2010 (150M). Sans tenir compte de la provision sur la Grèce, le même résultat est de 237M, selon l’AFP.

Mais ...

Le chiffre d’affaires au 30 juin 2011 s’élève quant à lui à 8,4Mds d’euros soit une baisse de 2,5% à périmètre et change constants. Il s’élève à 11,2Mds d’euros en incluant l’ensemble des activités des caisses régionales, soit une baisse de 0,9%, à périmètre et change constants...

Les capitaux propres consolidés sont  « stables » par rapport au 31 décembre 2010, à 4,3Mds d’euro (silence radio sur le fait que les caisses régionales aient été invitées à recapitaliser le périmètre cotable du groupe à hauteur de 500 millions d'euros... A votre bon cœur...)

Christian Collin a assuré que Groupama veillait à la maîtrise de ses frais généraux et à l’accélération de la rentabilité de ses principales filiales. Il a rappelé la cession récente, le 2 août, des activités santé de Groupama au Royaume-Uni.  « Nous travaillons également sur la fusion de Gan Eurocourtage avec Groupama Transport dans une logique de rationalisation de ces activités. »
« Enfin sur Gan Assurances nous avons un projet actuellement en cours qui consiste à regrouper des sites de gestion pour des raisons d’efficacité mais également pour favoriser le positionnement de cette entreprise sur sa clientèle de professionnels et des entreprises », a déclaré M.Collin à Euro Business Media. Vous noterez que pour Christian Collin,  un  "regroupement" veut dire PSE...

De même, il a évoqué le rapprochement entre les filiales portugaises et espagnoles en assurance dommage, ainsi qu’entre les activités en Slovaquie et en Hongrie... (c'est pas ça qui va positiver le bilan social...) 

Et pour terminer : dans la foulée de la publication de ces résultats semestriels, l'agence de notation franco-américaine Fitch a abaissé la note de Groupama SA de "A" à "A-", assortie d'une perspective négative en raison de son exposition aux dettes de certains pays d'Europe du sud...

La dégradation de la note de l'assureur français, qui survient , "reflète la détérioration de l'adéquation des fonds propres de Groupama par rapport à son exposition aux dettes des Etats du sud de l'Europe", a expliqué Fitch dans son communiqué.

L'exposition de l'assureur à la dette grecque se monte à 540 millions d'euros en net et à 2,07 milliards d'euros en brut.

En outre, Groupama est exposé à la dette italienne à hauteur de 1,54 milliard d'euros en valeur nette et de 7,22 milliards d'euros en valeur brute. (Le groupe bénéficie, au même titre que les autres assureurs, de deux mécanismes, effet fiscal et participation des assurés, qui expliquent la différence entre la valeur brute et la valeur nette).

Fitch considère que "le grand défi" de Groupama sera "de parvenir à réduire progressivement" son exposition aux obligations des Etats du sud de l'Europe, en particulier de la Grèce...

lundi 25 juillet 2011

Augmentation du capital de Groupama S.A. Un Ripolinage afin de remédier à la faiblesse de son capital ?

Groupama S.A a proposé à son Conseil d'Administration de procéder à une augmentation de capital de 500 millions d'euros pour la fin de l'année 2011.

Selon la Direction cette augmentation à 2 objectifs :

- augmenter la valeur de Groupama. Plus le capital est important et plus on est attractif en cas d'ouverture du capital…
- permettre aux Caisses Régionales de détenir une part plus importante du capital de GSA  (75 %)

Cette augmentation a été déterminée en fonction de la couverture des engagements de chaque Caisses Régionales.  Ainsi la moyenne des taux de couverture des engagements de l'ensemble des CR est à 113 % (111 % pour GCA). 2 Caisses sont derrière nous  (GRAA et GCM autours de 105 - 106 %)

L'augmentation sera faite en tenant compte de ces Caisses, dont le taux de couverture des engagements est plus faible, de sorte à ce qu'elle ne descendent pas au dessous de 100 %. Au global, cela génère une enveloppe de 500 millions d'euros.

Pour GCA, qui détient 13 % du capital de GSA, cela représente une participation de 66,2 millions d'euros...

Vendu comme une étape vers l'entrée en Bourse, les spécialistes économiques soulignent que cet appel aux caisses régionales témoigne de la fragilité des fonds propres de l'assureur…

L’offensive sur le capital de Premafin et Fondiaria en Italie fin 2010 a échoué. La marge de solvabilité du groupe a chuté de 50 points l'an dernier à 130 % en raison de moins-values latentes.

En mai, l'agence S&P a dégradé la note du groupe d’un cran, à BBB+, en arguant de ses 2 milliards d’euros d’exposition à la dette grecque (290 millions d’euros net des pertes éventuelles à la charge des assurés). A fin 2010, Groupama était aussi exposé à la dette du Portugal (un milliard), de l'Espagne (2,9 milliards) et de l'Italie, son deuxième marché (7,3 milliards). Soit, au total, près de 24% de son portefeuille obligataire….

«Nous ne pensons pas que l’exposition à la Grèce constitue le principal problème de Groupama», relevait pourtant en mai Philippe Picagne, l’analyste de CreditSights. «Groupama souffre de l’extrême faiblesse de son capital. Il lui faudrait plutôt 1,5 milliard, et pas 500 millions, pour se donner de la marge».

A fin 2010, les fonds propres n’atteignaient que 4,3 milliards d’euros (contre 7 milliards en intégrant 100% des caisses), à comparer à 2,8 milliards de dette et 3,1 milliards d’écarts d’acquisition au bilan. Les actions représentaient 15% du portefeuille de placement. Avec un résultat net annuel moyen de 524 millions entre 2007 et 2010, la génération de capital du groupe ne paraît pas de nature à modifier en profondeur ces grands équilibres...

mardi 19 juillet 2011

Un climat social en phase avec Météo France...




Gan Assurances

Lors du comité d’établissement du 30 juin, la direction a présenté la nouvelle organisation cible des activités de gestion opérationnelle et de relations clients de Gan Assurances. Cette nouvelle organisation prévoit la fermeture de six sites : Chamalières, Dijon, Poitiers, Annecy, Meythet, Tours.
La Direction de Gan Assurances a proposé des reclassements dans d’autres sites or la CFDT a rappelé à la direction générale qu'un très grand nombre de salariés travaillant dans les régions ne seraient pas mobiles géographiquement.
Une telle mise en œuvre de la réorganisation des régions entraînera donc au final (sauf amendements du projet) des mesures de licenciements collectifs, avec un ordre de reclassement/licenciement dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi conduit sur tout le périmètre de Gan Assurances (siège et régions).
Quant aux sites qui ne fermeront pas, ils vont connaître une forte compression de leur volume des emplois.


GGVie

Pour cette entité c’est la situation économique qui est inquiétante. En effet le rapport de l’expert du CCE montre que l’année 2010 a marqué un point d’inflexion dans l'attractivité de l’assurance-vie :
- un rendement qui baisse chaque année d'avantage
- des risques permanents d’alourdissement de la fiscalité
- une attractivité retrouvée des livrets réglementés (Livret A, …)
Dans ce contexte nettement moins favorable au développement, les capacités financières de GGVie sont désormais plus limitées.
Désormais, GG Vie doit s’attendre à des pertes réelles (et non plus latentes) sur ces portefeuilles tant la probabilité de défaut (ou de rééchelonnement avec dépréciation) de la Grèce semble élevée.
Cet événement serait doublement néfaste pour GG Vie avec comme effet direct des charges de dépréciation des obligations et comme effet indirect la baisse du cours de bourse de 2 de ses participations stratégiques que sont Société Générale et Mediobanca.

Pour les salariés,  la création de GGVIE a représenté un changement «culturel» majeur et des pertes de repères (passage à une logique de prestation multiréseaux) qui  nécessite un fort accompagnement. Aujourd’hui les salariés vivent des tensions permanentes sur leur poste de travail.

Il faut que la direction de GGVie poursuive l’accompagnement des salariés dans le cadre du projet création de l’entité GVIE. Il faut une réelle prise en compte des conséquences RH liée aux difficultés de mise en œuvre du projet (dégradation des conditions de travail, pertes de repères...)


La CFDT Groupama Centre Atlantique soutient vivement les actions de nos collègues des autres entités. Nous sommes solidaires de leurs demandes et des inquiétudes sur leur devenir.
La suppression de site en province nous émeut particulièrement à la fois dans les difficultés des salariés à trouver de l’emploi dans leur région et dans l’implacable logique économique qui pourrait tous nous atteindre.

La dégradation des conditions de travail dans beaucoup d’entités (fusion GSUD/GAM, conséquence de la fusion GAL/GGE) n’est-elle pas le reflet d’une politique de moindre coût passant par le moins disant social ? L’esprit mutualiste qui garantissait dans le groupe une meilleure approche sociale est-il devenu suspect aux yeux des dirigeants ?