lundi 29 décembre 2014

La CFDT GCA vous souhaite une excellente année 2015

En 2015, la CFDT GCA continuera de s'engager pour chacun et d'agir pour tous, comme elle l'a toujours fait !



mardi 23 décembre 2014

lundi 22 décembre 2014

Comité de Groupe (16/12/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu du Comité de Groupe du 16/12/2014.

mardi 9 décembre 2014

Combien ça va ?

Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes à GCA ne saurait être que fortuite...


dimanche 23 novembre 2014

NAO (20/11/2014)

Diffusion du compte rendu de la réunion NAO du 20/11 aux adhérents CFDT

samedi 15 novembre 2014

800 élus/militants CFDT se rassemblent



le 18 novembre 2014, la CFDT URI Poitou-charentes rassemble au Palais des congrès 800 élus/militants. Ce temps fort permettra de débattre sur l'actualité revendicative avec les syndicats du Poitou-Charentes. A cette occasion, les fédérations sont invités en table ronde pour débattre avec les élus du Poitou-Charentes. Une délégation CFDT Groupama Centre Atlantique sera présente.

Laurent BERGER sera présent et participera aux débats de la journée.

A cette occasion, la CFDT Poitou-Charentes fetera ses 50ans histoires dans le Poitou-Charentes avec une exposition retracant des moments fort pour l'organisation.

vendredi 7 novembre 2014

NAO (07/11/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la réunion NAO du 07/11/2014.

mardi 4 novembre 2014

Réaction de la CFDT CGA sur l'action de soutien à la journée d'action FNSEA et JA (05/11)

Les syndicats agricoles majoritaires organisent une journée d'action le 5 novembre prochain et ont fait pression sur les directions de certaines entreprises historiquement proches pour qu'elles s'y associent. Les commerciaux de GCA ont reçu des consignes pour apposer sur les vitrines des agences des affiches de soutien à cette mobilisation. 

Si les syndicats agricoles sont légitimes à mener des actions syndicales, il faut souhaiter que celles-ci se dérouleront dans le respect des biens et des personnes. Différents événements récents à Morlaix ou ailleurs, apportent malheureusement la preuve que les manifestations d'agriculteurs peuvent rimer avec violences et dégradations. 
Après avoir lu la plateforme revendicative des organisations appelant à la mobilisation, il est clair que leurs combats ne sont pas ceux de la CFDT puisqu'ils portent notamment sur la TVA sociale, le maintien des exonérations des saisonniers agricoles et l'exemption pour l'agriculture de la mise en place du compte pénibilité. La CFDT est en opposition totale avec ces revendications.

La CFDT de Groupama ne voit donc pas quel intérêt il y a , pour les salariés en général et ceux de GCA en particulier, à s'inscrire dans le mot d'ordre des syndicats agricoles. 

Nous regrettons que notre entreprise s'y associe.

Dans un contexte concurrentiel exacerbé, Groupama risque de se décrédibiliser auprès des sociétaires qui, comme nous, ne partagent pas les arguments avancés par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs.

samedi 25 octobre 2014

Lettre ouverte aux Directeurs Généraux des entreprises adhérentes à l’Unité de Développement Social GROUPAMA (UDSG) et à son Président

Le 22 octobre 2014, 

Le  31 juillet dernier, la Direction Générale de notre Groupe se félicitait des bons résultats du premier semestre 2014. Les salariés, acteurs au premier plan de ces bonnes performances pouvaient, en toute légitimité, espérer une négociation salariale nationale de bonne tenue, susceptible de leur faire oublier les mesures unilatérales minimalistes qui avaient prévalu en 2012 et 2013.

A l'issue de cette négociation, force est de constater que l'embellie de GROUPAMA, pourtant largement médiatisée,  ne profitera pas  à celles et ceux qui ont pourtant payé un lourd tribut à la crise qu'a traversée notre Groupe.
Lors des commissions nationales de négociation qui se sont déroulées les 9 et 22 octobre, les délégations syndicales ont assisté à un simulacre de négociation. La délégation employeur s'est bornée à mettre en exergue la crise économique, le manque de croissance, la faiblesse du marché de l'assurance sans faire référence aux bons résultats du premier semestre, sans indiquer que les entreprises du périmètre UDSG avaient bénéficié de plus de 14 millions d'euros au titre du CICE (Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi) ni que ces aides allaient se cumuler en 2015 avec celles du Pacte de Responsabilité.
Les différentes propositions de revalorisations collectives des salaires exprimées par nos organisations n'ont pas retenu l'attention des employeurs qui, il est vrai, ont pris la fâcheuse habitude de ne pas écouter les représentants des 17 000 salariés du pôle mutualiste.

En effet, depuis plusieurs mois nous constatons que,  dans les différentes entreprises du périmètre UDSG, le dialogue social se détériore, que des engagements pris et des accords signés ne sont pas respectés.
Ce délitement du dialogue social se double d'une dégradation généralisée des conditions de travail, d'une diminution des emplois dommageable pour la qualité de service rendu à nos sociétaires et clients, d'une multiplication des situations préjudiciables à l'intégrité et à la santé des salariés. 
Si nous nous adressons solennellement à vous aujourd'hui, c'est pour vous faire prendre conscience que nos entreprises ne pourront achever leur redressement sans une meilleure redistribution des richesses produites, sans une meilleure considération des salariés et de leurs représentants, sans une reconnaissance collective du  travail fourni.
Jamais une entreprise de services ne fonctionnera et ne se développera sans les compétences, les efforts et la motivation de ses salariés.
GROUPAMA ne déroge pas à ce constat. 

Les salariés ont largement payé les errances des dirigeants du Groupe, leurs erreurs politiques et leurs choix stratégiques. 
Il vous appartient de manière urgente de prendre les salariés en considération et d’agir partout :
pour des revalorisations collectives de salaires décentes, qui doivent concerner l’ensemble des salariés ;
pour l’amélioration des conditions de travail ;
pour le retour à un dialogue social respectueux et responsable.

Les organisations syndicales sollicitent, d’urgence, une rencontre commune avec le Président de l’UDSG accompagné d’une délégation de Directeurs Généraux.
Dans cette attente,

Recevez nos meilleures salutations.

Les organisation CFDT -  CGT - FO - CFE.CGC - UNSA

samedi 18 octobre 2014

CNN (09/10/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la CNN du 09 octobre 2014 

mercredi 8 octobre 2014

Comité de Groupe (23/09/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu du Comité de Groupe du 23 septembre 2014.

vendredi 26 septembre 2014

CE GCA (08/09/2004)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu CFDT du CE GCA du 08/09/2014

mardi 23 septembre 2014

La CFDT condamne sans réserve les incendies de la Mutualité sociale agricole (MSA) et du Centre des Finances publiques de Morlaix

La CFDT condamne sans réserve les incendies de la Mutualité sociale agricole (MSA) et du Centre des Finances publiques de Morlaix

Rien ne peut justifier ces actes délibérés de violence. Leurs auteurs comme leurs organisateurs doivent être recherchés et répondre de leurs actes devant la justice.

La CFDT tient à souligner que les difficultés de certains producteurs se répercutent indéniablement sur les salariés de ces exploitations agricoles. Pour la plupart, saisonniers, travailleurs migrants, ils n'ont pas vu leurs conditions s'améliorer malgré l'exonération totale des charges sociales pour leurs employeurs.

Par conséquent, la CFDT exige une remise à plat de toutes les exonérations de charges en agriculture, dans le cadre de la mise en place du pacte de responsabilité, qui n'ont pas démontré 
leur utilité pour aider les filières à sortir des difficultés économiques et qui sont pour les salariés des trappes à bas salaires et à la précarité.

La dégradation de bâtiments publics ne résout en rien les problèmes rencontrés. Les conséquences financières du saccage de la MSA seront lourdes pour l'Etat, les contribuables et la MSA qui rappelons-le n'est pas simplement un organisme collecteur mais un organisme social qui octroie bien souvent des aides à ses ressortissants, dont les agriculteurs.

Les conséquences seront aussi graves pour les services des Finances Publiques qui subissent un deuxième incendie en quelques années, cette fois volontaire. Les manifestations émaillées de saccages contre les services publics qui ont lieu régulièrement à Morlaix ont connu un inacceptable apogée.
Les principales victimes de ces actes sont les salariés de la Mutualité sociale agricole et du Centre des finances publiques dont l'outil de travail a été saccagé par des employeurs irresponsables.Devant les difficultés, la recherche de solutions passe par le sens de la responsabilité individuelle et collective et la recherche du dialogue permanent et constructif.

Dans de nombreux secteurs de Bretagne, les salariés, soutenus par la CFDT, qui vivent des situations d’inquiétude et parfois de détresse devant l’avenir de leur emploi, le démontrent avec dignité chaque jour.
La CFDT, convaincue que cette voie est la seule porteuse d’espoir et d’avenir, appelle chacun à faire preuve du même courage et de la même dignité que les salariés qu’elle représente et qu’elle soutient.

dimanche 14 septembre 2014

Commission de Suivi du contrat CFS (09/09/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la Commission de Suivi de notre contrat CFS du 09/09/2014.





vendredi 8 août 2014

jeudi 7 août 2014

Notation du Groupe : Fitch confirme la notation du Groupe 'BBB' ainsi que la perspective positive

Suite à la publication des résultats semestriels, Fitch confirme la notation du Groupe 'BBB' ainsi que la perspective positive.
Diffusion d'une information aux adhérents CFDT sur cette notation.

samedi 19 juillet 2014

L'équipe de la CFDT GCA vous souhaite de très bonnes vacances !

Juilletistes ou Aoûtiens, nous vous souhaitons de profiter de vos congés ! Le site sera alimenté tout l'été et nous continuerons à nous mobiliser pour vous à la rentrée sur les dossiers majeurs d'évolution de notre entreprise...
A très bientôt sur votre site


vendredi 18 juillet 2014

Pour vous, un représentant CFDT, c'est quoi ?

Un représentant CFDT, ça sert juste à se plaindre ou à faire grève ? Oubliez vos clichés et découvrez qui se cache vraiment derrière votre représentant CFDT.



Vous souhaitez contacter un(e) délégué(e) syndical(e) ou un(e) élu(e) CFDT de Groupama Centre Atlantique, adressez un mail à : cfdtgca@gmail.com ou appelez le 06.15.39.63.73.



lundi 14 juillet 2014

Intéressement à GCA : en avoir... ou pas

Vous venez de recevoir votre fiche de paie de juin et, si vous n’avez pas  répondu favorablement aux sollicitations de Groupama Epargne Salariale, le montant inscrit en bas à droite est bien supérieur à celui du mois dernier. 


Non, vous n’avez pas été brusquement augmenté, c’est juste l’effet de l’accord  d’intéressement que la CFDT avait négocié et signé en 2011. Après deux années  de vaches (très) maigres durant lesquelles l’accord n’avait pas pu porter ses fruits, c’est plus d’ 1 500 000 € qui sont distribués aux salariés de l’entreprise. 

Pour la CFDT, l’intéressement est un complément de rémunération distinct du salaire, il doit reconnaître la contribution des salariés aux résultats de l’entreprise. 
Il ne doit pas se substituer au salaire de fonction qui devrait permettre, si la Direction partageait nos convictions, une progression régulière de la rémunération des salariés. 

Un accord d’intéressement est conclu pour une période de trois ans. L’accord 2011-2013 est arrivé à terme. Après plusieurs séances de négociations, la CFDT et l’UNSA ont signé un nouvel accord pour la période 2014-2016. 

4 paramètres serviront au calcul des enveloppes d’intéressement : 

- Evolution du Chiffre d'affaire IARD et solde net de clients IARD, ainsi que les 
autres activités développées en Assurance Vie et produits bancaires et financiers. 
- Ratio combiné. 
- Qualité du service rendu aux sociétaires. 
- Engagements sociaux (taux d’emploi des travailleurs handicapés et des 
travailleurs seniors). 

L’accord est un compromis, il ne reprend pas l’ensemble des propositions portées par la CFDT. Nous aurions notamment apprécié une simplification du mode de calcul et un versement plus égalitaire. 

A l’issue de la négociation, le projet d’intéressement 2014-2016 a fait l’objet d’une consultation de l’ensemble des adhérents CFDT GCA sur la base : 1 adhérent(e) = 1 voix. La majorité des adhérents a donné un avis favorable pour la signature de cet accord. 


Sans signature CFDT de cet accord, pas d'intéressement ! 

Quelle est la situation de GCA ?

Analyse de la situation de GCA sur 2013 et point sur les premiers 2014 :  les réponses à toutes les questions que vous vous posez en lisant le message adressé aux adhérents CFDT 


jeudi 10 juillet 2014

Ça se passe chez nous n°12

Diffusion en cours sur GCA du n° 12 de "Ça se passe chez nous", revue nationale de la CFDT Groupama.


dimanche 29 juin 2014

Négociations à Groupama : la Direction pas pressée d'aller en Finale !

Les partenaires sociaux de Groupama se sont réunis le 24 juin 2014 pour reprendre les négociations relatives aux évolutions de l’Accord National Groupama (ANG) qui définit le statut des 17 500 salariés du périmètre mutualiste du Groupe. 
Ces négociations avaient été suspendues en mars dernier. 

La FGA-CFDT s’était engagée à faire des propositions écrites dans le but de toiletter l’ANG et de permettre au dialogue social de repartir sur de nouvelles bases. 

Fin avril, nous avions communiqué des propositions sur les points suivants : 
Mettre en place une nouvelle organisation des négociations ; 
Rendre la Commission Nationale d’Interprétation plus efficiente ;
Traiter la problématique de la notion de « raison professionnelle particulière » dont se servent les directions pour refuser des augmentations individuelles garanties ; 
Modifier les dispositions relatives à la période d’essai pour les mettre en adéquation avec le Code du Travail ; 
Généraliser la possibilité du report des congés pendant la maladie ;
Inclure dans l’ANG des dispositions relatives aux administrateurs salariés ; 
Renforcer le droit des mandatés CHSCT ;
Appliquer des indemnités de rupture conventionnelle à l’identique de celles prévues dans l’ANG pour le licenciement ; 
Valoriser le parcours syndical en permettant de reconnaître les compétences acquises en cours de mandat et de renouveler les équipes.

À la lecture attentive du document que la direction a fait parvenir aux organisations syndicales en amont de la réunion du 24 juin, force est de constater que nombre de nos propositions n’ont pas été retenues.

Lors des différentes rencontres bilatérales nous avions cru comprendre que les employeurs ne souhaitaient plus proposer une refonte complète de l’ANG mais simplement apporter des modifications liées aux évolutions juridiques.

Il n’en est rien. Le texte proposé ne nous apparaît pas comme un simple toilettage mais comme une véritable provocation.

Lors de la réunion du 24 juin, la CFDT a réitéré son exigence d’ouvrir une réelle négociation sur les bases qu’elle a proposées et a indiqué que la  tentative de la direction d’introduire notamment de nouvelles dispositions sur le temps de travail, les modalités d’évolutions salariales et de nouvelles disparités entre les salariés ne vont pas dans le sens des axes stratégiques RH affichés par le Groupe.

Le mandat de la délégation employeur ne nous a pas paru bien défini. Depuis plusieurs mois, nous percevons des divergences de vues entre nos interlocuteurs sur le devenir du statut des salariés de Groupama que certains voudraient remettre en cause et sur les choix d’organisation du Groupe.

Après une discussion stérile, les employeurs ont indiqué qu’ils allaient proposer une nouvelle méthode de négociation et ont, une nouvelle fois, fait preuve de procrastination en reportant les discussions à la rentrée de septembre.

Une nouvelle méthodologie suffira-t-elle à faire avancer le dialogue social ?...



samedi 21 juin 2014

CE GCA (17/06/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la réunion du Comité d'Entreprise du 17 juin 2014

dimanche 15 juin 2014

Intéressement 2014-2015-2016 ...

 Diffusion aux adhérents CFDT :

- du projet définitif commenté de l'accord d'intéressement 2014-2015-2016
- du questionnaire CFDT (afin d'arrêter la position CFDT) à nous retourner avant le mardi 24 juin

mercredi 28 mai 2014

Qu'est ce que la CFDT ?

Ce film de 10 minutes présente la CFDT à travers ses valeurs, ses actions, son histoire et son organisation. Des militants présentent leur syndicat, le premier syndicat français en nombre d'adhérent.
L'histoire de la CFDT depuis sa création en 1919 jusqu'à nos jours est retracée à travers les moments marquants.





Vous souhaitez contacter un(e) délégué(e) syndical(e) ou un(e) élu(e) CFDT de Groupama Centre Atlantique, adressez un mail à : cfdtgca@gmail.comou bien appelez le 06.15.39.63.73.

“Pour un nouveau progrès, réinventons la croissance”

Dans une tribune publiée dans Les Echos daté du 28 mai 2014, Laurent Berger expose sa vision de ce que doit être la croissance de demain.



Le PIB a quatre-vingts ans. C'est l'anniversaire d'un totem qui a fait du taux de croissance le thermomètre de la bonne santé de nos sociétés durant des décennies… S'en remettre à ce seul indicateur pour tracer un avenir de progrès est pour moi une impasse.

Les défis économiques, sociaux et environnementaux se cumulent sans trouver suffisamment de réponses. La tentation est grande, alors, de se tourner vers davantage de repli, comme l'ont montré les résultats des élections européennes. Face à cette situation, il est urgent de porter un regard nouveau sur notre mode de développement.

Les mutations en cours sont multiples et profondes. Dans cette nouvelle donne, vouloir bâtir de véritables stratégies économiques et sociales qui ne laissent personne au bord du chemin est-ce une chimère ? N'est-ce pas au contraire le moment de redéfinir les bases de notre cohésion sociale ?

D'abord, la croissance sera faible les prochaines années et ne pourra suffire à résoudre des difficultés comme le chômage, la progression des inégalités, les lacunes de compétitivité… Ensuite, le niveau de croissance n'est pas le gage de choix positifs et pérennes.

Notre enjeu collectif, c'est le contenu de la croissance, en refusant de réduire nos débats à l'unique approche chiffrée, comme s'il suffisait d'un peu de croissance pour que tout s'améliore…

Construire un avenir de progrès pour tous, c'est affirmer une économie au service de l'intérêt général. Il est temps que le processus de production de biens et de services se « réencastre » dans des objectifs et ambitions environnementaux, sociaux et sociétaux. Cela nécessite de concevoir le progrès au-delà des seuls indicateurs économiques et financiers.

Le progrès, c'est la qualité ! Pour tous, dans tous les domaines.

La qualité dans l'économie, c'est l'anticipation des évolutions, les investissements dans l'appareil productif, la recherche et l'innovation. C'est aussi la montée en gamme des produits et des services, la coopération, l'investissement socialement responsable, la prise en compte des opportunités et enjeux de la transition écologique. C'est la finance au service de l'économie réelle…

La qualité sociale doit aller de pair. C'est la formation des salariés, la reconnaissance des compétences et des évolutions de carrière. C'est la formation des jeunes et le développement de l'alternance, le recul des emplois précaires et du chômage, une vie au travail émancipatrice, une protection sociale accompagnant les transitions professionnelles.

La qualité dans la vie de chacun, c'est la possibilité de concilier vie privée, professionnelle et citoyenne. C'est un environnement préservé, des logements accessibles, des services publics pour pouvoir se déplacer, faire garder ses enfants, se soigner… C'est le rejet des discriminations et une autre répartition des richesses portée par une fiscalité plus juste. C'est la protection des plus fragiles, car il n'y a pas de qualité d'une société sans progression des plus fragiles !

Placer la qualité au coeur de nos défis est un enjeu démocratique. Il nécessite de redéfinir les grandes priorités qui font les équilibres d'une société et de permettre aux individus d'être davantage acteurs des choix de société. Cela se fera avec un renforcement de la représentation et de la place des citoyens, des salariés. Pour mobiliser à nouveau les énergies, il faut recréer des espaces de coopération, de confrontation et de construction des compromis au plus près des citoyens et des salariés.

Le syndicalisme doit se saisir de cette question. C'est ce que les équipes de la CFDT font dans les entreprises, jusqu'au niveau européen, en agissant en faveur des préoccupations des salariés. Ce débat sur la construction d'un avenir de qualité sera au coeur de notre congrès, du 2 au 6 juin.

Une croissance qualitative, raisonnée et maîtrisée, au service du progrès social et d'une société plus apaisée, davantage au service de l'humain… La CFDT est convaincue que c'est possible. Faisons-le !

Congés : le don de jours de repos entre salariés est légal

La loi du 9 mai 2014 inscrit dans le Code du travail la possibilité pour les salariés de faire don de jours de repos à un de leur collègue dont l’enfant est gravement malade. Elle a été publiée au journal officiel le 10 mai. LOI n° 2014-459 du 09.05.14.

Cette loi est une réelle avancée à notre sens, en ce qu’elle introduit une dimension de solidarité au sein de l’entreprise. Elle vient consacrer des pratiques déjà existantes dans certaines entreprises et encadrées jusqu’alors par des accords collectifs.  Deux nouveaux articles sont introduits dans le Code du travail: articles L. 1225-65-1 et L.1 225-65-2.

- L’article L. 1225-65-1 ouvre la possibilité à tout salarié de décider, en accord avec l’employeur, de renoncer de façon anonyme et sans contrepartie au bénéfice de jours de repos afin d’en faire profiter l’un de ses collègues qui « assume la charge d’un enfant âgé de moins de 20 ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants ».
Il ressort de ces dispositions que tout type de jours de repos peut être cédé, y compris ceux figurant sur un compte épargne temps. Cependant, en ce qui concerne les congés payés, seuls les jours excédents la durée de 24 jours ouvrables peuvent être cédés.

- Il ressort de l’article L. 1225-65-2, que le salarié bénéficiaire du don de jours doit fournir un certificat médical émanant du médecin suivant l’enfant et attestant de la particulière gravité de la maladie, du handicap ou de l’accident en question.
Le salarié absent grâce à ces jours de repos cédés par ses collègues, bénéficie pendant cette absence du maintien de sa rémunération et cette période est assimilée à une période de travail effectif en ce qui concerne les droits attachés à l’ancienneté.


samedi 24 mai 2014

Négociation Intéressement 2014-2016 (23/05/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la négociation Intéressement 2014-2016 du 23/05/2014.




mardi 20 mai 2014

Laurent Berger présente les enjeux du congrès de Marseille

Le 48e congrès de la CFDT se déroulera à Marseille du 2 au 6 juin 2014. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, expose les enjeux de ce moment phare dans la vie de l'organisation.



samedi 10 mai 2014

La cotisation syndicale réduit l’impôt pour tous les adhérents

Pour la déclaration 2014 des revenus 2013, tous les syndiqués bénéficient d’un crédit d’impôt de 66% de leur cotisation*.

Exemple :
Le salarié imposable qui perçoit un revenu mensuel de 2 000 € paie une cotisation CFDT de 15 €. Grâce au crédit d’impôt, elle ne lui coûte que 5,10 €.
Le salarié non imposable qui perçoit un salaire de 1 000 € s’acquittait jusqu’ici d’une cotisation de 7,50 €. Grâce au crédit d’impôt, il verra desormais sa cotisation réduite à 2,55 €.



* La cotisation syndicale des adhérents à la CFDT est égale à 0,75 % de leur salaire net.

CE GCA (18/04/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu du CE du 18 avril 2014 .


lundi 5 mai 2014

CR Réunion Négociation Accord d’intéressement (05/05/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la 3eme réunion sur la négociation "accord d'intéressement" qui s'est tenue ce jour.

"Notre pays se nourrit du pessimisme, du déclin et alimente son propre sentiment d'impuissance"

Invité hier soir de l'émission "Tous Politiques" sur France Inter et France 24, j'ai longuement expliqué quel est notre rôle de syndicalistes et notre façon de le vivre à la CFDT. Notre bilan avec les résultats que nous obtenons pour les salariés doivent être mieux connus.


mardi 29 avril 2014

Comité d'Entreprise Européen (08/04/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu du Comité d'Entreprise Européen du 8 avril 2014.


mercredi 16 avril 2014

Plan d'économies : les plus modestes doivent être protégés

Les mesures du plan d'économies de 50 milliards d'euros ont été détaillées par le Premier ministre le 16 avril. Pour la CFDT, les plus modestes sont insuffisamment protégés.

À la sortie du conseil des ministres du 16 avril, le Premier ministre a exposé le détail du plan d’économies de 50 milliards d’euros destiné à réduire le déficit public. « Cet effort ne doit pas peser sur les plus modestes, porter atteinte à la cohésion sociale ou compromettre la reprise de croissance qui s’annonce », prévient la commission exécutive de la CFDT dans un communiqué en réaction aux annonces de Manuel Valls. La piste d’un salaire minimum inférieur au Smic, évoquée par le président du Medef, a été écartée, à la grande satisfaction de la CFDT. D’autres points positifs sont à souligner : la poursuite des recrutements dans l’Éducation nationale (60 000 postes en cinq ans, promis en 2012), le maintien des postes dans la sécurité et la justice.

Gel du point d’indice pour une année supplémentaire

Les 50 milliards d’euros d’économies devraient, selon le Premier ministre, se répartir entre l’État et les agences de l’État pour 18 milliards d’euros, les collectivités locales pour 11 milliards et la protection sociale à hauteur de 21 milliards (10 milliards d’euros pris sur les dépenses d’assurance-maladie et 11 milliards sur la gestion sociale). Premier poste touché par ce plan d’économies : la masse salariale de la fonction publique. La poursuite de la baisse des effectifs dans les ministères et les agences de l’État est annoncée. Selon la CFDT, cela ne doit pas se traduire par un coup de rabot généralisé mais par une réflexion sur les missions et les moyens, menée avec les agents et les usagers.

Côté rémunérations dans la fonction publique, le point d’indice sera gelé un an de plus. La CFDT juge cette mesure inacceptable. Bloqué depuis déjà quatre ans, ce fameux point sert à calculer la rémunération de base des agents. Au-delà de la question du pouvoir d’achat, le gel du point témoigne du manque de reconnaissance du travail des agents et de leur implication dans le service public. Les règles de l’avancement des agents ne sont en revanche pas modifiées.

Des prestations sociales gelées jusqu’à la fin 2015

Habituellement révisées en fonction de l’inflation, les prestations sociales seront gelées jusqu’en octobre 2015, à l’exception des minima sociaux. La CFDT demande que les revalorisations soient effectuées aux dates convenues. « Les mesures d’économies, bien que nécessaires, ne doivent pas peser sur les plus pauvres », indique la commission exécutive de la CFDT. Les basses pensions ne sont pas assez protégées, le maintien de la revalorisation du minimum vieillesse est une mesure insuffisante. La CFDT souhaite une protection de toutes les retraites inférieures au Smic. Quant au retour à l’équilibre des comptes de l’Unédic, exigé par Manuel Valls d’ici à 2017, il ne peut se produire que par la reprise de l’emploi. Il est hors de question de réduire les droits des chômeurs, estime la CFDT.

vendredi 11 avril 2014

Négociations à Groupama : une valse à trois temps

À la demande des employeurs, les partenaires sociaux ont entamé en janvier 2014 une ambitieuse négociation relative à l'Accord National Groupama (ANG).

La FGA-CFDT, prudente et déterminée, avait indiqué dès la CNN (Commission Nationale de Négociation) du 8 janvier, qu'elle préférait parler de "toilettage de l'ANG" et non d'une modification en profondeur de l'accord signé en 1999. En effet, pour notre organisation il convenait de faire évoluer des éléments qui se trouvaient en décalage suite à différentes évolutions législatives (période d'essai, indemnités en cas de rupture conventionnelle, report des congés durant la maladie, heures de délégation pour les administrateurs salariés). Il était également important pour la CFDT de définir précisément quelques notions nébuleuses telles que les "raisons professionnelles particulières" mises en avant par certaines directions pour refuser des augmentations individuelles et d'inscrire dans l'ANG des dispositions relatives à la valorisation du parcours syndical et aux droits des mandatés CHSCT.

Les employeurs avaient pour leur part inscrit à l'ordre du jour des négociations 2014 des sujets sur l'exercice du droit syndical, la rémunération, le contrat de travail, le temps de travail, les congés et la protection sociale complémentaire.

Dès le début des négociations, les représentants de l'UDSG (Unité de développement social Groupama) sont restés évasifs et n'ont pas souhaité définir ce qu'ils entendaient réellement mettre derrière des notions aussi importantes que temps de travail, rémunération, prévoyance.

Le manque de transparence sur l'organisation de la négociation et l'absence de lisibilité des positions prises lors des premières réunions par le Directeur des Relations Sociales, responsable de la délégation UDSG, laissaient présager de discussions difficiles.

Lors de la CNN du 25 mars dernier, la délégation employeur n'a pas apporté aux organisations syndicales de garanties sur l'organisation de la négociation ni sur la nécessaire loyauté du dialogue social. Elle s'est notamment refusée à définir ses positions sur les sujets les plus impactant pour les salariés. Après quelques minutes d'une discussion pour le moins houleuse et stérile, les employeurs profitaient d'un incident de séance pour quitter la CNN en indiquant qu'ils entendaient suspendre la négociation.
Suspension confirmée le 4 avril par le Directeur des Ressources Humaines Groupe qui a expliqué aux responsables des organisations syndicales représentatives que les employeurs n'avaient pas (ou plus) la volonté de modifier l'ANG en profondeur mais d'y apporter des correctifs à minima pour coller aux différentes évolutions législatives et juridiques. Des propositions dans ce sens devraient nous être faites pour une reprise des travaux prévus en juin 2014.

Lors de l'entrevue du 4 avril, la FGA-CFDT a affirmé que les organisations syndicales n'avaient pas demandé une refonte de l'ANG mais juste un toilettage sur quelques points précis et que seul les employeurs avaient souhaité refondre en profondeur le statut des salariés. Nous avons également indiqué avoir le sentiment que les employeurs avaient eu la volonté de mettre à mal l'ANG. Il est en effet fort à parier que certains dirigeants d'entités adhérentes à l'UDSG auraient aimé pouvoir profiter des difficultés économiques du groupe pour remettre en cause l'ANG qu'ils jugent trop protecteur et trop coûteux.

Du fait de la détermination des organisations syndicales exprimées lors des CNN de janvier, février et mars 2014, de la tension sociale perceptible dans un certain nombre d'entités et de l'attachement des salariés du pôle mutualiste à leur statut, l'UDSG a choisi de faire machine arrière.

La CFDT reste mobilisée pour améliorer le droit des salariés, pour faire évoluer certaines dispositions de l'ANG devenues désuètes et n'acceptera pas une quelconque remise en cause du statut des 17500 salariés du pôle mutualiste de Groupama.

jeudi 10 avril 2014

Discours de politique générale, des orientations qui peuvent répondre aux défis, des questions lourdes qui demeurent

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a tracé les lignes directrices de son action à venir :

- l’emploi en redressant la compétitivité de notre économie, en mettant en œuvre le pacte de responsabilité, en faisant de la transition énergétique un objectif stratégique ;
- la justice sociale et le pouvoir d’achat ;
- … en inscrivant son action dans le cadre européen.
Pour la CFDT, ces orientations répondent aux principaux défis à relever. Le Premier ministre conforte le pacte de responsabilité et prend en compte le relevé de conclusions signé au mois de mars par les syndicats et le patronat.

Mais au-delà de ces engagements généraux, beaucoup de questions demeurent : quelles modalités et trajectoires de financement de ces politiques ? Quel suivi des engagements du patronat à travers l’observatoire des contreparties ? Quelle politique vis-à-vis des agents des fonctions publiques ?

Des mesures en faveur du pouvoir d’achat étaient attendues. Mais les allègements de cotisations sociales annoncés peuvent déstabiliser le financement des protections sociales et les droits des salariés. La CFDT attend du gouvernement qu’il engage une concertation approfondie avec les partenaires sociaux afin d’assurer la pérennité des droits et de leur financement.

Concernant la baisse des dépenses publiques, la CFDT demande des précisions et sera vigilante. En effet, s’il convient de mieux organiser le système de soin et de maîtriser les dépenses de santé, l’annonce de 10 milliards d’euros d’économies dans ce domaine inquiète la CFDT.

Sur l’ensemble de ces sujets et notamment sur les prestations sociales, la CFDT interpellera le Premier ministre.

Les objectifs ambitieux fixés par le Premier ministre en matière de réforme de l’organisation territoriale impliquent d’importantes évolutions des structures et des organisations. Elles impacteront de nombreux salariés et fonctionnaires. La CFDT sera exigeante et vigilante sur l’emploi, l’organisation, les conditions de travail et la qualité de l’action publique.

Le Premier ministre a souligné dans son discours le rôle du dialogue et la place des partenaires sociaux. La CFDT attend que cela se traduise dans les faits.

mercredi 9 avril 2014

“Sur les économies, tout nous inquiète”

Invité de France Inter le 9 avril 2014, Laurent Berger revient sur le discours de politique général du Premier ministre Manuel Valls : pacte de responsabilité, économie de 50 milliards des dépenses publiques, pouvoir d'achat.


L'invité de 7h50 : Laurent Berger par franceinter

lundi 7 avril 2014

Travail: concilier vies privée et professionnelle, un casse-tête pour un salarié sur trois

31% des salariés disent avoir du mal à harmoniser leur vie personnelle avec les exigences de leur travail et 19% souffrent d'une maladie chronique. 

Concilier vie professionnelle et personnelle serait un vrai problème pour près d'un tiers (31%) des salariés, selon les résultats du baromètre 2013 sur la santé et le bien-être au travail de l'assureur Malakoff Médéric, relayé ce lundi par RTL. Un chiffre qui a augmenté de 4% par rapport à la précédente enquête.

Dans le détail, d'après cette enquête, les plus touchés par cette difficulté seraient les cadres (35%), ainsi que les salariés ayant un proche dépendant à leur charge (44%).

Par ailleurs, 29% des salariés se disent plutôt insatisfaits de leur qualité de vie au travail. Selon l'assureur, "l'organisation du travail" peut expliquer ce chiffre, puisque 70% des salariés disent avoir un travail haché (12% de plus qu'en 2009). Les salariés qui ont vécu une restructuration ou une réorganisation sont, sans surprise, plus stressés que les autres (55% contre 44%) et moins nombreux à se déclarer heureux de se rendre au travail (59% contre 75%).

Chaque salarié prend en moyenne 35 jours d'arrêt maladie par an
Autre enseignement de taille de cet étude: un salarié sur cinq (19%) souffre de maladie chronique. Chez les plus de 50 ans, ce taux atteint même les 29%. Un salarié sur trois s'est ainsi arrêté de travailler au moins une fois en 2012: un chiffre relativement stable par rapport à 2010 et 2011.

Les arrêts maladie les plus fréquents sont ceux de un à trois jours (41%), devant ceux de quatre à neuf jours (29%). La moyenne annuelle par salariés atteint les 34,7 jours par an.
Dans une entreprise de 1.000 salariés, "les arrêts maladies représentent en moyenne l'équivalent de 40 temps plein", précise l'assureur Malakoff Médéric.

Pour améliorer leur santé, les salariés attendraient d'ailleurs davantage d'aide de... leur entreprise: les aider à pratiquer plus d'exercice (61%) et leur offrir un meilleur dépistage des maladies graves (44%).

www.latribune.fr

mardi 1 avril 2014

CE GCA (19/03/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu CFDT du CE du 19/03/2014.

vendredi 28 mars 2014

Coucou me revoilou !

C'est le titre d'un album de Michel Polnareff (1978)... C'est aussi le commentaire que nous inspire la lecture d'un article des Echos du 28/03 dans lequel nous apprenons que Jean AZEMA vient d'être nommé, par le Groupe Wendel , administrateur de la division assurances de Saham...
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203402382663-wendel-tourne-la-page-des-annees-de-turbulences-660355.php

jeudi 27 mars 2014

"Ce n'est pas au moment où les chômeurs sont les plus en difficulté qu'il faut baisser leurs droits,"

"Ce n'est pas au moment où les chômeurs sont les plus en difficulté qu'il faut baisser leurs droits," a rappelé Laurent Berger sur RTL ce matin.
L'accord assurance chômage signé ce lundi par la CFDT reflète cette volonté: "Le nombre de seniors au chômage augmente: nous avons pris une une mesure pour que les entreprises arrêtent de se défausser sur l'assurance chômage en mettant dehors leurs seniors."


Laurent Berger : "La situation de l'emploi est... par rtl-fr

mardi 25 mars 2014

CNN (25/03/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la (courte) réunion de négociation Accord National Groupama du 25/03/014.

Prime d’intéressement 2013

Diffusion aux adhérents CFDT d'un décryptage sur le montant de l’intéressement 2013.


lundi 24 mars 2014

Comité de Groupe (19/03/2014)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu du Comité de Groupe du 19/03/2014

dimanche 23 mars 2014

C'est prouvé, être heureux au travail améliore la productivité

Plus un employé est heureux, plus il est efficace dans son travail. Ce n'est pas une surprise, mais c'est ce que démontre une nouvelle étude menée par le département d’économie de l'Université de Warwick, au Royaume-Uni. En réalisant un certain nombre d'expériences, dont les résultats vont être publiés dans le Journal of Labor Economics, l'équipe de chercheur a déterminé que le fait d'être heureux augmentait la productivité de près de 12%.

En tout, ce sont 700 participants, divisés en plusieurs groupes, qui se sont prêtés au jeu de différentes expériences. Alors que l'un des groupes s'est vu offrir du chocolat et des fruits, un autre a pu regarder un clip comique. D'autres participants ont été amenés à se confier sur les événements tragiques qui les avaient récemment affectés (disputes familiales, deuil...), et de déterminer si cela avait eu un impact sur leurs niveaux de productivité au travail.
Les sujets ont ensuite été soumis à des tests chronométrés de mathématiques. Résultat: dans l'ensemble de l'échantillon, ceux qui avaient pu manger du chocolat ou qui avaient regardé le clip comique ont enregistré la performance la plus rapide et environ 10 à 12% de meilleures réponses que les autres. L'étude a également révélé l'effet inverse: les sujets qui avaient de bonnes raisons de se sentir malheureux ont moins bien réussi le test.

Travailler mieux et plus vite

"Des entreprises comme Google investissent davantage dans le soutien des employés, et le résultat, c'est que ces derniers étaient globalement satisfaits", explique Andrew Oswald, l'un des directeurs de recherche. "Pour Google, cette satisfaction a grimpé de 37%, ils savent très bien ce qui est en jeu. Dans des conditions contrôlées scientifiquement, rendre les salariés plus heureux est vraiment rentable."

"La dynamique semble être la suivante : les employés font un meilleur usage du temps dont ils disposent, c'est-à-dire en augmentant la vitesse à laquelle ils peuvent travailler sans sacrifier la qualité", ajoute son collègue Daniel Sgroi.

Quel impact concret de ces conclusions en entreprise? Selon les auteurs de l'étude, la question avait été anticipée. Ils expliquent ainsi que l'expérience du chocolat et des fruits a été réalisée car ce sont des petites récompenses qui sont faciles à reproduire dans le monde réel.

http://www.huffingtonpost.fr/

vendredi 21 mars 2014

Elections à Groupama Grand Est

Nous venons de recevoir les résultats des élections CE à Groupama Grand Est, collège "employés", collège "cadres"; titulaires et suppléants.

Avec un score de 41.04 %, la CFDT (qui gagne plus de 6 points par rapport au dernier scrutin) devient la première organisation syndicale à GGE !




Félicitations à l'ensemble des militant(e)s CFDT de Groupama Grand Est qui ont fait un travail énorme !

jeudi 20 mars 2014

La Formation à la CFDT : former pour changer

La formation est au cœur de l'action de la CFDT, de ses origines en 1919 jusqu'à nos jours. La formation syndicale permet de changer la société. Ce film retrace son histoire et en rappelle ses fondement toujours aussi pertinents aujourd'hui.


Le Benchmark n'est pas en soi une atteinte à la santé des salariés

Selon la Cour d’appel de Lyon, le « benchmark »  n’est pas, en lui-même, créateur d’une souffrance au travail. Aussi, il ne doit pas faire l’objet d’une interdiction générale. C’est l’application qui en est faite par l’entreprise qui peut éventuellement compromettre la santé et la sécurité des salariés et qui doit alors être condamnée. Cour d’appel de Lyon, 21.02.14, n° 12/06988.

 Le « benchmark » est un mode d’organisation de travail basé sur la performance. Ce système permet à l’employeur d’évaluer les salariés en les mettant en concurrence.  

Un  jugement du TGI de Lyon avait fait grand bruit en sommant une entreprise d’un secteur bancaire de mettre fin à son organisation du travail fondée sur le « benchmark ». En effet, ce système avait été jugé compromettant pour la santé et la sécurité des salariés, en évaluant continuellement la performance des commerciaux par une comparaison permanente entre leurs résultats. Ce  jugement avait été analysé comme la fin du « Benchmark ».

LE «BENCHMARK» EST-IL CONDAMNABLE EN SOI ?

Quelques années plus tard, la Cour d’appel a dû répondre à la question suivante: le « benchmark » est-il condamnable en soi?

Dans son arrêt du 21 février 2014, la Cour d’appel infirme le jugement du TGI en décidant que « la mise en place de l’outil de pilotage « benchmark » basé sur la performance n’est pas, en lui-même, créateur d’une souffrance collective au travail ». C’est l’application qui en est faite dans l’entreprise qui peut éventuellement compromettre la santé et la sécurité des salariés et qui doit alors être condamnées.

Aussi, la Cour d’appel reconnait qu’entre fin 2007 et 2012, l’application de ce mode d’organisation dans l’entreprise « a causé  une souffrance collective réelle aux salariés (…) l’employeur, dans l’exercice de ses fonctions a pris des mesures et de gestion et d’organisation du travail qui ont compromis la santé et la sécurité des salariés». La Cour condamne l’entreprise à des dommages et intérêts pour cette période.

En revanche, à compter de 2013, la Cour d’appel reconnait que l’employeur a apporté des correctifs nécessaires à l’outil de pilotage «benchmark ». Par exemple, les salariés n’ont plus accès aux résultats de leurs collègues, ils ne sont plus comparés avec le meilleur des collègues, mais par rapport à une médiane, le calcul de la rémunération variable est modifié et des formations sont mises en place au niveau des commerciaux et des managers. Aussi, la Cour d’appel a décidé que l’employeur était autorisé à en poursuivre la mise en œuvre dans ces nouvelles conditions.  

Pour la Cour d’appel, le benchmark ne doit donc pas  faire l’objet d’une  interdiction générale. Tout va dépendre de la mise en place de cet outil. La Cour d'appel donne, à travers cet arrêt, quelques conditions nécessaires pour que le  benchmark puisse être appliqué de manière à préserver les salariés de troubles psychosociaux (voir ci-dessus). A contrario, sans ces conditions, l’application du benchmark serait condamnée.

 A noter : A notre connaissance, aucun pourvoi en Cassation n'est encore déposé. 

samedi 15 mars 2014

Pacte de responsabilité : la CFDT signe le relevé de conclusions

 Le Bureau national de la CFDT a voté à l’unanimité la signature du relevé de conclusions du pacte de responsabilité.
De longues heures de discussion sur le pacte de responsabilité auront été nécessaires pour aboutir à un relevé de conclusions. La CFDT estime avoir obtenu la réponse à ses attentes.


La deuxième réunion des partenaires sociaux sur le pacte de responsabilité, le 5 mars, a abouti à un relevé de conclusions. CFDT, CFTC et CFE-CGC ont donné un avis favorable, renvoyant la décision de signer le document à leurs instances (le Bureau national des 12 et 13 mars pour la CFDT). « La CFDT est restée intransigeante sur ses objectifs d’obtenir des engagements chiffrés, des engagements sur l’emploi, des engagements sur l’investissement et surtout des engagements contractualisés dans les branches », a indiqué la secrétaire générale adjointe de la CFDT, Véronique Descacq, estimant avoir atteint les objectifs du mandat de la délégation CFDT*.

Point d’équilibre

Il aura fallu de longues heures de discussion aux partenaires sociaux pour trouver le point d’équilibre entre les trois organisations patronales et les trois organisations syndicales prêtes à prendre le pari du pacte de responsabilité. « Cela a été compliqué entre les organisations patronales, cela a été compliqué entre organisations syndicales », a admis le négociateur du Medef, Jean-François Pilliard.

Le patronat, CGPME en tête, refusait tout engagement chiffré en contrepartie du pacte. « Un relevé de conclusions au niveau national interprofessionnel a pour objet de poser un cadre, une méthode de travail, une incitation à discuter au niveau des branches et des entreprises, pas à fixer d’engagements chiffrés », a poursuivi Jean-François Pilliard.

Objectifs quantitatifs et qualitatifs par branche

Au final, le relevé de conclusions prévoit, « dès lors que la trajectoire de baisse des prélèvements sociaux et fiscaux sera précisément définie par les pouvoirs publics », que les branches professionnelles mèneront « des discussions aboutissant à un relevé de conclusions signé ou des négociations en vue d’aboutir à un accord » pour définir « des objectifs quantitatifs et qualitatifs ». Ceux-ci porteront sur l’emploi (recrutement, création, maintien) avec une attention particulière portée aux jeunes et aux seniors. Ils concerneront aussi la montée en compétences et en qualification des salariés, que les branches prendront en compte dans leurs négociations sur les classifications.

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, la consultation du comité d’entreprise sur les orientations stratégiques inclura le pacte de responsabilité. Les entreprises sont par ailleurs invitées à ouvrir des négociations sur la qualité de vie au travail.

Trajectoire conjointe des allègements et des engagements

« Avant la fin 2014, chaque branche définira les critères, les modalités de suivi et d’évaluation des objectifs qu’elle s’est fixés », indique le relevé de conclusion. « La trajectoire des allègements devra être cohérente avec la trajectoire des engagements », s’est félicité la chef de file de la délégation CFDT.

« La CFDT a obtenu ce qu’elle demandait. Il appartient désormais au Bureau national de se prononcer », a indiqué Véronique Descacq. Pour la secrétaire nationale, le relevé de conclusions « n’est qu’un premier pas. Reste tout le travail avec l’État sur le financement de la protection sociale », avant la prochaine date butoir de la conférence sociale.

aseigne@cfdt.fr