jeudi 31 janvier 2013

Bilatérale !...


Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu CFDT de la bilatérale CFDT / UDSG du 24 janvier 2013 à Groupama (Paris)

mardi 29 janvier 2013

Revue de presse (29/01/2013)

Un voilier cédé, de l'espionnage dans le bricolage, point de situation chez Renault, une auto-délocalisation et les risques du télétravail... 
Diffusion aux adhérents CFDT d'une revue de presse sélective.




lundi 28 janvier 2013

Elections Groupama Nord-Est : la CFDT obtient 66,41%

Élections des instances représentatives du personnel à Groupama Nord-Est du 25 janvier 2013, 

Inscrits : 1171 électeurs
Votants : 822 (70,19%)


Nouvelle audience syndicale :

CFDT : 66,41% (+ 2,86%)
Unsa : 20,26% 
Cgc : 13,33% 





Félicitations à toute l'équipe de la CFDT de Groupama Nord Est pour cet excellent score.

dimanche 27 janvier 2013

Chambres d'agriculture : Comment voter ?


1. Prendre la liste CFDT











2. Mettre la liste CFDT dans l'enveloppe de scrutin bleue
Vous rabattez le volet à l'intérieur de  l'enveloppe. Il est inutile de la coller.



3. Mettre l'enveloppe de scrutin dans l'enveloppe retour
Cette enveloppe est pré-adressée à la préfecture et comporte au dos :

4. Signez l'enveloppe de retour

5. Fermez et coller l'enveloppe de retour

6. Envoyer l'enveloppe de retour avant le 31 janvier 2013


Les enveloppes de retour non signées, ou non collées ne seront
pas prise en compte.

mercredi 23 janvier 2013

21 décembre : la suite...

Le vendredi 21 décembre dernier, l'ensemble des organisations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, UNSA et CFTC) de Groupama Centre Atlantique appelait les salariés à cesser le travail, de 9 heures à 12 heures. Vous avez répondu massivement à cet appel. 

Le nombre de grévistes a permis de créer un véritable rapport de force

A Niort, une délégation de l'intersyndicale a été reçue par le Directeur Général, Pierre CORDIER, le Président du Conseil d'Administration de GCA, Michel BAYLET, et le DRH, Olivier DUMARTY.

Les représentants syndicaux ont fait part du mécontentement des salariés confrontés à une baisse du pouvoir d'achat, à une dégradation des conditions de travail, à un manque de visibilité sur la réorganisation du technique et du commercial, sur le devenir de l'entreprise, des sites, des emplois.   Nous avons également dénoncé l'inexistence de la concertation et les difficultés du dialogue social. Nous avons mis en exergue le manque de sérénité de la gouvernance de notre entreprise qui donne l'impression que personne ne dirige et ne prend les décisions. 
Concernant le maintien du pouvoir d’achat, M. CORDIER a répondu que l'entreprise, qui va annoncer de très mauvais résultats, ne pouvait accéder à la demande des organisations syndicales. Ce sera donc zéro en augmentation collective. Pour les augmentations individuelles, le minimum conventionnel, 0,7% de la masse salariale, sera appliqué. Sur nos autres revendications et sur nos remarques relatives à notre entreprise, à son organisation et à ses salariés, M. CORDIER a indiqué qu'il allait réunir ses directeurs et nous proposer une date de rencontre. 
  
Rendez vous est pris pour le 04 février 2013

Lors de cette rencontre, nous revendiquerons : 
- Le maintien du pouvoir d’achat. 
- Un audit indépendant sur APOGEE et OPC et leurs impacts sur les conditions de travail.
- L’ouverture d’une négociation sur les conditions de travail.
- Le respect des accords signés par les partenaires sociaux. 

Les organisations syndicales attendent de la direction un engagement ferme sur ces points.

CE GCA (17/01/13)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu du CE GCA du 17 janvier dernier.

lundi 21 janvier 2013

Branche et vous (01/2013)

Point sur la situation du Groupe, la gouvernance, la Formation Professionnelle et le Comité d'Entreprise Européen...
Diffusion aux adhérents CFDT du bulletin "Branche et vous : Groupama".

vendredi 18 janvier 2013

"Je n'ai pas à m'excuser..."


Dans une interview accordée au Monde daté du 19 janvier 2013, Laurent Berger renvient sur la signature par la CFDT de l'accord sur la sécurisation de l'emploi.


L’accord que la CFDT vient de décider de signer, est-il emblématique du réformisme syndical que vous défendez, quand d’autres y voient du social-libéralisme ?
Il y a tellement de mots tabou que bientôt, on n’aura plus que 20 mots pour parler du monde du travail et d’économie dans ce pays, cela commence à me fatiguer ! Ce qui est important c’est la réalité vécue par les gens. Les organisations syndicales ont la responsabilité de changer la vie des salariés. Je n’ai pas à m’excuser de leur apporter du plus ni d’avoir encadré la flexibilité dans les entreprises, qui aujourd’hui est à la fois sauvage et omniprésente.
Au minimum, l’accord est équilibré, moi je trouve qu'il est ambitieux ! Il ne résulte pas d’un troc, mais marque une nouvelle articulation entre l’économique et le social dans l’entreprise et sur le marché du travail. En ce sens, il perturbe certains repères. Dans une période de crise, les partenaires sociaux ont su se mettre d’accord sur un compromis structurant à moyen terme. C’est nouveau pour le dialogue social.

L’accord prévoit des mesures de flexibilité immédiate et renvoie les mesures de sécurisation à plus tard. N’est-il pas de ce fait difficile à défendre ?
Mais pas du tout. Les flexibilités dont vous parlez sont encadrées par des accords majoritaires dans les entreprises ou par un renvoi à la législation actuelle ou à l’administration. Les droits nouveaux pour les salariés sont parfois renvoyés à la négociation, mais effectifs. Au 1er janvier 2016, tous les salariés auront une mutuelle payée par l’employeur au mois à 50 %. Les droits rechargeables pour les chômeurs sont aussi inscrits en tant que tels.

Le fait que l’accord ait été salué à la fois par l’OCDE, par le Wall Street journal, par le Financial Times, peut-être demain par la FMI, n’est-ce pas parce qu’il fait la part trop belle à la flexibilité ?
La flexibilité existe aujourd’hui : c’est du temps partiel imposé à outrance sans organisation du travail, ce sont des contrats de précaires à ne plus savoir qu’en faire. Le débat sur les accords de compétitivité-emploi est surréaliste. Toutes les organisations syndicales en ont signé dans les entreprises sans aucun cadre juridique. Aujourd’hui que dit l’accord sur ce sujet ? Qu’il faudra une difficulté conjoncturelle avérée, un diagnostic économique préalable, un accord majoritaire à 50% qui ne pourra pas dépasser deux ans et demandera les mêmes efforts aux patrons et aux actionnaires, il devra comporter une clause de retour à meilleure fortune et maintenir l’emploi.

Certains élus socialistes veulent à tout prix maintenir leur droit à amendements lors de l’examen du projet de loi transcrivant l’accord. Comment les choses vont-elles se passer ?
Je souhaite que le contenu du projet de loi soit discuté avec les signataires, puis avec les non signataires, avant d’être envoyé au Conseil d’Etat. Le droit à amendements existe mais dans le respect du texte et de son équilibre. Il existe des marges de discussion sur des précisions utiles. Je pense notamment aux modalités de désignation des représentants des personnels dans les conseils d’administration des grandes entreprises. La reprise de sites rentables, que le patronat n’a pas voulu négocier, doit être traitée, mais dans un autre texte.

L’annonce des 7 500 suppressions d’emploi chez Renault n’est-elle pas particulièrement mal tombée ?
Cette annonce est maladroite. Nous sommes dans un long processus de négociation, qui va seulement entrer dans le vif du sujet. Je fais confiance à l'équipe CFDT pour la mener à bien et prendre la bonne décision.

Vous avez décidé de signer cet accord avec deux organisations minoritaires. N’allez-vous pas vous retrouver trop isolé ?
Seuls ceux qui ne font rien, ne prennent pas de risque ! La CFDT n’est pas isolée. Il existe un camp réformiste dont elle fait partie. Mais je respecte la diversité syndicale et je ne veux pas creuser nos divergences. J’ai d’ailleurs appelé Jean-Claude Mailly pour le prévenir que nous nous engagerions sur l’accord.

La CGT estime que cet accord contient « des reculs sociaux dictés par le Medef ». Etes-vous en nouveau en rupture avec cette organisation ?
Il y a clairement une bipolarisation du syndicalisme sur ce sujet. Rien ne dit qu’elle sera durable, mais nous avons une conception fondamentalement différente avec la CGT de l’articulation entre la loi et la négociation. Ce n’est pas une surprise : pour nous opposer à un projet, nous parvenons à agir ensemble, en revanche faire des propositions communes et s'engager ensemble c'est plus difficile.

La surtaxation des CDD ne reste-t-elle pas trop marginale pour être dissuasive ?
Les cotisations chômage des CDD de moins d’un mois vont augmenter de 75 % ! Près de 17 millions de contrats précaires vont être taxés plus fortement, ce n’est pas du tout anecdotique. Elle va responsabiliser les chefs d’entreprise, tout en finançant une incitation à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans en CDI.

L’élargissement des mutuelles va encore laisser de côté les étudiants, les retraités et les chômeurs de longue durée. N’est-ce pas dérangeant ?
Il faut faire plus, mais ce n’est pas seulement la responsabilité des partenaires sociaux, mais celle de l’Etat. Ne crachons pas sur le fait qu’on ait fait progresser les droits des salariés au nom du fait qu’il reste encore des progrès à faire pour d'autres.

La CFDT est l’interlocuteur privilégié du gouvernement, François Chérèque est parti diriger Terra Nova. Cette proximité avec le PS n’est-elle pas problématique ?
La CFDT n'est dans les mains de personne. Nous sommes l’interlocuteur privilégié de ceux qui veulent parler. J’ai par ailleurs beaucoup de désaccords avec le gouvernement, comme sur le jour de carence pour les fonctionnaires ou le rétablissement de l’allocation équivalent retraite
François est devenu inspecteur des affaires sociales parce qu’il avait des compétences à faire valoir. Il se voit confier des missions parce qu’il est au service de l’Etat, je ne vois pas où est le problème. Terra nova est un engagement militant et il ne s’exprimera pas sur les questions économiques et sociales pour ne pas me gêner.
  
François Chérèque voulait une réforme systémique des retraites. Vous êtes nettement plus prudent. Pourquoi ?
Ce n'est pas le cas, mais à chaque jour suffit sa peine. La négociation sur la qualité de vie au travail et l'égalité professionnelle est la plus importante dans les semaines à venir. Sur les retraites, attendons de voir ce que le gouvernement a en tête. Il faudra ensuite réfléchir à une réforme d’ampleur.

Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand, Claire Guélaud et Michel Noblecourt

mardi 15 janvier 2013

Commission de suivi CFS (15/01/2013)

Diffusion des préconisations 2013 aux adhérents CFDT




Elections aux Chambres d'Agriculture


Les salariés de la production agricole (collège 3A) ou des groupements professionnels agricoles (collège 3B) éliront en janvier 2013 leurs représentants à la Chambre d’agriculture départementale.



Élus pour 6 ans, ces femmes et ces hommes s’investiront pour que l’avis des salariés soit pris en compte.
La Chambre d’agriculture intervient et délibère dans de nombreux domaines :
- Orientation de la politique agricole ;
- Développement économique et aménagement du territoire ;
- Protection de l’environnement ;
- Formation professionnelle et apprentissage ;
- Services aux exploitations et aux actifs agricoles.

LA CHAMBRE D’AGRICULTURE NOUS CONCERNE TOUS

Les interventions de la Chambre d’agriculture ont de nombreuses conséquences pour les salariés de l’agriculture et de l’agroalimentaire qui sont plus d’un million et demi.
C’est pourquoi, vos futurs élus CFDT défendront avec force au sein des Chambres d’agriculture vos revendications et vos attentes.
Un objectif principal pour la FGA-CFDT : développer l’économie agricole et agroalimentaire pour des emplois de qualité. Cela implique de :
- Mieux organiser les filières agricoles et agroalimentaires ;
équilibrer les relations entre la grande distribution et l’amont agricole et agroalimentaire 
Impulser la recherche et l’innovation ;
- Renforcer les régulations des marchés agricoles à travers la Politique Agricole Commune ;
- Refuser le dumping social en Europe ;
- Instaurer des critères sociaux d’attribution des aides de la PAC pour tirer vers le haut  l’ensemble des pays européens ;
- Maintenir et développer des services publics de qualité avec un maillage territorial en milieu rural ;
- Agir pour protéger l’environnement ;
- Assurer la transition énergétique tout en développant de nouveaux emploi.

"Un texte ambitieux pour les salariés à qui il apporte des droits nouveaux"

Invité de i Télé, Laurent Berger a précisé les avancées pour les salariés contenues dans le texte du 11 janvier, sur lequel le Bureau national de la CFDT se prononcera le 17 janvier.



samedi 12 janvier 2013

« Un texte d'accord ambitieux pour l'emploi et les salariés »


La onzième et ultime séance de négociation sur la sécurisation de l'emploi a débouché sur un accord. Le secrétaire national Patrick Pierron, chef de file de la délégation CFDT, a donné un avis positif. Le Bureau national se prononce les 16 et 17 janvier.

Dans quel état d'esprit la délégation CFDT voit-elle s'achever cette négociation sur la sécurisation de l'emploi ?
Les discussions ont été difficiles tout au long de la négociation. Nous avons dû dépensé beaucoup d'énergie pour arracher, pied à pied, des mesures en faveur de l'emploi et des parcours professionnels des salariés. Nous avons finalement débouché sur un texte d'accord ambitieux qui permettra de lutter contre la précarité et de jouer pour l'emploi.

Quelles sont les avancées de ce texte pour la CFDT ?
Nous sommes entrés dans cette négociation avec la volonté d'obtenir quatre points incontournables, que nous n'avons cessé de réclamer depuis le 4 octobre. Nous voulions la généralisation d'une complémentaire santé pour tous les salariés : l'objectif est atteint. Nous voulions acter le principe de la mise en place de droits rechargeables pour qu'il n'y ait pas de perte de droits à l'assurance-chômage en cas de reprise d'emploi : l'objectif est atteint. Nous voulions encadrer le recours aux temps partiels subis, source de précarité, en particulier pour les jeunes et les femmes : l'objectif est atteint. Nous voulions, enfin, un dispositif pour réduire le recours aux contrats courts : l'objectif est atteint.
Nous avons par ailleurs obtenu d'autres avancées : la création d’un compte personnel de formation tout au long de la vie, l’amélioration de la portabilité de la couverture santé-prévoyance pour les demandeurs d’emploi, l’élargissement des possibilités de formation pour les jeunes en CDD, la création d’une prime pour les demandeurs d’emploi en Contrat de sécurisation professionnelle qui arrivent en fin de droits à l’assurance chômage, l’encadrement favorable aux salariés des accords de maintien de l’emploi.
Par ailleurs, la participation des salariés aux conseils d’administration ou instances dirigeantes des entreprises, avec voix délibérative et le rôle accru des instances représentatives du personnel vont permettre aux représentants du personnel d'être davantage associés en amont des décisions.

Cela veut dire que la CFDT va signer l'accord ?
La décision appartient au Bureau national, qui se réunit les 16 et 17 janvier. Tout ce que je peux dire, c'est que l'état d'esprit de la délégation CFDT à la sortie de cette séance est globalement positif.

Propos recueillis par Aurélie Seigne

jeudi 10 janvier 2013

Sécurisation de l'emploi : « des avancées, des désaccords, des manques »


Les partenaires sociaux sont réunis deux jours pour un dernier round de négociation sur la sécurisation de l'emploi. Le chef de file de la délégation CFDT, Patrick Pierron, s'est dit « déterminé pour essayer de trouver un accord ». Explication des principaux points en discussion.

C'est la dernière ligne droite d'une négociation entamée le 4 octobre. Ce 10 janvier, les partenaires sociaux entament le marathon de la dernière chance pour faire prévaloir le dialogue social à la loi sur la question sensible d'une sécurisation de l'emploi qui combinerait des droits nouveaux pour les salariés et des souplesses supplémentaires jugées indispensables par les entreprises. Si rien n'est encore fait, le secrétaire national Patrick Pierron, chef de file de la délégation CFDT, s'est dit « déterminé pour essayer de trouver un accord ».

Des avancées sur la complémentaire santé...
La veille, la délégation patronale a transmis aux organisations syndicales une nouvelle version de projet d'accord qui « va dans le bon sens », estime-t-il : « Il y a des avancées sur de nouveaux droits pour les salariés, mais elles restent insuffisantes. » La partie patronale a notamment fait un pas en avant sur la généralisation de la complémentaire santé pour tous les salariés : à défaut d'un accord au niveau de la branche, les entreprises auraient obligation d'ouvrir une négociation. En cas d'échec, le projet de texte prévoit un socle minimal s'appliquant à tous les salariés... au 1er janvier 2017. Un calendrier jugé bien trop long pour la CFDT, qui souhaite en outre que le panier de soins défini ne soit pas réservé au seul salarié, mais également à ses enfants. Enfin, « les partenaires sociaux doivent maîtriser la définition de la couverture et la clé de répartition de son financement et le choix de l'organisme », indique Véronique Descacq, secrétaire générale adjointe de la CFDT et membre de la délégation.

… et les droits rechargeables
Autre avancée, selon Patrick Pierron, la question des droits rechargeables à l'assurance-chômage, dont la CFDT a fait l'un de ses points durs. Il s'agit de permettre à un demandeur d'emploi de reprendre un emploi sans perdre le bénéfice des droits acquis auparavant. Jusqu'alors, la délégation patronale conditionnait la mise en œuvre de ce nouveau droit, qui bénéficierait tout particulièrement aux salariés précaires alternant contrats plus ou moins courts et périodes de chômage, à une diminution de l'indemnisation des demandeurs d'emploi afin de ne pas grever le déficit déjà exorbitant de l'Unédic. La question du financement est désormais renvoyée à la négociation de la prochaine convention de l'assurance-chômage, qui devra être conclue d'ici le 31 décembre 2013.

Des rédactions à clarifier
De nombreux points demandent par ailleurs à être précisés, réécrits ou mieux encadrés. C'est le cas sur le temps partiel imposé aux salariés, dont les avancées restent insatisfaisante. Or pour la CFDT, il s'agit d'un point crucial dans la lutte contre la précarité. Cela l'est également en ce qui concerne le titre consacrée à l'information et la consultation anticipée des IRP (instance représentatives du personnel), dans lequel la CFDT a accepté que le délai et le coût de l'expertise puissent être négociés, la loi s'appliquant par défaut. « Sur ce point, la rédaction doit être clarifiée pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté sur le fait que la loi s'applique par défaut », explique Véronique Descacq. Par ailleurs, la CFDT juge problématique de faire financer le droit à l'accompagnement des IRP par un expert, qu'elle a obtenu, par le budget de fonctionnement des IRP, car ce sont précisément les moins bien loties en la matière qui ont le plus besoin d'un éclairage sur l'information économique et sociale mise à leur disposition.
De même, le principe de mobilité interne acté par le projet d'accord, qui permettrait à une entreprise de changer des salariés de lieu et de poste de travail sans passer par un processus de restructuration, ne peut être que négocié, indique la CFDT.

Des points de désaccords...
Le chef de file de la délégation CFDT a par ailleurs souligné les points de « désaccord » qui demeurent. À commencer par le souhait du patronat d'ouvrir aux entreprises de moins de 50 salariés les CDI intermittents, qui alternent périodes travaillées et non travaillées, et les CDI de projet, qui durent le temps d'une mission (9 mois au minimum selon le projet d'accord en débat).

… objets de blocages patronaux
Le patronat conditionne par ailleurs un éventuel accord à des points dont la CFDT a pourtant demandé la suppression : la création d'un délai d'un an avant la mise en œuvre des obligations liées aux effets de seuil de 11 et 50 salariés ; l'institution d'un « bloc de compétences » qui confierait à la seule juridiction administrative les contentieux relatifs aux plans de sauvegarde de l'emploi ; l'affirmation d'un principe de « prévalence du fond sur la forme ».
Un manque : les contrats courts

« C'est sur l'équilibre global du texte et les droits effectifs nouveaux pour les salariés que la CFDT jugera si un accord est possible », a indiqué à plusieurs reprises Patrick Pierron, chef de file de la délégation CFDT. Or pour l'heure, le projet de texte sur la table se démarque surtout par l'absence d'une quelconque ouverture sur la taxation des contrats courts, dont la CFDT a fait un casus belli. Un point que la délégation patronale a jusqu'alors refusé d'aborder, tant le principe attise les désaccords entre grandes et petites entreprises – et donc entre les organisations patronales qui composent la délégation (Medef, CGPME, UPA). « Notre objectif dans cette négociation, c'est d'infléchir le comportement des entreprises et de pénaliser celles qui ne jouent pas le jeu de l'emploi de qualité et du dialogue social, a rappelé le secrétaire national. Si à l'issue de ces deux jours, il n'y a rien sur ce point, il est impensable qu'il y ait un accord. » 

Aurélie Seigne

Revue de presse (10/01/2012)

Fin de programme pour Groupama, un "RAT" dans la boite mail, de la pression sur la sécurisation et tout sur le syndrome de l'hôtesse de l'air...
Diffusion d'une revue de presse aux adhérents CFDT


lundi 7 janvier 2013

Revue de presse (07/01/2013)

Groupama qui continue à vendre, des cadres en forfait Soir & Week end, un dernier round pour la sécurisation de l’emploi et le silence comme méthode de travail...
Diffusion d'une revue de presse aux adhérents CFDT




samedi 5 janvier 2013

"Le patronat doit entendre nos demandes de garanties pour les salariés"


Lors de sa première interview radio de l'année sur France Inter le 4 janvier 2013, Laurent Berger a de nouveau précisé que la CFDT ne signera un accord avec le patronat que le texte apporte de nouveaux droits aux salariés.

Pour voir l'interview, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.dailymotion.com/video/xwgf85_laurent-berger-secretaire-general-de-la-cfdt_news

jeudi 3 janvier 2013

Retour sur la journée du 21 décembre 2012

Le vendredi 21 décembre dernier, toutes les organisations syndicales (CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, UNSA et CFTC) de Groupama Centre Atlantique appelaient les salariés à cesser le travail, de 9 heures à 12 heures. 

Plus de 300 salariés ont fait grève sur l'ensemble des sites

A Niort, une délégation syndicale (Hubert BABAUDOU pour la CFDT) a été reçu par le Directeur Général, Pierre CORDIER, le Président du Conseil d'Administration de GCA, Michel BAYLET, et le DRH, Olivier DUMARTY.

Les représentants syndicaux ont fait part du mécontentement des salariés confrontés à une baisse du pouvoir d'achat, à une dégradation des conditions de travail, à un manque de visibilité sur la réorganisation du technique et du commercial, sur le devenir de l'entreprise, des sites, des emplois. 
Nous avons également dénoncé l'inexistence de la concertation et les difficultés du dialogue social et nous avons mis en exergue le manque de sérénité de la gouvernance de notre entreprise qui donne l'impression que personne ne dirige et ne prend les décisions.

Concernant le maintien du pouvoir d'achat , M. CORDIER a répondu que l'entreprise, qui va annoncer de très mauvais résultats, ne pouvait accéder à la demande des organisations syndicales. Ce sera donc zéro en augmentation collective. Pour les augmentations individuelles, le minimum conventionnel, 0,7% de la masse salariale, sera appliqué.

Sur nos autres revendications (ouverture d'une négociation sur les conditions de travail notamment) et sur nos remarques relatives à notre entreprise, à son organisation et à ses salariés, M. CORDIER a indiqué qu'il allait réunir ses directeurs et qu'il recevra, courant janvier les responsables syndicaux pour apporter des réponses à leurs revendications.

Le nombre de grévistes a permis de créer un rapport de force. 
Merci à celles et ceux qui ont suivi les consignes des organisations syndicales

NO STRESS POUR 2013


Bonne année 2013 de la CFDT ArcelorMittal (Florange)




"Ne vous taisez pas, combattez, luttez, ne laissez pas faire cette classe dominante qui essaie de nous mettre à terre».

Edouard Martin





Cliquez sur les liens ci-dessous  :

http://www.dailymotion.com/video/xwcn01_les-vyux-de-lutte-d-edouard-martin_news

http://www.dailymotion.com/video/xwcqp3_edouard-martin-le-syndicalisme-la-plus-belle-ecole-de-la-vie_news#.UOMZoXd0qZQ