mardi 24 décembre 2013

2013, un an de nouveau droits pour les salariés... grâce à la CFDT !

2013 touche à sa fin... C'est le moment de faire le point sur un an de nouveaux droits acquis pour les salariés !


Retrouvez en infographie les principales avancées obtenues par la CFDT cette année: compté pénibilité pour la retraite, CDI intérimaires, encadrement des licenciements...



Ces nouveaux droits sont le résultat d'un syndicalisme d'engagement et de proposition ! A suivre en 2014...


Cliquez sur l'infographie pour l'agrandir !

dimanche 22 décembre 2013

Je vais bien ne t’en fais pas

Les lecteurs cinéphiles auront reconnu le titre du magnifique film que Philippe Lioret réalisa en 2006 à partir du roman éponyme d’Olivier Adam, film grâce auquel Mélanie Laurent obtint le César du meilleur espoir féminin et Kad Merad celui du meilleur acteur dans un second rôle.

Le Grain à Moudre n’ayant pas vocation à faire de l’ombre à Studio Ciné Live et à Première, nous arrêterons là nos digressions cinéphiliques et nous  nous concentrerons sur notre sujet de prédilection : Groupama qui, avec l’onéreuse contribution de ses dirigeants, nous en fait pourtant souvent… du cinéma.

« Tout va bien ne t’en fais  pas » c’est en substance ce que Thierry Martel déclarait dans un communiqué de presse qui, le 2 août dernier, accompagnait la publication des comptes semestriels. Après avoir connu deux années difficiles qui avaient amené le Groupe à vendre plusieurs filiales et divers biens immobiliers et à supprimer plusieurs centaines d’emplois, la Direction Générale indiquait que Groupama renouait avec les bénéfices grâce notamment à « la mobilisation de toutes ses équipes ».
Ouf nous étions rassurés ! Tant de travail, de modération salariale, de sacrifices ne resteraient pas vains. Bonjour « veau, vache, cochon, couvée ». Salut à toi augmentation salariale ! Tout allait redevenir pour le mieux dans le meilleur des mondes…

Et puis vint la Commission Nationale de Négociation UDSG du mois d’octobre. Sous cette appellation pour le moins énigmatique se cache l’antre du dialogue social dans lequel directions et syndicats se retrouvent pour parler « soussous ».
Tout naturellement les organisations syndicales demandèrent en une belle unanimité que, les bénéfices revenus, les efforts consentis soient en euros reconnus. 
Que nenni répondirent les représentants de l’Union Des Seigneuries Groupées  toujours prompte à faire la sourde oreille quand d’argent il s’agit. 

Pour l’augmentation collective négociée au niveau national ce fut « touche pas au grisbi » mais on nous promis que dans les Caisses il y aurait « du grain à moudre »
On allait voir ce que l’on allait voir… et nous vîmes… les  mêmes « tontons flingueurs » à l’œuvre (détail en page 3). Dans les autres entreprises du Groupe, ce n’est guère mieux, voir plus mal  (résultats des courses dans le prochain n°). 

Puis il y eut l’épisode de la présentation au Comité de Groupe du 5 décembre de la PSO 2013-2015 (Plan Stratégique Opérationnel). Un document fut remis dans lequel nous apprîmes que le DSK avait augmenté son taux de pénétration en Bulgarie (sic, voir encart en page 3) et puis c’est tout. Un contenu indigent, une stratégie à la petite semaine, rien de concret, rien de fédérateur et de motivant. Nous attendions une stratégie novatrice porteuse d’espoir et susceptible d’arrêter l’hémorragie des emplois (le Groupe a perdu 10% de ses effectifs en entre 2011 et 2012). Mais rien, nous attendons toujours. Un vrai désert des Tartares. 

« Tout va bien ne t’en fais pas »… Et pourtant se pose maintenant la question des véritables capacités du Groupe à sortir de ses difficultés, à fabriquer du résultat, à reconstituer durablement ses fonds propres, à atteindre ses objectifs en matière d’obligations réglementées, de marge de solvabilité, à stabiliser le périmètre d’activité sans recourir encore à des destructions d’emplois.

Après des négociations salariales impécunieuses et la présentation d’une stratégie invisible nous sommes en droit d’exiger des instances de gouvernance du groupe et des différentes entreprises qui le composent de mettre en place une véritable stratégie capable d’asseoir la pérennité d’une institution mutualiste plus que centenaire, de redonner du sens au travail des salariés et de faire disparaître du vocabulaire la notion de modération salariale.

Edito du Grain à Moudre n°11, publication de la CFDT GCA  - actuellement en cours de diffusion sur la Caisse Régionale. Si vous souhaitez recevoir notre revue par mail, laissez nous un message ici : cfdtgca@gmail.com

Qualité de Vie au Travail (19/12/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT des documents relatifs à la réunion du 19 décembre 2013, réexamen de l'accord Qualité de Vie au Travail Groupe : compte rendu CFDT, constat CFDT, document DRH Groupe. 
Consternant...

vendredi 20 décembre 2013

CE GCA (16/12/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la réunion du CE GCA du lundi 16 décembre.

jeudi 12 décembre 2013

Comité de Groupe (05/12/2013)

Diffusion du compte rendu CFDT du Comité de Groupe du 05/12/2013 aux adhérents CFDT.

samedi 7 décembre 2013

De (bonnes) nouvelles d'Amaguiz

La CFDT est désormais la première organisation syndicale à AMALINE (Amaguiz).

En effet, après une longue période de déboires avec une direction antisociale (qui perdait son sang froid et) qui favorisait une autre organisation, la CFDT a gagné récemment les élections professionnelles.


Félicitations aux militant-e-s CFDT qui ont mouillé la chemise et ont porté les revendications de la CFDT en mettant en exergue un syndicalisme pragmatique, un syndicalisme de terrain, proche des salariés et leurs préoccupations.


Représentativité :

CFDT = 46,81%
CFE-CGC = 26,95%
CFTC = 26,24%

mercredi 4 décembre 2013

lundi 2 décembre 2013

Travail du dimanche : le rapport Bailly va plutôt dans le bon sens

Remis ce lundi matin à Jean-Marc Ayrault, le rapport Bailly, intitulé "Vers une société qui s’adapte en gardant ses valeurs", prévoit un assouplissement des règles et davantage de cohérence, tout en maintenant le principe du repos dominical.

Il y aura donc bien une loi. Deux mois après la fronde déclenchée par les magasins de bricolage, le rapport Bailly sur le travail dominical plaide en faveur d’un nouveau cadre législatif qui « encadre le dialogue social, et dont le volontariat doit être la clé de voûte ». Un signe encourageant selon la CFDT, qui se dit, forte des plus de 1 800 réponses à son questionnaire, « prête à s’inscrire dans un dispositif de concertation, afin de transformer ce rapport en un projet collectif ». Mais, d’ores et déjà, les préconisations du rapport « cherchent à apporter bon sens, cohérence, simplification, lisibilité et stabilité », résume Hervé Garnier, secrétaire national chargé du dossier. « Il a le mérite de pointer les difficultés actuelles de la législation. »

Dans le détail, le rapport suggère notamment de remettre à plat la cartographie des « zones autorisées à ouvrir avec une loi organisant les modalités de fixation des périmètres et d’octroi des contreparties ». Des compensations, aujourd’hui source d’inégalités de traitement entre les salariés selon le périmètre où ils se trouvent, qui pourraient donc dès 2014 laisser place à une harmonisation à travers le dialogue territorial et social, « tout salarié travaillant dans un commerce ouvert structurellement le dimanche en dehors des commerces alimentaires devra bénéficier d’un régime social de compensation ».

Réaffirmant que « la spécificité du dimanche doit être respectée », le rapport propose cependant de porter de cinq à douze le nombre de dimanches d’ouverture des commerces dans les communes, le nombre maximal de dérogations accordées par le maire passant ainsi de cinq à sept. Les commerçants auraient quant à eux la possibilité de « déroger cinq fois par an à la règle du repos dominical, sous réserve d’une obligation de déclaration préalable auprès du maire », afin selon lui de mieux répondre aux événements rythmant la vie économique (et pas seulement aux fêtes de fin d’année), précise Jean-Paul Bailly. Or, pour la CFDT, « l’accroissement du nombre de ces dérogations au niveau municipal et la liberté totale offerte aux commerçants d’ouvrir cinq dimanches par an ne paraissent pas adaptés au principe de lisibilité qui doit veiller à une absence de concurrence entre les territoires ».

En revanche, les enseignes de bricolage, qui demandaient une dérogation permanente au repos dominical – à l’instar de celle dont bénéficient pour l’instant l’ameublement ou le jardinage – n’ont pas obtenu gain de cause. À terme, le rapport propose d’ailleurs de revenir sur les dérogations octroyées à l’ameublement… « La fin programmée des secteurs admis de plein droit à déroger au repos dominical », se félicite la CFDT.

dimanche 1 décembre 2013

“Pour affronter les problèmes, il faut proposer, construire”

Invité du Grand rendez-vous Europe 1 et iTélé le 1er décembre 2013, Laurent Berger a fait le tour des grands sujets sociaux du moment, notamment, les derniers chiffres du chômage, la réforme annoncée de la fiscalité ou encore la montée du racisme et des populismes.


Le Grand Rendez-vous avec Laurent Berger par Europe1fr

vendredi 29 novembre 2013

CE GCA (14/11/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu CFDT du CE du 14 novembre 2013.

samedi 16 novembre 2013

Négociation Salariale GCA (15/11/2013)

Diffusions aux adhérents CFDT du compte rendu de la première réunion de négociation salariale GCA du 15/11/2013

lundi 11 novembre 2013

“Il faut mettre fin au dumping social et salarial en Allemagne”

Compétitivité, salaire minimum, mini-jobs... Entretien avec Annelie Buntenbach, responsable Europe, marché du travail et politique sociale du DGB, l'organisation qui chapeaute les syndicats allemands.

L’Allemagne est souvent érigée en modèle en France. Avez-vous le sentiment que c’est justifié ?
Sur un certain nombre de points, l’expérience allemande est positive. L’activité partielle a fait ses preuves durant la crise. Cela a permis d’éviter que le personnel des entreprises en difficulté soit mis à la porte. Les gens ont travaillé moins pendant un temps, mais ils ont conservé leur emploi. De la même façon, l’implication des représentants du personnel dans les comités d’entreprise a permis de trouver des solutions adaptées aux difficultés dans de nombreux cas.
En revanche, l’Allemagne n’est pas un modèle concernant les mesures issues de l’Agenda 20101. La compétitivité des entreprises s’est faite avec les salaires comme seule variable d’ajustement. Résultat : travail et pauvreté vont désormais de pair pour nombre de salariés. Sept millions de personnes travaillent pour moins de 8,50 € l’heure, parfois pour 3 ou 4 €. Le clou de cette politique, si je puis dire, c’est la situation dans la filière viande, avec des conditions de travail et d’emploi catastrophiques.

L’une des mesures phares de l’Agenda 2010 a été la création des mini-jobs, ces emplois rémunérés jusqu’à 400 € par mois, sans limite légale de durée de travail, exonérés de cotisations sociales et d'impôt pour les salariés, l’employeur s’acquittant d’une cotisation sociale forfaitaire. Quel est leur impact ?
Les mini-jobs sont une trappe à pauvreté. C’est particulièrement vrai pour les femmes qui occupent ces emplois à plus des deux tiers. À l’épreuve des faits, les mini-jobs ne constituent pas une passerelle vers une activité régulière mais un piège dans lequel les gens tombent, celui de la pauvreté au jour le jour.
Le DGB s’est beaucoup investi dans la campagne des élections législatives en Allemagne qui se sont déroulées  le 22 septembre dernier.

Quel a été le fruit de cet engagement ?
Nous sommes parvenus à imposer un certain nombre de thèmes dans le débat public : la fixation d’un salaire minimum légal, une nouvelle réglementation du travail, la lutte contre le recours abusif au travail précaire, des retraites sécurisées. Nous avons obtenu un large soutien de la population sur ces sujets. Désormais, les responsables politiques n’ont plus d’excuses pour ne pas agir.

Sur la question du salaire minimum, il y a déjà eu des avancées dans les branches. Qu’est-ce que changerait l’instauration d’un salaire minimum légal ?
C’est vrai que des branches ont négocié des salaires minima – dans le bâtiment, la propreté, plus récemment chez les coiffeurs, les tailleurs de pierre, dans le travail temporaire. Cinq millions de travailleurs en bénéficient. Mais cela ne suffit pas ! Il reste trop de zones blanches dans la couverture conventionnelle. En Allemagne de l’Ouest, à peine 60 % des salariés sont couverts ; en Allemagne de l’Est, c’est moins de la moitié. Nous avons impérativement besoin d’un salaire minimum légal pour toucher les outsiders !

Vous avez également dénoncé le recours abusif au travail intérimaire et aux contrats de sous-traitance. Qu’attendez-vous en la matière ?
Il est urgent et indispensable de réguler le recours à ces contrats. Depuis que la branche de l’intérim a négocié un salaire minimum et est encadrée par des règles plus strictes, le recours aux contrats de prestation de services a explosé. Cela permet aux entreprises de payer des salariés, notamment détachés de l’étranger, à des salaires inférieurs et sans couverture conventionnelle, en remplacement des salariés maison. Combattre le recours abusif à ces contrats va nous demander un travail de longue haleine ! C’est sur ce dossier que les entreprises sont les plus récalcitrantes à agir.

Les partenaires sociaux français et allemands ont entamé un travail commun sur la compétitivité. Sur quoi cela peut-il déboucher ?
Il faut rebattre les cartes sur la compétitivité. Raisonner à court terme et sous l’angle des bas coûts nous entraîne dans une spirale infernale. Cela ne permet pas de sortir de la crise et fragmente la société. Il faut innover dans le discours sur la compétitivité et les filières d’avenir. L’enjeu, ce sont les investissements dans la qualification, l’éducation, l’innovation.

Réguler les contrats de sous-traitance, rénover le logiciel de la compétitivité, cela peut-il se faire au niveau national ou faut-il une approche européenne ?
Les deux ! Il faut instaurer en Allemagne des règles raisonnables qui protègent mieux les salariés. Nous revendiquons le principe d’un salaire égal à travail égal. Il y a eu des progrès dans les branches, mais on doit aller beaucoup plus loin pour mettre fin aux recours abusifs à la précarité.

En parallèle, il faut modifier la directive détachement au niveau européen, de sorte que les salariés ne soient pas exploités comme ils le sont aujourd’hui par exemple dans la filière viande. Cela nécessite aussi des contrôles, des règles de mobilité équitables et un droit des salariés détachés à être informés et conseillés. Il faut mettre fin au dumping social et salarial ! Nous allons travailler main dans la main avec nos partenaires syndicaux français et européens pour peser en ce sens dans la campagne des élections au Parlement européen.


 (1) L'agenda 2012, mis en œuvre par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder entre 2003 et 2005, s'est traduit par des réformes structurelles du marché du travail (lois Hartz), de la protection sociale et de la fiscalité pour réduire le coût du travail.

dimanche 10 novembre 2013

Elections GCA : MERCI !

La CFDT et l’UNSA tiennent à remercier les électrices et électeurs de Groupama Centre-Atlantique qui, lors des élections du Comité d’Entreprise, des Délégués du Personnel et du représentant des salariés à la CCPMA, ont porté massivement leurs suffrages sur nos candidat(e)s.

Les listes présentées par nos organisations syndicales obtiennent d’excellents résultats. La CFDT et l’UNSA ont une représentativité de plus de 42%, en progression de plus de 7 points par rapport au scrutin d’octobre 2009.

Vos élus CFDT et UNSA sont à l’écoute de tout le personnel, employés et cadres, sur l’ensemble des sites de GCA et s’engagent à traiter de front et à fond tous les dossiers : de la défense individuelle des salariés à la négociation d'accords collectifs en passant par la gestion des activités sociales et culturelles du CE.

Une communication à destination de l’ensemble des salariés de GCA sera diffusée dans les jours qui viennent.

mercredi 6 novembre 2013

ECOTAXE : la CFDT ne veut pas sacrifier la question de l’emploi en Bretagne

Depuis plusieurs semaines maintenant, les actions se succèdent en Bretagne contre l’application de l’écotaxe au nom de la défense de l’emploi dans l’agro alimentaire et de l’avenir de la BRETAGNE. Pour la CFDT, il est temps de sortir des amalgames et confusions en tous genres. Si l’écotaxe est devenue le symbole des difficultés de l’agroalimentaire, elle n’en est pas la cause mais devient un paravent évitant de traiter les problèmes de fond.

Les principales faillites d’entreprises en Bretagne lui sont antérieures.
Et désormais des milliers de salariés et leurs familles en vivent le drame, directement ou indirectement. C’est insupportable !
Tous les acteurs; patrons, politiques, salariés et organisations syndicales doivent prendre la mesure des changements d’organisation et de production nécessaires pour que l’économie Bretonne se relève. Se cacher derrière la future application de l’écotaxe est grave et irresponsable. Il fallait une suspension pour lever cette ambigüité, elle vient d’être décidée. A chacun de revenir maintenant à l’objectif qui doit nous rassembler : l’emploi en Bretagne, des emplois de qualité, des emplois durables.

Dans l’effervescence du moment, nous voyons aussi un rendez vous incontournable : celui qui s’impose à tous les acteurs bretons de travailler enfin ensemble. Cet engagement ne peut s’affirmer par une manifestation surtout si elle est entachée de violence et d’irrespect comme celle du 26 Octobre. Elle doit au contraire se concrétiser dans des avancées pour les salariés et l’emploi. Les groupes de travail prévus dès la semaine prochaine seront l’occasion d’éprouver la réalité des intentions de chacun. Dans l’agroalimentaire, nous avons la chance que la plupart des sièges sociaux, et les centres de décisions de nos entreprises ou coopératives soient en Bretagne. Assumons nos responsabilités et créons les conditions d’une transformation de l’agroalimentaire breton!

Nous comprenons l’inquiétude, la colère des territoires, des salariés et leur besoin légitime de l’exprimer. Nous ne l’instrumentaliserons pas et n’appelons pas à la manifestation de Quimper. Aux cris indécents des patrons qui ont le plus meurtri et la Bretagne et le corps de leurs salariés, nous préférons la voix des entrepreneurs et des producteurs qui anticipent, agissent, créent de l’emploi et qui pourtant peinent à se faire entendre.

Car notre action est guidée par une seule dynamique;
L’avenir de la Bretagne, l’intérêt des salariés aujourd’hui et demain.

jeudi 31 octobre 2013

CNN Salaires (31/10/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la CNN de ce jour et du tract diffusé devant le siège social rue d'Astorg.


lundi 28 octobre 2013

Négociations salariales tendues au sein du pôle mutualiste de Groupama

Les syndicats de Groupama appellent à un rassemblement, ce jeudi 31 octobre, devant le siège du groupe mutualiste afin de protester contre l'absence de revalorisation salariale proposée par la direction pour 2014.

La colère monte chez Groupama. Suite à une réunion portant sur la revalorisation collective des salaires, organisée le 8 octobre dernier, la direction a fait savoir aux organisations syndicales qu’il n’y aurait pas d’augmentation collective au sein du pôle mutualiste, autrement dit au sein des caisses régionales, Groupama SA et Groupama Supports et Services (G2S).

CINQ PLANS DE DÉPARTS VOLONTAIRES DEPUIS JUILLET 2012
Une décision difficile à accepter pour les syndicats alors que Groupama annonçait, il y a deux mois, avoir renoué avec les bénéfices. «C’est d’autant plus irrecevable que depuis deux ans, les salariés sont confrontés à des conditions de travail compliquées», indique Martial Le Pennec, délégué CFDT. Outre la vente de plusieurs filiales, le groupe a ainsi lancé, entre juillet 2012 et mai 2013, cinq plans de départs volontaires, concernant au final plus de 800 collaborateurs.

NOUVELLE RÉUNION LE 31 OCTOBRE
Afin d’afficher leur mécontentement, les organisations syndicales mobiliseront leurs élus et mandatés devant le siège social de Groupama, ce jeudi 31 octobre, jour où une seconde réunion de négociation sur les salaires est prévue. Pour rappel, depuis trois ans, les commissions nationales de négociations (CNN) au sein du pôle mutualiste se sont toujours soldées par des décisions unilatérales de la direction.  

dimanche 27 octobre 2013

CNN SALAIRES : SINISTRE NEGOCIATION A GROUPAMA

Après avoir connu deux années difficiles, qui ont mené le Groupe à vendre plusieurs filiales, divers biens immobiliers, à désensibiliser le portefeuille des actions stratégiques et à supprimer plusieurs centaines d’emplois, la Direction Générale annonçait, dans le communiqué de presse du 2 août 2013, que Groupama renouait avec les bénéfices grâce notamment à la mobilisation de toutes ses équipes. 

La Direction du Groupe a t-elle de la considération pour ses salariés ou ne sont-ils qu’une « variable d’ajustement »? 

Lors de la réunion du 8 octobre 2013 portant sur la revalorisation collective des salaires, les organisations syndicales espéraient que la Direction reconnaîtrait l'investissement des salariés et le matérialiserait par une augmentation significative. 

Attente logique après une année sans revalorisation collective et dans un contexte de dégradation chronique et persistante des conditions de travail aggravé par des diminutions drastiques d’emplois (plans de départs volontaires dans plusieurs entités et non remplacement des départs dans la quasi totalité des Caisses 
Régionales). 

Douche froide… La direction propose une augmentation collective de : ZERO 

Une décision perçue comme une expression de mépris vis-à-vis des salariés. 

Une seconde rencontre est prévue le 31 octobre 2013. 

Compte tenu du contexte économique et social, les organisations syndicales mobiliseront, dans un premier temps, leurs élus et mandatés en organisant un TINTA…MARRE devant le siège social de Groupama (8-10 rue d’Astorg 75008 Paris) 

le 31 octobre à partir de 9h00 


Les Organisations syndicales Groupama, 25/10/2013.

J'ai adhéré parce que :


mercredi 23 octobre 2013

Election du nouveau bureau au Comité d'Entreprise de GCA

Diffusion aux adhérents CFDT d'une information sur l’élection du nouveau bureau du Comité d'Entreprise de GCA.

mardi 22 octobre 2013

Elections Professionelles Groupama Centre Atlantique : la CFDT en forte progression

Diffusion aux adhérents CFDT d'une analyse détaillée des résultats des élections professionnelles GCA.

En progression de 5,35 points par rapport à 2009, la CFDT a désormais une représentativité de 21,37%  sur Groupama Centre Atlantique.


Autre point positif, un très fort taux de participation : 68,26 % des salariés GCA se sont exprimés (taux en hausse de 7 points par rapport aux scrutins de 2009). 

Merci aux candidates et candidats qui ont porté les couleurs de la CFDT.
Merci aussi aux électeurs qui ont (souvent) fait le bon choix !

Comité de Groupe (10/10/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu CFDT du Comité de Groupe du 10 octobre dernier.

mardi 15 octobre 2013

Réforme des RETRAITES : des avancées supplémentaires sont nécessaires

Le projet de loi sur les retraites a été voté aujourd’hui par l’Assemblée nationale. La CFDT a obtenu plusieurs avancées, qu’elle revendiquait :

- Les étudiants pourront désormais valider deux trimestres de stage en entreprise, à condition de verser une cotisation de 300 euros par trimestre racheté.
- Pour les salariés en fin de carrière toujours exposés à la pénibilité, il sera possible de majorer les droits acquis à ce titre dès l’âge de 52 ans. La CFDT sera vigilante aux décrets d’application qui détermineront la portée de cette mesure.
- Les possibilités de départ anticipé pour carrière longue entre 58 ans et 60 ans seront renforcées par la prise en compte des trimestres acquis au titre de la pénibilité.
Le débat sur le projet de loi s’engage désormais au Sénat. La CFDT maintient ses demandes afin que le texte fasse l’objet d’améliorations significatives. Les efforts demandés doivent être plus équitables et les mesures de justice renforcées.


La CFDT insiste sur les points suivants :

- Pour améliorer rapidement les droits à la retraite des femmes, le calendrier de redéploiement d’une partie des droits familiaux de retraite doit être inscrit dans la loi et s’engager avant 2020. Ces droits doivent bénéficier davantage aux femmes, dès le premier enfant.
- Les retraités modestes doivent être épargnés par le recul de six mois de la date de revalorisation des pensions, en particulier celles et ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté.
- Le projet de loi doit indiquer la poursuite de la réflexion sur une réforme systémique des retraites. L’harmonisation à terme de l’ensemble des régimes du public et du privé est seule à même d’apporter une réponse à la situation des polypensionnés. Elle est conditionnée à un dialogue avec les agents et à un examen de leurs parcours de carrière et rémunérations.

jeudi 10 octobre 2013

Négociations salariales nationales : Bis repetita ?

Après une décennie expansionniste durant laquelle Groupama s’était lancé dans l’acquisition de nombreuses sociétés d’assurances avec comme ambition de devenir un acteur européen incontournable ;
Après la création de Groupama Banque et d’Amaguiz ;
Après de multiples campagnes de communication et des millions d’euros investis dans le sponsoring sportif ;
Après les prises de participations stratégiques dans la Société Générale, Véolia, Bolloré, Saint-Gobain et l’achat de plusieurs milliards d’euros de dettes souveraines, la « première mutuelle de France » faillit connaître fin 2011 les affres de l’adossement et ne dut son salut qu’à l’intervention de l’État.

Après la désensibilisation du portefeuille actions stratégiques ;
Après la vente de plusieurs filiales et de biens immobiliers ;
Après de nombreux plans de départs volontaires, avec une contraction drastique des frais et une baisse des effectifs dans toutes les entités ;
Après une année quasiment blanche au niveau de l’augmentation des salaires, Groupama semble être sorti de la tourmente.

En effet, lors de la présentation des comptes semestriels 2013, le Directeur Général de Groupama, Thierry MARTEL, annonçait que le groupe renouait avec les bénéfices après deux années difficiles et cela grâce à la mobilisation de toutes les équipes.

Lors de l’ouverture des négociations salariales nationales du 8 octobre, la FGA-CFDT, organisation majoritaire à Groupama (40% de représentativité), attendait que la direction reconnaisse cet effort collectif de l’ensemble des salariés qui ont porté à bout de bras leur entreprise auprès des clients et des sociétaires gagnés par le doute et la méfiance.

Douche froide…. La direction propose une augmentation collective indigente :

- 1% du salaire minimum de fonction (SMF qui concerne moins de 10%) des effectifs.
- 0% de revalorisation pour la garantie collective qui concerne les 17 500 salariés du périmètre mutualiste !

Suite au calamiteux épisode de vaches maigres de l’année dernière la négociation salariale revêt pourtant cette année une importance particulière : elle doit redynamiser le contrat social dont l’équité dans les rémunérations est un pilier essentiel et redonner du sens au travail des salariés en reconnaissant leur investissement quotidien et en préservant leur pouvoir d’achat.

À cet effet la FGA-CFDT a revendiqué une augmentation de 3% du salaire minimum de fonction (SMF) et une mesure collective garantie de 2,5% avec un minimum d’augmentation de 65€ par mois pour l’ensemble des salariés.

Une prochaine réunion de négociation se déroulera le 31 octobre. En attendant, la FGA-CFDT ne reste pas inactive. Elle interviendra au Comité de Groupe et dans toutes les entités pour exiger que les employeurs reviennent à la table de négociation avec des propositions décentes. Des contacts ont été pris avec les autres organisations syndicales représentatives de Groupama pour organiser en commun une mobilisation des salariés susceptible de peser sur la suite des négociations.

mercredi 9 octobre 2013

CNN (08/10/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu de la CNN (salaires) du 08 octobre.

Céder une partie de son congé maternité au papa? C'est possible

La Cour de justice de l'union européenne (CJUE) a jugé conforme au droit communautaire une loi nationale qui autorise une mère salariée à céder au père (lui-même salarié) une partie de son congé maternité. CJUE, 19.09.13, Aff. C-5/12.



Suite à la naissance de son fils, un père salarié et affilié au régime général de la sécurité sociale espagnole a demandé à percevoir l’allocation de maternité, fixée par la loi du pays, qui vise à compenser la perte de salaire pour le parent dont le contrat de travail est suspendu par le congé maternité de 16 semaines.

La demande du père salarié portait sur la période de 10 semaines. Les 6 semaines de repos obligatoires étant obligatoirement prises par la mère, immédiatement après l’accouchement.

La sécurité sociale espagnole a refusé de lui accorder ce droit, en affirmant que comme la mère n’était pas affiliée au régime général de sécurité sociale, elle n’était pas titulaire du droit originaire au congé maternité et ne pouvait donc pas le céder au père.

Le père a saisi la juridiction espagnole pour contester la décision de l’organisme de sécurité social, en invoquant une violation de l’égalité de traitement du fait du refus de lui attribuer ce droit au congé dérivé du droit originaire de la mère.

Prise par le doute quant à la conformité de la loi espagnole au regard du droit communautaire, la juridiction espagnole a interpelé la Cour de justice de l’Union européenne.

Les juges européens ont répondu dans un premier temps que le droit de l’Union européenne [1] ne s’oppose pas à une loi nationale qui prévoit qu’une mère non-salariée ne puisse pas céder son droit de congé maternité à père salarié.

Toutefois, dans le cas où la mère et le père se trouvent tous les deux salariés et donc dans une situation juridique comparable, le congé maternité est bien cessible de la mère au père (dans la limite des 6 semaines post-accouchement), sauf à méconnaître le principe d'égalité de traitement. 

[1] Directive européenne 76/207 relative à l’égalité de traitement entre hommes et femmes ; Directive 92/85 sur la mise en œuvre de mesures visant à promouvoir l'amélioration de la sécurité et de la santé des travailleuses enceintes, accouchées ou allaitantes au travail.

« Groupama a revu le plan d’affaires d’Amaguiz »

Philippe Sorret, directeur des filiales France de Groupama, n’élude aucune question, notamment celles portant sur le plan de départ volontaire engagé chez Gan prévoyance et le sort réservé à Amaguiz.

Comment se positionne aujourd’hui Gan Eurocourtage ?
Si les activités Iard ont été cédées à Allianz, Gan Eurocourtage demeure un guichet de choix pour les courtiers en assurance de personnes. Au global, l’entité réalise près de 850 M€ de chiffre d’affaires et distribue ses solutions auprès d’environ 600 courtiers partenaires positionnés sur la protection sociale des chefs d’entreprises et de leurs salariés. L’activité continue de progresser en santé, mais ce sont surtout les segments de la retraite et de la prévoyance qui tirent la croissance. Notre objectif commercial est de clôturer l’exercice avec 50 M€ d’affaires nouvelles, soit un gain net de 5 à 6 % de chiffre d’affaires.

Quelle est votre politique en matière de code courtage ?
Nous avons une politique mesurée d’ouverture de code courtage. Nous préférons travailler régulièrement avec un nombre limité d’acteurs plutôt que de faire des affaires de temps en temps avec une base élargie d’apporteurs. Nous travaillons ainsi avec 400 courtiers actifs en retraite et 150 en collective.

Vous avez récemment lancé une offre "ANI compatible". Quels sont vos objectifs ?
Nous préparons d’ores et déjà l’entrée en vigueur de la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés, prévue au 1 janvier 2016. Nous proposons ainsi notre nouvelle offre dans le cadre des négociations actuellement en cours. Mais nous allons surtout nous efforcer à démarcher les chefs d’entreprises des salariés que nous avons en portefeuille à titre individuel. Il s’agit d’une base de travail prioritaire pour Gan Eurocourtage. Par la suite, nous serons en mesure de proposer aux salariés couverts par leur employeur une surcomplémentaire. Car il y a tout lieu de penser que bon nombre d’entrepreneurs se contenteront du panier de soins minimum tel que défini par la loi. Par contre, nous refuserons de couvrir uniquement le volet complémentaire du salarié si nous n’avons pas le programme de l’entreprise en portefeuille.

L’ANI est donc plutôt bonne nouvelle pour Gan Eurocourtage. Mais qu’en est-il du réseau agents de Gan
assurances ?
Il y a deux cas de figure. Il y a des agents – en gros les trois quarts du réseau – qui se sont plus ou moins spécialisés sur les collectives. Ces intermédiaires sauront rapidement s’adapter à l’évolution du marché et continueront à capter des affaires en collectives. En revanche, il y a environ une cinquantaine d’agents Gan assurances qui avaient fait de la santé individuelle leur grande spécialité. Dans la mesure où ce segment
représente une part significative de leurs encaissements, ils s’inquiètent légitimement du transfert à venir des affaires de l’individuel vers le collectif.

Que comptez-vous faire pour ces agents généraux ?
Gan assurances va opérer un travail important d’accompagnement pour permettre aux agents généraux de rentrer en contact avec des chefs d’entreprise et de se mettre en situation de vente. Pour ce faire, nous avons ouvert un grand chantier leur permettant d’identifier les chefs d’entreprises. L’idée étant de permettre aux agents de compenser le plus vite possible la perte d’activité en individuel par un développement sur les petites collectives.

Plusieurs de vos agents se plaignent du niveau de service et du manque de suivi en assurance vie. Quel est
votre plan d’action pour améliorer la situation ?
Depuis mon arrivé en début d’année, nous nous sommes efforcés d’améliorer la qualité de gestion et à calibrer au mieux le back office en assurance vie. Des investissements ont également été réalisés afin d’optimiser l’organisation. Je peux vous dire aujourd’hui que nous retrouvons progressivement la confiance de nos agents sur le sujet. Nous faisons en sorte que la gestion ne soit pas un handicap à la réalisation d’affaires nouvelles. Certes, tout n’est pas encore parfait, mais je me félicite d’avoir renoué un dialogue constructif avec le Snagan, le syndicat des agents Gan.

Les premiers résultats sont-ils visibles ?
Il est difficile d’inverser les tendances du jour au lendemain. Mais les indicateurs sont bons. En témoigne le taux d’unités de compte dans les affaires nouvelles. Alors qu’il était historiquement très bas au sein du réseau, il se rapproche à grande vitesse des standards de marché.

Et concernant votre réseau Gan patrimoine ? Où en êtes-vous ?
Il s’agit d’un réseau en pleine transformation qui monte en compétence et qui a réalisé 415 M€ de chiffre d’affaires en 2012. Jusqu’à peu, les 400 mandataires réalisaient le gros de leurs affaires sur des fonds euros.
Aujourd’hui, sur les 5 Md€ d’encours, 1 Md€ est orienté sur les UC. Par ailleurs, nous misons sur la diversification du réseau qui est dorénavant capable d’apporter des solutions en défiscalisation, épargne retraite, investissement immobilier… Bref, de proposer tous les produits susceptibles d’intéresser les investisseurs.

Les signaux ne sont pas aussi bons chez Gan prévoyance…
Vous faites sans doute référence au plan de départs volontaire de 170 personnes. Mais je tiens à rappeler que celui-ci vise à simplifier l’organisation et le management du réseau qui compte aujourd’hui 800 salariés, tous spécialisés en santé/prévoyance. L’objectif est de supprimer un niveau d’encadrement – en l’occurrence celui des managers intermédiaires – pour gagner en réactivité et donc en efficacité sur un modèle d’affaires qui a tout de même généré 565 M€ de chiffre d’affaires l’année dernière. Une fois la refonte du réseau terminée, nous aurons à disposition une organisation classique avec des directeurs de régions, des inspecteurs… Le deuxième axe de travail est de rééquilibrer le portefeuille. Aujourd’hui, nous avons 20 % de professionnels et 80 % de particuliers. L’enjeu est d’équilibrer ces deux portefeuilles d’ici à fin 2015.

Vous avez également sous votre responsabilité la marque Amaguiz. Pouvez-vous nous dire concrètement si Groupama mise toujours sur cette filiale ou si vous êtes chargé d’organiser sa sortie du groupe ?
Je vais être très clair : Groupama mise toujours sur Amaguiz. Je vous rappelle qu’à l’époque du lancement de cette filiale, Groupama a parié sur deux fondamentaux. D’une part, une demande des consommateurs pour souscrire en ligne des contrats d’assurance. Et, d’autre part, de construire une plate-forme de gestion efficace susceptible d’être utilisée par d’autres acteurs du marché. Sur ce point, l’histoire nous a donné raison puisque nous avons créé une coentreprise avec La Banque postale assurances pour gérer ses contrats d’assurances dommages. En revanche, sur le premier point, il faut reconnaître que le marché du full web n’a pas connu l’essor espéré puisque seulement 3 à 4 % des assurés utilisent exclusivement internet pour acheter leur contrat d’assurance auto et/ou MRH.

Quels enseignements en tirez-vous ? Avez-vous revu vos objectifs à la baisse ?
Face à un marché du "vrai direct" qui ne croît pas, nous avons pris deux décisions fortes. Premièrement, d’arrêter nos investissements publicitaires. Outre l’économie réalisée, nous considérons que nous avons acquis une notoriété suffisante pour attirer des internautes. Deuxièmement, nous avons revu la trajectoire et le plan d’affaires pour atteindre le point mort. Initialement, nous espérions dégager une rentabilité en atteignant le seuil des 500 000 polices à horizon 2015. Compte tenu de l’environnement de marché, nous avons abaissé ce chiffre à 350 000 contrats. Pour rappel, nous en avons aujourd’hui 209 000 en stock.

Comment est-il possible de modifier ainsi la feuille de route ?
Car nous ciblons une clientèle différente, moins attirée par le prix. Par exemple, en habitation, nous avons beaucoup d’étudiants. Nous nous efforçons aujourd’hui d’attirer d’autres typologies de clientèle, comme des familles. L’objectif, vous l’avez compris, étant d’avoir une prime moyenne par assuré plus élevée. Aussi, nous cherchons par une plus grande sélectivité dans les affaires à améliorer les résultats techniques. Enfin, nous travaillons la vente additionnelle. A l’heure où je vous parle, 80 % de notre clientèle est monoéquipée. Ce n’est pas satisfaisant! L’objectif est que moins de la moitié de nos clients ne dispose que d’un seul contrat chez nous. Le fait de disposer d’une plate-forme et d’un back office efficace nous permettra, j’en suis convaincu, d’atteindre les objectifs fixés par Groupama pour Amaguiz.

La tribune de l'assurance

mardi 8 octobre 2013

Revue de presse (08/10/2013)

Retrait, Repos, Retraite, Confiance et Bisous...

Diffusion d'une revue de presse aux adhérents CFDT.

mercredi 2 octobre 2013

Elections des représentants du personnel GCA

Du 8 au 15 octobre 2013, vous serez appelés à renouveler pour les 4 prochaines années, vos représentants du personnel.

Ces élections sont un moment important de la vie de l'entreprise. La CFDT et l'UNSA, qui partagent des valeurs communes, ont décidé de présenter une équipe de candidats composée de femmes et d'hommes issus des différents services et départements de GCA. Nos deux organisations syndicales présentent ces candidats pour leurs compétences, leur dynamisme et leur capacité à être à l'écoute de tout le personnel. C'est grâce à cette richesse humaine que la CFDT et l'UNSA peuvent s'engager et traiter de front et à fond tous les dossiers.



Le Comité d'Entreprise (CE)

C’est quoi le Comité d'Entreprise ? 
Le comité d’entreprise est informé et consulté pour avis sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise et, notamment, sur les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs, la durée du travail, les conditions d’emploi, de travail et de formation professionnelle du personnel.
Le comité d’entreprise assure aussi la gestion des activités sociales et culturelles de l’entreprise.

 Rôle social et culturel 
Pour la gestion des activités sociales et culturelles, le CE définit des prestations liées aux loisirs, vacances, culture, solidarité pour les salariés et leurs familles avec pour vocation l’amélioration de leur bien-être et de leurs conditions de vie. A GCA, les élus du CE s’investissent pour vous proposer des voyages, des séjours, le Noël des enfants, les chèques-vacances, des subventions pour la pratique des activités sportives et les sorties culturelles. Le CE propose également un large choix de location pour les week-ends et les vacances. Dans un souci de proximité, le CE a mis en place des commissions de site qui proposent des activités spécifiques.

 Notre action
Depuis la mise en place du CE unique, les élus CFDT et UNSA se sont fortement impliqués :
- pour la mise en place du quotient familial ;
- pour le développement des activités sociales et culturelles ;
- pour le maintien d’un budget « activités sociales et culturelles » sur chaque site ; 
- pour que l’ensemble des sites continue à être représenté au CE ;
- pour le développement des chèques-vacances.



Les Délégués du Personnel (DP)

 C’est quoi les DP ?
Le délégué du personnel a pour mission de présenter aux employeurs toutes les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l’application du code du travail et des autres lois et règlements concernant la protection sociale, l’hygiène et la sécurité, ainsi que des conventions et accords collectifs du travail applicables dans l’entreprise.
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 Notre action 
Depuis 2009, les élus DP CFDT et UNSA sont présents sur l’ensemble des sites de GCA et ont posé plusieurs centaines de questions sur des sujets aussi variés que : 
Les PRV, les objectifs, les congés, les campagnes commerciales, les conditions de travail, la défense des droits des salariés au quotidien, le respect des accords, le temps de travail, les promotions, la classification, la rémunération, le fonctionnement des services, etc.

Nombre des interventions des élus CFDT et UNSA ont permis d’aboutir à des solutions collectives permettant notamment d’améliorer les conditions de travail et de faire respecter les accords existants.
Nos élus Délégués du Personnel ont aussi assisté et accompagné très souvent des salariés dans des situations individuelles délicates.


 Des candidats à l’écoute
Nos candidats sont des femmes et des hommes issus des services internes et du réseau commercial de votre site. Cette diversité est la force de la CFDT et de l’UNSA. 
Nos candidats seront à votre écoute et à votre disposition pour vous défendre au quotidien.
Vous pourrez solliciter en toute confiance vos élus CFDT et UNSA qui s’engagent à respecter, si vous le souhaitez, la confidentialité de votre demande.


Pour la CFDT et l’UNSA, l’action dans les instances du personnel
doit se construire autour d’objectifs prioritaires :

- la défense et le maintien des emplois sur l’ensemble des sites ;
- le maintien des acquis sociaux ;
-    la préservation de la santé et l’amélioration de la qualité de vie au travail ;
- la progression du pouvoir d’achat ;
- une gestion démocratique et décentralisée des activités du CE ;
- un renforcement du rôle social du CE avec un budget qui bénéficie à l’ensemble des salariés ;
- le développement des aides proches de vos préoccupations (famille, études, petite enfance, etc.) ; 
- la conservation du patrimoine existant ;
- le maintien et le développement des chèques-vacances.

Voter pour les candidats présentés par la CFDT et l'UNSA, c'est donner votre voix à ceux qui savent l'entendre

mardi 1 octobre 2013

Ouverture des commerces le dimanche : faisons confiance au dialogue social

Le travail du dimanche des salariés a progressé régulièrement depuis 1990, passant de 20 % à 29 % des salariés en 2011. Pour la CFDT, il ne doit pas être banalisé et ne doit pas se généraliser.

Pour la CFDT, l’ouverture des magasins le dimanche doit rester exceptionnelle et donner lieu à des contreparties pour les salariés.

Lorsque l’activité économique justifie d’employer des salariés le dimanche, syndicats et patronat doivent négocier des compensations : majorations et récupération, prises en charges des frais de transport et de garde d’enfant, sort des sous-traitants, réversibilité du volontariat, bases contractuelles minimales…

La loi Maillié de 2009, dénoncée en son temps par la CFDT, est inadaptée. Elle n’a rien réglé, elle a créé des inégalités entre les salariés, notamment selon qu’ils sont en zone touristique ou en Périmètre d’usage commercial exceptionnel.

La CFDT accueille positivement et sereinement la mission lancée par le gouvernement sur le sujet. Elle doit permettre de clarifier une situation devenue trop complexe.
Cela nécessite de redonner la parole aux partenaires sociaux pour négocier, dans toutes les branches du commerce, les conditions et les contreparties apportées aux salariés concernés par le travail du dimanche.

Groupama annonce son retrait du pacte d’actionnaires de Mediobanca

Groupama annonce, ce jour, son retrait du pacte d'actionnaires de Mediobanca, conformément à la possibilité qui lui est contractuellement offerte. Ce retrait sera effectif au 31 décembre 2013. "L'entrée dans le pacte d'actionnaires de Mediobanca correspondait à une époque de recherche de croissance externe en Italie, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui", explique le Groupe. "Groupama bénéficie désormais d'une présence solide sur le marché italien où il développe une stratégie de croissance organique". 

Groupama précise dans le même temps qu'il n'a pas l'intention de céder cette participation, confiant dans la stratégie conduite par le management de Mediobanca et le potentiel de valorisation du titre.

Le travail du dimanche ne doit pas être banalisé

Le travail du dimanche ne doit pas être banalisé, ni généralisé. Ce n'est pas qu'une question de travail, c'est aussi une question de vie sociale, de vie de famille..." 

 Invité sur France Info ce matin, Laurent Berger (secrétaire général de la CFDT) a expliqué la position de la CFDT sur le travail du dimanche. "Nous ne sommes pas opposés à des ouvertures dominicales, lorsqu'il y a une justification économique, à condition que ce soit sur la base du volontariat et surtout avec des contreparties. Il faut imposer dans la loi une majoration : deux fois le salaire semble une bonne base."

La CFDT dénonce le bug "scandaleux" de Pôle emploi par FranceInfo

lundi 30 septembre 2013

L’Express et les syndicats “nuls” : erreurs, mauvaise foi et idées reçues…

Dans son numéro du 25 septembre, l’Express publie le dossier « Pourquoi les syndicats sont nuls ». Les erreurs manifestes qu’il contient ne peuvent rester sans réponse. De nombreuses affirmations concernant la CFDT sont erronées, malveillantes, voire mensongères. Mise au point.

« Côté salariés comme côté employeurs, l’efficacité n’est plus au rendez-vous, le dialogue est stérile »
Pour la seule année 2013, les partenaires sociaux, sous l’impulsion de la CFDT, ont conclu l’accord du 11 janvier sur la Sécurisation de l’emploi qui crée des droits nouveaux pour les salariés, notamment les plus précaires, mais également l’accord du 19 juin sur la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle. Le dialogue et l’efficacité ont été également était au rendez-vous de la concertation sur les retraites, cet été, au cours de laquelle la CFDT a obtenu des mesures de justice corrigeant certaines inégalités du système actuel. Enfin, les négociations et les accords signés dans les entreprises par la CFDT améliorent concrètement la vie des salariés. Les exemples ne manquent pas, que ce soit par exemple chez BN en faveur des salariés handicapés, ou encore dans le cinéma pour anticiper la mutation des métiers.

« Les syndicats français n’attirent pas » d’où « la faiblesse de leurs effectifs »
Le nombre d’adhérents à la CFDT progresse sans discontinuer depuis six ans pour atteindre le chiffre de plus de 860 000 adhérents, dont 47 % de femmes, travaillant à 65 % dans le privé. Pour ce qui nous concerne : à Groupama (niveau UDSG), le nombre d'adhérents CFDT a augmenté de 28 % en 2 ans. C’est toujours insuffisant, mais c’est loin d'être négligeable.

« Les délégués ne sont pas à la hauteur de leur tâche. Peu formés, éloignés de la vie professionnelle depuis trop longtemps »
Les élus d’entreprise ou d’administration (les délégués du personnel, élus des comités d’entreprise ou des CHSCT…), élus par leurs collègues pour les représenter et les défendre ne sont pas des professionnels, mais suivent des formations internes à la CFDT. L’immense majorité d’entre eux exercent toujours leur métier. Ils assurent leur action sur du temps alloué dans le cadre de leur mandat, mais également bénévolement en dehors de leurs heures de travail. Le taux de participation aux élections professionnelles est supérieur à 80% dans le secteur privé, avec un score de 26 % pour la CFDT. Cela montre que les salariés font confiance à leurs délégués CFDT et reconnaissent la qualité de leur action et des résultats qu’ils obtiennent.

« Une absence de culture du compromis, vite assimilé à de la compromission »
Le rôle des représentants des salariés d’entreprises est d’apporter des résultats aux salariés par la négociation collective. Par essence, celle-ci est la recherche d’un compromis. La recherche du compromis  est l’un des moteurs du syndicalisme CFDT, comme ce fut le cas avec l’accord Sécurisation de l’emploi. Dans les entreprises, le compromis est pratiqué par l’ensemble des organisations syndicales comme les prouvent les chiffres de la Dares sur le Bilan de la négociation collective :  En 2012 ; la CFDT a signé 94 % des accords d’entreprises.

« Laurent Berger est isolé » ; « Le pôle réformiste est maigrelet »
Les résultats de la représentativité démontrent le contraire. Ensemble, CFDT, CFTC et CFE-CGC qui ont signé l’accord du 11 janvier 2013 sur la Sécurisation de l’emploi, représentent plus de 51 % des salariés. On peut ajouter l’Unsa, qui porte également un syndicalisme réformiste. La CFDT est donc loin d’être isolée !

« La CFDT est trop proche du gouvernement de gauche »
La CFDT ne donne plus de consigne de vote depuis 1986. Pour autant, la CFDT accepte de discuter et de négocier avec les gouvernements comme avec le patronat. À chaque fois, elle se prononce en fonction des avancées obtenues pour les salariés, quelle que soit la couleur politique du pouvoir en place, qu’ils soient de droite comme lors de la réforme des retraites de 2003 ou de l’accord sur la modernisation du marché du travail et la position commune sur la représentativité en 2008, ou de gauche comme aujourd’hui.

« Les syndicats tirent largement leur financement des fonds de la formation professionnelle »
La CFDT tient à la plus grande transparence financière : elle fut la première, deux ans avant que la loi l’impose, à faire certifier ses comptes. Ils sont depuis chaque année certifiés sans réserve et publiés. Ces comptes confirment la solidité financière de la CFDT, ainsi que son autonomie avec plus de 75 % de ressources internes contre 24 % de ressources externes. Les fonds issus de la formation professionnelle représentent 4 % des ressources totales de la confédération.