Le travail du dimanche des salariés a progressé régulièrement depuis 1990, passant de 20 % à 29 % des salariés en 2011. Pour la CFDT, il ne doit pas être banalisé et ne doit pas se généraliser.
Pour la CFDT, l’ouverture des magasins le dimanche doit rester exceptionnelle et donner lieu à des contreparties pour les salariés.
Lorsque l’activité économique justifie d’employer des salariés le dimanche, syndicats et patronat doivent négocier des compensations : majorations et récupération, prises en charges des frais de transport et de garde d’enfant, sort des sous-traitants, réversibilité du volontariat, bases contractuelles minimales…
La loi Maillié de 2009, dénoncée en son temps par la CFDT, est inadaptée. Elle n’a rien réglé, elle a créé des inégalités entre les salariés, notamment selon qu’ils sont en zone touristique ou en Périmètre d’usage commercial exceptionnel.
La CFDT accueille positivement et sereinement la mission lancée par le gouvernement sur le sujet. Elle doit permettre de clarifier une situation devenue trop complexe.
Cela nécessite de redonner la parole aux partenaires sociaux pour négocier, dans toutes les branches du commerce, les conditions et les contreparties apportées aux salariés concernés par le travail du dimanche.
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