dimanche 31 mars 2013

CFDT : Laurent Berger imprime sa marque

4 mois après son élection à la tête du 2e syndicat français, il s'est livré lors du Grand rendez-vous. 

Ambitieux et revendicatif, souple mais déterminé. Voilà comment est apparu Laurent Berger dimanche matin lors du Grand rendez-vous Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France. Le successeur de François Chérèque à la tête de la CFDT s'est confié sur les relations de son syndicat avec la CGT, sur la représentativité, la situation économique et sociale du pays et sur l'action du président et de son Premier ministre. Morceaux choisis. 

# La relation CFDT-CGT 

 A un mois du 1er mai et deux jours après la publication de la liste des syndicats représentatifs, Laurent Berger s'attendait sans doute à ce qu'on lui parle de la relation entre les deux premiers syndicats. Il s'est montré ouvert et déterminé. 

Le drapeau brûlé, "un acte grave"
Laurent Berger est revenu sur l'affaire du drapeau CFDT brûlé par un militant CGT, lors d'une manifestation à Lille le 14 mars. "C'est un acte grave qui a été mal pris par nos militants". Thierry Le Paon, secrétaire général de la CGT l'a appelé pour lui dire qu'il "ne tolérait pas cet acte", a-t-il assuré, avant de confirmer : "on n'a aucun compte à régler avec la CGT. Il y a des moments de crispations parfois"

.

L'estime réciproque avec Le Paon
Les deux successeurs de François Chérèque et Bernard Thibault ont une "estime réciproque" l'un pour l'autre, selon Laurent Berger. "Il n'y a aucun problème entre nous", a-t-il affirmé. Sur le plan politique, les deux hommes débattront pour la première fois dans leur nouveau rôle "le 12 avril à Nantes". 

Manifestation à part le 1er mai
Laurent Berger l'a répété : "Non, nous n'irons pas manifester avec la CGT le 1er mai". Il reproche au premier syndicat français sa véhémence à son encontre, lors de son congrès. "La CGT a fait de l'accord emploi son totem pour faire son unité interne, avec des mots très très durs pour la CFDT. Je pense qu'il fallait un peu plus de mesure", a-t-il confié. 

Vendredi, jour historique.
Laurent Berger a assimilé la publication de la liste des syndicats représentatifs vendredi à un "jour historique pour le syndicalisme". "Cela montre que le syndicalisme dans ce pays, ce n'est pas que la CGT. C'est la CGT, mais aussi la CFDT et d'autres organisations", s'est-il réjoui, alors que son syndicat talonne la CGT de très près (26,77% contre 26%).


#Son point de vue politique 

Evidemment, le nouvel homme fort de la CFDT a donné son point de vue sur la situation politique et sociale française. L'occasion d'en demander plus au gouvernement... sans l'accabler pour autant. 

Ayrault doit agir
Laurent Berger s'est catégoriquement refusé à critiquer le Premier ministre. "Il fait un travail qui n'est pas évident. Il est toujours facile de critiquer. Je ne prends ni sa défense, ni ne le critique. Il est là, ce que je lui demande, c'est d'agir. Chacun sa personnalité. La question est sur le fond des sujets. On ne demande pas à un responsable politique de monter sur un tonneau et de chanter tous les matins", a conclu Laurent Berger.


"Pas une crise, une mutation profonde"
Le secrétaire général de la CFDT invite encore le gouvernement à plus se projeter. "Je trouve la société bloquée. Nous ne vivons pas une crise, mais une mutation profonde que nous n'avons pas anticipée", estime-t-il. 

"Trois défis prioritaires"
Pour la débloquer, le successeur de François Chérèque a listé "trois défis" : "s'occuper des plus fragiles, donner des leviers pour s'en sortir et expliquer la société d'après".

http://www.europe1.fr

samedi 30 mars 2013

QVT (20/03/2013)


Diffusion aux adhérents CFDT :

- du compte rendu CFDT de la réunion de la Commission nationale Qualité de Vie au Travail du 20 mars.
- du projet de plan de prévention des risques psychosociaux
- d'un article qui fait le point sur les obligations de l'employeur


vendredi 29 mars 2013

Représentativité syndicale : le choix des salariés



La réforme de la représentativité vient de franchir une étape décisive : pour la première fois les organisations représentatives, le sont à partir des votes exprimés par les salariés pour des personnes et leur activité syndicale dans l’entreprise.

Les cinq confédérations représentatives le resteront. Cette légitimité est désormais fondée sur le vote des salariés et plus sur une décision du pouvoir politique.

Les résultats rendus publics aujourd’hui placent la CGT et la CFDT en tête des organisations représentatives avec des scores très proches entre 26 et 27 %. La CFDT est représentative dans la quasi-totalité des 750 branches professionnelles. Cet excellent résultat est le fruit de l’activité quotidienne de milliers de militants CFDT auprès des salariés dans les entreprises. Il valide la pertinence d’un syndicalisme de proximité, implanté dans de nombreuses entreprises et qui se fixe pour objectif d’obtenir des résultats concrets pour les salariés par le dialogue social et la négociation collective.

Cette représentativité fondée sur le vote des salariés renforce la légitimité de l’engagement des organisations syndicales et le rôle de la démocratie sociale.
Forte de la confiance que lui accordent les salariés, la CFDT continuera à assumer pleinement sa responsabilité dans la construction de solutions aux difficultés qu’ils vivent.

En revendiquant la réforme de la représentativité qui se concrétise aujourd’hui l’objectif de la CFDT était de renforcer l’efficacité du syndicalisme. Elle entend poursuivre dans cette voie avec tous ceux qui partagent la vision d’un syndicalisme qui s’engage en faveur de résultats pour les salariés.




"Merci aux salariés pour leur confiance" par CFDT_TV

jeudi 28 mars 2013

CNN Groupama (27/03/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT de la CNN (commission nationale de négociation) du 27 mars 2013 à Groupama / Paris

mercredi 27 mars 2013

“La CFDT défend un syndicalisme qui prend ses responsabilités”

Invité de RTL le 26 mars, Laurent Berger est revenu sur les relations avec la CGT, mais également sur les grand sujets d'actualité du moment comme l'accord sur la sécurisation de l'emploi qui arrive à l'Assemblée, les retraites ou encore les mauvais chiffres du chômage.



Laurent Berger : "Le 1er mai, la CFDT n'ira pas... par rtl-fr

lundi 25 mars 2013

Elections Groupama Loire Bretagne


Élections des instances représentatives du personnel à Groupama Loire Bretagne :

La CFDT réalise un score de 51,32% 




Félicitations à toute l'équipe de la CFDT de Groupama Loire Bretagne pour cet excellent score.

jeudi 21 mars 2013

Comment protéger vos documents perso au boulot


La pratique est courante : quand vous envoyez un mail ou que vous archivez un document à titre non professionnel au bureau, vous les titrez « perso » ou « privé » ? C’est la bonne attitude mais attention, sachez que le simple fait de signifier ces données comme personnelles n’interdit pas à l’employeur d’y avoir accès. Explications.

La mention « perso » ou « privé » protège vos mails et documents

Le respect de la vie privée du salarié au travail est un principe suivi par les juges de manière linéaire. Et ce depuis l'arrêt "Nikon" du 2 octobre 2001. Par cet arrêt, la Cour de cassation a interdit à l’employeur de violer le secret des correspondances d’un salarié, notamment de ses messages personnels. Même si ces derniers sont émis et reçus par le salarié via l’ordinateur mis à sa disposition au travail. La seule condition ? Il faut qu’ils soient clairement identifiables et donc, par exemple, que la mention « PRIVE » ou « PERSO » apparaisse dans l’objet des mails. Pour les documents (dossiers sur le bureau, pièces jointes aux mails…) le principe est le même : ils doivent porter cette mention.

Cette mention "perso" doit apparaître sur l’ensemble des fichiers et dossiers concernés

Attention, néanmoins, à inscrire la mention "privé" ou "perso" sur l’ensemble des documents concernés. Par une décision du 4 juillet 2012, un cadre de la SNCF s’est ainsi vu débouté de sa plainte contre son employeur, qui avait consulté sur son ordinateur professionnel le contenu d’un disque marqué (D:/données personnels). En effet, ont souligné les juges, les fichiers eux-mêmes n’étaient pas identifiés comme étant personnels. Et comme ils étaient à caractère pornographique, la cadre s’est fait virer... La mesure du licenciement a été justifiée par l’ampleur de l’utilisation et par le caractère manifestement abusif de l’usage du matériel informatique.

Attention aux abus !

Ce revirement met-il en danger la vie privée du salarié au travail ? Il faut savoir que la jurisprudence peut encore évoluer. À l’avenir, un juge pourrait très bien défendre un employeur qui aurait pris connaissance d’un fichier marqué « privé » et qui mettrait en avant des arguments solides (bonne marche de l’entreprise, utilisation abusive du poste professionnel pour des raisons personnelles, y compris concernant le surf sur Internet…). On ne peut que conseiller la plus grande prudence et modération concernant la consultation de données privées au bureau : cette dernière ne doit pas impacter de manière significative votre temps de travail.

Cadremploi.fr

Retraites complémentaires, la CFDT signe l’accord


Le Bureau national de la CFDT réuni le 21 mars a décidé à l’unanimité de ratifier le projet d’accord sur les régimes de retraite complémentaire des salariés du privé (Arrco et Agirc).

Cette signature qui s’ajoute à celles de FO et de la CFTC garantit la mise en œuvre des mesures négociées avec la partie patronale. « La CFDT considère qu’il s’agit d’un accord nécessaire qui donne une bouffée d’oxygène aux régimes en proie à des difficultés financières. Il consolide financièrement l’Arrco et l’Agirc très malmenés par la crise économique », souligne le Bureau national.

Concrètement les partenaires sociaux ont décidé de partager les efforts entre les retraités, les actifs et les entreprises. L’accord prévoit à la fois une revalorisation des pensions inférieure à l’inflation pendant trois ans et une augmentation des cotisations de 0,1 point en 2014 et à nouveau 0,1 point en 2015. Le texte maintient toutefois les acquis de l’accord de 2011, en particulier la stabilité du rendement pour les actifs jusqu’en 2015 et le maintien jusqu’en 2018 des possibilités de départ sans décote avant 65 ans. « Cette négociation a été très difficile, mais les organisations syndicales et patronales ont su faire preuve de responsabilité afin de pérenniser les régimes complémentaires », explique la secrétaire générale adjointe de la CFDT, Véronique Descacq.

Si cet accord donne du temps aux régimes en repoussant de plusieurs années l’épuisement de leurs réserves financières, il ne règle pas pour autant la question à moyen et long terme. Des évolutions en profondeur de l’Arrco et de l’Argirc sont toujours nécessaires pour faire face à l’arrivée à la retraite de la génération du babyboum. Une réflexion devra être menée en lien avec la concertation sur le régime générale annoncée par le gouvernement.

vendredi 15 mars 2013

Revue de presse (15/03/2013)


Soleil levant, publicité, cambouis, retraite, égalité et bonnet d'âne...
Diffusion d'une revue de presse aux adhérents CFDT.


mardi 12 mars 2013

Notre rôle c’est d’apporter des solutions


Dans une longue interview au Républicain Lorrain du 9 mars 2013, Laurent Berger fait le point sur la situation sociale à l'approche du débat parlementaire sur la sécurisation de l'emploi. Le secrétaire général de la CFDT en profite pour (re)préciser sa conception du syndicalisme.


La CGT et FO dénoncent l’accord sur la sécurisation de l’emploi, signé par la CFDT, comme destructeur pour les droits des salariés. Votre réponse ?
C’est une posture. Je note que ces syndicats ne demandent pas le retrait du projet de loi. Cet accord est-il une régression pour les 4 millions de salariés à qui il va apporter une complémentaire santé payée par leur employeur ? Est-ce une régression pour les chômeurs qui vont retrouver du travail tout en conservant leurs droits aux indemnités en cas de retour au chômage ? Taxer les emplois précaires, est-ce une régression ? Le compte personnel de formation, ce n’est pas non plus une régression. Cet accord introduit beaucoup d’avancées, notamment en faveur des plus fragiles. Par exemple, fin 2015, tous les salariés à temps partiel travailleront 24 heures par semaine au minimum. Et, surtout, cet accord permettra d’anticiper en cas de difficultés dans les entreprises.

Y a-t-il deux sortes de syndicalisme en France ?
Il y a des syndicalistes qui mettent les mains dans le cambouis et d’autres qui demandent à l’État de faire à leur place. A la CFDT, nous avons fait le choix de l’emploi. Nous faisons notre travail. Le pays a besoin d’organisations patronales et syndicales fortes qui apportent des réponses.

Craignez-vous que la transcription législative de cet accord soit atténuée par des amendements ?
Le projet de loi qui a été présenté au conseil des ministres rejoint l’équilibre global de l’accord. Dans l’état, il nous convient. Les parlementaires peuvent vouloir préciser certains points mais l’équilibre global ne peut pas être remis en cause. Que les patrons et les syndicats se soient entendus pour un accord offensif, c’est nouveau dans le paysage français. Il ne s’agit donc pas de dénaturer cet accord par des amendements.

La situation sociale est très dégradée. Faut-il craindre un choc social ?
Les perspectives ne sont pas bonnes. Le climat social est lourd. Des adaptations sont nécessaires mais le gouvernement doit donner du sens pour la suite, ce qu’il peine à faire. On peut craindre une explosion, avec des actes violents, pas forcément dans le monde du travail. Je crains une montée du populisme. Notre rôle de syndicaliste, ce n’est pas seulement de dire que ça va mal mais d’apporter des solutions. Il faut trouver des pistes, aller plus loin et plus vite dans la lutte contre le chômage, la pauvreté et la précarité.

Êtes-vous favorable à une réforme de notre système de retraite ?
On sait qu’il y aura un problème de financement des retraites dès 2017. Soit on replâtre, soit on remet le système à plat pour réduire les inégalités, ce que nous appelons de nos vœux. Pour nous, la durée de cotisation compte plus que l’âge du départ en retraite.

Vous militez aussi pour une réforme de la politique familiale, c’est-à-dire ?
Nous plaidons pour la suppression du quotient familial, qui est un facteur d’inégalité, et pour la création d’une allocation forfaitaire par enfant, ce qui permettrait de rééquilibrer le système en faveur des plus modestes.

Êtes-vous pour ou contre l’amnistie sociale ?
Je suis d’abord contre la violence, même si elle peut parfois s’expliquer. La loi permettra de régler quelques situations individuelles, mais mon problème prioritaire reste la discrimination syndicale dont sont victimes de nombreux salariés.

Quelle est votre réaction au lendemain de l’échec des discussions sur les retraites complémentaires ?
La négociation n’a pas échoué, il y a une nouvelle séance de travail la semaine prochaine. Nous espérons qu’elle aboutira. Le patronat doit entendre nos propositions.

jeudi 7 mars 2013

Revue de presse (07/03/2013)


Fitch qui relève, FO qui fait le grand écart, la CFDT qui agit et Cerise qui chronique...
Diffusion d'une revue de presse aux adhérents CFDT


mercredi 6 mars 2013

CE CGA (12/02/2013)

Diffusion aux adhérents CFDT du compte rendu du CE GCA du 12/02/2013.

mardi 5 mars 2013

Sexisme en entreprise : 3 Français sur 4 en sont témoins


L'égalité au travail en France ? Encore une utopie pour plus des trois quarts des Français, selon un sondage Harris Interactive du 21 février. Les sondés considèrent que les paroles et les actes à caractère sexiste sont encore très répandus dans le monde des entreprises.

Selon un sondage Harris Interactive, paru le jeudi 21 février, pour le chausseur en ligne Sarenza qui fait de la parité professionnelle une de ses priorités, 78% des interrogés affirment que les femmes sont l’objet de propos sexistes dans le monde du travail et 73% qu'elles sont victimes d’actes à caractère sexiste. Les disparités entre hommes et femmes sondés sont à souligner puisque dans le premier cas, ce sont 84% de femmes et 72% d’hommes qui jugent que les salariées sont la cible de paroles sexistes tandis que pour les pratiques sexistes, ce sont 80% des femmes et 64% des hommes.

L’enquête menée sur Internet entre le 6 et le 13 février auprès d’un échantillon de 1 000 personnes sur le ressenti des Français à propos de l’égalité au travail avance également que seuls 30% des interrogés considèrent que l’égalité à l’embauche existe bel et bien et moins de deux Français sur dix pensent que l'égalité salariale entre hommes et femmes est une réalité. 

Plus de six Français sur dix considèrent le congé maternité comme un frein
Seuls 38% des Français estiment que le congé maternité n’est pas un frein dans l’évolution de la carrière des femmes et 40% que les femmes obtiennent des postes de direction dans les mêmes conditions que les hommes.

Enfin, les sondés ont confié les pistes qu’ils préconisent pour améliorer la parité professionnelle, parmi une liste préétablie : sans surprise, 95% plébiscitent l’amélioration des systèmes de garde pour les enfants, 91% souhaitent que les réussites des femmes dans leur parcours professionnel soient plus mises en avant et 83% estiment que les pères devraient davantage rester à la maison.








http://www.terrafemina.com

lundi 4 mars 2013

Faites la sieste au travail, c’est bon 
pour le moral et l’efficacité !


Piquer un somme au bureau reste très mal vu. Et pourtant les 
études sont formelles : rien de tel que ce court plongeon dans les bras de Morphée pour doper notre santé… et notre productivité.
Léonard de Vinci, Napoléon, 
Albert Einstein ou encore 
Picasso étaient de fervents adeptes de la sieste. Un penchant partagé par 19% des salariés français, qui avouent piquer un somme de temps à autre sur leur lieu de travail. Mais voilà, ces derniers vivent généralement cette pratique comme un plaisir coupable : ils s’y adonnent en cachette, en s’isolant dans leur voiture, parfois même dans les toilettes, tant elle est mal vue au bureau. «Les entreprises devraient pourtant s’y intéresser, car ce temps de repos améliore la vitalité et la créativité des individus, souligne Bruno Comby, polytechnicien et auteur d’“Eloge de la sieste”, un essai préfacé par Jacques Chirac (Editions TNR). Les bienfaits de la sieste sur notre métabolisme et notre psychisme sont aujourd’hui reconnus par la communauté scientifique.»

Effet régénérateur. Cette pratique n’est en effet pas l’apanage des feignants : elle répond à un besoin biologique qui concerne tous les êtres humains. Deux expériences ont montré que des sujets, isolés du monde extérieur, adoptent naturellement deux phases de repos. L’une correspond au sommeil nocturne ; l’autre, beaucoup plus courte, survient en général un peu avant 16 heures. Cette sieste de début d’après-midi a un effet régénérateur, surtout si la nuit précédente a été courte ! Or un tiers des Français dort moins de 6 heures, soit un déficit de sommeil régulier .

La sieste permet donc à l’organisme de récupérer. Ses bienfaits ont été étudiés sur deux populations en particulier. Une première étude a été menée par la Nasa en 1990 : elle a révélé que les pilotes de vols long-courriers qui ont dormi quarante minutes dans leur cockpit augmentent de 34% leurs performances en termes de réflexes, de rapidité et de précision. Une seconde, conduite par le professeur Pierre Philip du CHU de Bordeaux, a abouti à une conclusion identique concernant les chauffeurs routiers : une sieste de trente minutes – associée à une prise de caféine – divise par trois le risque de commettre une erreur de conduite.

La sieste a également un effet bénéfique sur nos aptitudes intellectuelles. Elle exerce sur notre cerveau une action réparatrice qui stimule notre créativité et notre concentration mentale. Le neurobiologiste Matthew Walker, de l’université de Berkeley, a même montré qu’un petit somme effectué dans la journée accroît nos capacités neurocognitives, et plus particulièrement notre faculté de mémorisation ( walkerlab.berkeley.edu ).

http://www.capital.fr/

Licencié pour avoir moqué sa supérieure sur Facebook


Le commentaire accompagnant cette image du roi Louis XVIII a été jugé «diffamatoire?» pour la supérieure du salarié qui l'avait publié sur son compte Facebook.



Après deux mois de réflexion, les magistrats de la chambre sociale de la cour d’appel d’Orléans (Loiret) ont confirmé qu’un commentaire désobligeant publié sur Facebook pouvait justifier un licenciement « réel et sérieux ». 

Adyl Abdelhafidi, 24 ans, ancien assistant culturel au domaine de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher), avait été licencié le 14 décembre 2010. On lui reprochait, entre autres, de s’être moqué de la directrice du domaine en postant sur le réseau social une gravure représentant le roi Louis XVIII appuyé sur deux béquilles. A cette époque, et à la suite d’une chute, la directrice, Chantal Colleu-Dumont, se déplaçait justement à l’aide de béquilles. « Elle me rappelle une directrice que j’ai bien connue », pouvait-on lire au-dessous de l’image. 

Cette plaisanterie avait été jugée de très mauvais goût par la direction et le Castelroussin avait été mis à pied. Au cours de l’audience de décembre dernier, les regrets de l’ex-employé n’y ont rien fait. « Ce commentaire, resté à la disposition de ceux qui pouvaient le consulter sur Facebook, et en particulier les salariés du domaine, est diffamatoire. En effet, l’effigie de ce roi en cire qui le représente obèse et marchant à l’aide de béquilles s’analyse comme une moquerie inadmissible de la part de tout employé », viennent d’estimer les juges.

LeParisien.fr

Comptes 2012

Diffusion aux adhérents CFDT d'une première analyse "critique" de l'expert du Comité de Groupe (Ethix) et de l'expert du CCE de l'UES Groupama (Secafi) sur la communication des résultats 2012 de Groupama.