jeudi 17 novembre 2011

Groupama : trop de Grèce dans les comptes, pas assez de gras sur les salaires !

Au niveau national, les négociations salariales pour 2012 n’ont abouti à aucun résultat. Aucune organisation n’est signataire des propositions patronales.
L’UDSG (Association des employeurs du périmètre mutualiste du Groupe) a pris, le 16 novembre, une mesure unilatérale de revalorisation des salaires à hauteur de 1% pour les classes 1 à 6 avec un plafond de 200 euros annuel soit une enveloppe d’environ 4,5 millions d’euros pour 18000 salariés. 
 
Le coût du départ de l’ancien directeur général de Groupama SA devrait se situer aux environs de 3 millions d’euros.
 
Groupama se définissant comme une entreprise mutualiste  et communiquant sur ces valeurs, il faut rappeler qu’entre 2009 et 2010, les 10 plus hautes rémunérations ont progressé de 11,98% (en moyenne 50 000 euros d’augmentation par an et par personne).
De plus, il faut préciser que les administrateurs nationaux perçoivent un fixe annuel de 24 500 euros auxquels s’ajoutent des éléments complémentaires en fonction de leur « assiduité » à divers réunions (entre 3050 et 5100 euros par réunion). Tout ça pour décider de jeter le capitaine alors que le bateau traverse une tempête !
 
Pour la FGA-CFDT, cette situation devient indécente dans le contexte économique et social actuel.
 
Les négociations salariales doivent s’ouvrir dans chaque entité du Groupe dans les prochains jours (le 22 novembre pour GCA). Pour la CFDT, l’absence d’accord salarial national doit déboucher sur une relance du dialogue social dans chaque entreprise du groupe. Le changement de gouvernance au niveau national doit être l’occasion de vérifier si la volonté des dirigeants est de faire l’entreprise de demain avec ou contre les salariés.

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