Dans le cadre d'une enquête sur les rémunérations perçues en 2012, pour laquelle 15 000 personnes ont participé, la CFDT révèle que l'on a plus de chances d'être augmenté quand notre salaire est déjà élevé.
La CFDT vient de publier les résultats de son enquête sur les rémunérations de 2012. Ouverte à tous, elle a suscité l'intérêt de plus de 15 000 salariés. Avec Orion, l'Observatoire des rémunérations, le syndicat fait le point sur les salaires et sur d'éventuelles augmentations qui semblent dépendre de notre salaire initial.
Des rémunérations jugées peu satisfaisantes
Seuls 24% des personnes interrogées considèrent leur niveau de rémunération comme « tout à fait » ou « plutôt » satisfaisant. Les insatisfaits étaient en général non-cadres. Cela peut s'expliquer par le fait que les augmentations sont souvent liées au niveau de qualification.
Les qualifications, facteur prépondérant pour une augmentation
L'enquête révèle que le niveau de qualification continue à avoir un impact sur la rémunération une fois l'entreprise intégrée. Les diplômés à Bac+5 et plus sont plus à même de recevoir une augmentation que les titulaires d'un diplôme inférieur au Bac. La formation constitue aussi un facteur déterminant.
Être bien payé pour être augmenté
Sur l'ensemble des 15 000 salariés interrogés, les 25% les moins bien rémunérés ont 38% de chances de voir leur salaire augmenter. Tandis que pour les 25% les mieux rémunérés, leurs chances d'être augmentés passe à 53%.
Différences de traitement
Dans tous les cas, sur les 12 derniers mois, moins d'un salarié sur deux a été augmenté dans le privé alors qu'un salarié sur trois a reçu une augmentation dans le secteur public. Les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes ont également été une nouvelle fois démontrées en 2012.
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