Alors que l'accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail vient d'être signé, le baromètre 2013 d'Apicil et Mozart Consulting pointe le coût du mal être au bureau pour les entreprises : il représenterait ainsi 13 500 euros par an et par salarié.
Le bien-être au bureau est un levier de performance pour les entreprises. Et alors que l’accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail vient d’être signé, le baromètre 2013 d'Apicil et Mozart Consulting montre les répercussions d’une mauvaise qualité de l'organisation du travail. Celle-ci coûterait en effet 13 500 euros par an et par salarié soit une perte de valeur ajoutée de 250 milliards d'euros pour l'ensemble du secteur
privé.
Convaincre les entreprises de passer à l’action
Et pour cause, près de 68% des actifs disent connaître des problèmes de santé chronique causés ou aggravés pour la moitié d’entre eux par le travail, selon les résultats d’une enquête de l’INSEE réalisée en 2007. « La corrélation évidente entre bien-être et performance nous a convaincus qu'il fallait passer à l'action. Et, surtout, qu'il fallait convaincre les entreprise de passer à l'action », insiste Thomas Perrin, DG adjoint développement produits et services d'Apicil dans une interview aux Échos. D’autant que selon le baromètre IBET, un gain de 10% sur la qualité de vie au travail est plus facile à obtenir que 1% de performance économique.
Le tertiaire dans le bas du classement
Certains l’ont déjà compris : selon le baromètre, les secteurs de l'énergie/environnement, des télécommunications et de la banque/assurance ont déjà mis en place des bonnes pratiques : une stratégie claire et cohérente expliquée aux équipes, un leadership exemplaire, des moyens donnés aux collaborateurs, un sens au travail… En revanche, on trouve dans le bas du tableau les services aux entreprises, les services informatiques et dans les commerces non alimentaires, des secteurs dans lequel le mal être exprimé des salariés est très fort. « Le tertiaire génère davantage de stress au travail que d'autres secteurs, notamment parce qu'on y est en prise directe avec le client (et avec ses éventuels mécontentements) », analyse dans les Échos, le PDG de Mozart Consulting Victor Waknine.
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