Après un premier semestre 2012 à la peine avec une perte nette de 87M d’euros, Groupama repasse dans le vert pour le premier semestre 2013 avec un bénéfice net de 187M d’euros.
Groupama remonte la pente. En effet, l’assureur mutualiste a annoncé un bénéfice net de 187M pour le premier semestre 2013. Un an plus tôt sur la même période, Groupama a essuyé une perte nette de 87M d’euros due à des éléments exceptionnels. Au premier semestre 2012, les résultats avaient été plombés par des pertes liées à des cessions d’actifs et à des écarts d’acquisition. “Après deux exercices déficitaires, nous renouons avec les bénéfices. C’est le signe que le groupe a retrouvé le chemin de l’efficacité économique”, a commenté le directeur général de Groupama SA, Thierry Martel.
Stabilité de ses activités opérationnelles et financières
Pour les six premiers mois de 2013 les activités ont été stables autant en termes opérationnels que financiers. L’assureur mutualiste a donc pu dégager un bénéfice. En France, où l’assureur réalise plus des trois quarts de son chiffre d’affaires, les revenus ont baissé (-0,7%) à 7,7Mds d’euros.
L’assurance biens et responsabilité a progressé de 3,1%, une croissance supérieure à celle du marché (+2,5%), grâce à des hausses de tarifs en automobile, tourisme et habitation et à “un développement sélectif du portefeuille”, souligne le groupe. “La priorité est au développement rentable, c’est-à-dire un développement plus mesuré avec des résultats techniques en amélioration malgré les événements climatiques multiples au premier semestre”, a indiqué le directeur général délégué de Groupama SA, Christian Collin.
Le ratio combiné des activités dommages a gagné 2,3 points sur la période pour s’établir à 100,9%.
En assurance de personnes, le chiffre d’affaires recule de 4,6% en France et le groupe subit une décollecte nette de 500M d’euros. “Cette décollecte est voulue, nous avons une politique volontaire et volontariste de limitation de notre production en euros et d’augmentation de notre production en unités de comptes”, a précisé M. Collin. Les contrats en UC représentent désormais 25% du chiffre d’affaires, contre 16% pour l’ensemble du marché français, souligne le groupe.
A l’international
L’activité de Groupama à l’international (-6% à 1,4Md) a souffert de difficultés sur le marché italien, notamment d’une guerre des prix dans l’assurance automobile. Groupama s’y est également montré plus sélectif sur les souscriptions.
Au cours du semestre, l’assureur a encore réduit son exposition aux actions, qui ne représentent plus que 8% des placements, contre 17% il y a 3 ans. Après un point bas à 107% fin 2011, la marge de solvabilité s’établit à 170% fin juin et atteint même “180% fin juillet”, a précisé M. Collin.
Paris, 02 août 2013 (AFP)
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