La direction de Cofinoga a annoncé, le 20 janvier, 433 suppressions d’emplois, dont l’essentiel sur le site de Mérignac, en Gironde. Ce plan, unanimement condamné par les élus locaux, n’a rien d’inéluctable pour la CFDT. Ses justifications strictement économiques ne sont pas convaincantes : la diversification récente des activités de Cetelem, filiale de BNP Paribas, prouve que les entreprises de crédit à la consommation ne sont condamnées ni par la crise ni par la mise en œuvre d’une régulation plus stricte.
La direction de Cofinoga doit privilégier des stratégies de développement permettant de limiter les pertes d’emplois, par une ré-industrialisation du site de Mérignac. De leur côté, les actionnaires, au premier rang desquels BNP Paribas, doivent assumer leurs responsabilités. Les propositions actuelles de reclassements au sein de ce groupe, 40 postes transférés vers BNP Paribas Personal Finance, ne sont ni à la hauteur des enjeux ni à la hauteur d’un groupe de dimension internationale. La CFDT de BNP Paribas a demandé à être reçue pour en discuter. Pour la CFDT, la direction de Cofinoga doit également se rapprocher des acteurs économiques et politiques locaux, afin de privilégier le reclassement sur le bassin d’emploi de Bordeaux.
Plus globalement, cette annonce, qui intervient quelques semaines après celle de Crédit Agricole Consumer Finance (ex Finaref/Sofinco) prévoyant 300 suppressions de postes en France, interroge sur l’avenir des crédits à la consommation portés par les sociétés financières ou les banques. Les nouvelles réglementations (loi Lagarde, Bâle III) ont vocation à protéger consommateurs et déposants : en sécurisant les pratiques des banques, elles ont un impact sur la distribution du crédit. Plutôt que de profiter de cette situation pour se désengager d’activités jugées désormais moins rentables, les banques et sociétés financières doivent repenser leur modèle économique tout en continuant à exercer leur métier premier : financer l’économie.
La direction de Cofinoga doit privilégier des stratégies de développement permettant de limiter les pertes d’emplois, par une ré-industrialisation du site de Mérignac. De leur côté, les actionnaires, au premier rang desquels BNP Paribas, doivent assumer leurs responsabilités. Les propositions actuelles de reclassements au sein de ce groupe, 40 postes transférés vers BNP Paribas Personal Finance, ne sont ni à la hauteur des enjeux ni à la hauteur d’un groupe de dimension internationale. La CFDT de BNP Paribas a demandé à être reçue pour en discuter. Pour la CFDT, la direction de Cofinoga doit également se rapprocher des acteurs économiques et politiques locaux, afin de privilégier le reclassement sur le bassin d’emploi de Bordeaux.
Plus globalement, cette annonce, qui intervient quelques semaines après celle de Crédit Agricole Consumer Finance (ex Finaref/Sofinco) prévoyant 300 suppressions de postes en France, interroge sur l’avenir des crédits à la consommation portés par les sociétés financières ou les banques. Les nouvelles réglementations (loi Lagarde, Bâle III) ont vocation à protéger consommateurs et déposants : en sécurisant les pratiques des banques, elles ont un impact sur la distribution du crédit. Plutôt que de profiter de cette situation pour se désengager d’activités jugées désormais moins rentables, les banques et sociétés financières doivent repenser leur modèle économique tout en continuant à exercer leur métier premier : financer l’économie.
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