A Groupama, les négociations sur les salaires se déroulent à deux niveaux :
- Au national les discussions portent sur le salaire minimum de fonction (SMF) et sur une garantie collective d’augmentation interentreprises pour l’ensemble des salariés (article 20 bis de l’ANG).
- Au niveau des entreprises (caisses régionales et entités), les discussions se déroulent dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires) et portent sur des revalorisations supplémentaires du salaire de fonction.
La première étape vient de s’achever et nous avons assisté à un simulacre de négociation !
- Au niveau des entreprises (caisses régionales et entités), les discussions se déroulent dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires) et portent sur des revalorisations supplémentaires du salaire de fonction.
La première étape vient de s’achever et nous avons assisté à un simulacre de négociation !
L’UDSG (délégation nationale des employeurs) s’est appuyée sur les difficultés rencontrées par le groupe pour justifier la faiblesse de ses propositions de revalorisation salariale au 1er janvier 2013 : + 1,6% des salaires minimum de fonction (1722 employés directement concernés) et... rien pour les augmentations collectives des 16 500 autres salariés ! Les employeurs ont délibérément décidé de transgresser l’Accord National Groupama qui organise la négociation salariale à deux niveaux et impose la mise en place d’une garantie collective au national.
La FGA-CFDT estime que l’affaiblissement de Groupama est consécutif aux erreurs de gestion des dirigeants (Direction générale et Conseil d’Administration) et que les salariés, qui portent depuis le début de la crise le poids de ces errements, ont toujours répondu présent en se mobilisant pour sortir le groupe de la crise.
Pour la FGA-CFDT la négociation salariale revêt, cette année, une importance particulière : elle doit redynamiser le contrat social dont l’équité dans les rémunérations est un pilier essentiel et redonner du sens au travail des salariés en reconnaissant leur investissement quotidien et en préservant leur pouvoir d’achat.
En conséquence, la FGA-CFDT a revendiqué une augmentation de 3% du salaire minimum de fonction (SMF) et une mesure collective garantie de 2,5% avec un minimum d’augmentation de 65€ par mois pour l’ensemble des salariés.
Après deux séances de négociations houleuses, l’UDSG n’a pas fait évoluer sa proposition. Elle refuse d’appliquer l’article 20 bis de l’Accord National Groupama. La FGA-CFDT va consulter ses services juridiques pour étudier l’éventualité d’un recours. Pour nous un accord signé doit être respecté !
L’absence d’accord salarial national met la pression sur les NAO locales qui vont maintenant se dérouler dans toutes les entités du groupe. Elles seront l’occasion de vérifier si la volonté des dirigeants est de faire l’entreprise de demain avec ou contre les salariés.
La FGA-CFDT estime que l’affaiblissement de Groupama est consécutif aux erreurs de gestion des dirigeants (Direction générale et Conseil d’Administration) et que les salariés, qui portent depuis le début de la crise le poids de ces errements, ont toujours répondu présent en se mobilisant pour sortir le groupe de la crise.
Pour la FGA-CFDT la négociation salariale revêt, cette année, une importance particulière : elle doit redynamiser le contrat social dont l’équité dans les rémunérations est un pilier essentiel et redonner du sens au travail des salariés en reconnaissant leur investissement quotidien et en préservant leur pouvoir d’achat.
En conséquence, la FGA-CFDT a revendiqué une augmentation de 3% du salaire minimum de fonction (SMF) et une mesure collective garantie de 2,5% avec un minimum d’augmentation de 65€ par mois pour l’ensemble des salariés.
Après deux séances de négociations houleuses, l’UDSG n’a pas fait évoluer sa proposition. Elle refuse d’appliquer l’article 20 bis de l’Accord National Groupama. La FGA-CFDT va consulter ses services juridiques pour étudier l’éventualité d’un recours. Pour nous un accord signé doit être respecté !
L’absence d’accord salarial national met la pression sur les NAO locales qui vont maintenant se dérouler dans toutes les entités du groupe. Elles seront l’occasion de vérifier si la volonté des dirigeants est de faire l’entreprise de demain avec ou contre les salariés.
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