"Un oiseau m'a mordu" ou "mon chien fait une dépression" figurent parmi les prétextes les plus loufoques avancés par les salariés américains pour justifier leurs absences.
L'hiver approche, et avec lui le cortège de salariés en arrêts maladie: d'après un sondage mené par le site d'emploi en ligne CareerBuilder , les employeurs américains notent une hausse des absences de 31% pendant cette période.
Mais si certains salariés sont assaillis par les microbes, d'autres le sont surtout par la flemme. Un tiers des "malades" choisissent en fait de rester chez eux pour des raisons moins avouables. La plupart n'ont tout simplement "pas envie d'aller travailler" (34%), et 29% ont "besoin de se détendre". Les autres en profitent pour se rendre chez le médecin (22%), récupérer des heures de sommeil (16%), ou encore faire des courses (15%).
Certains n'hésitent pas non plus à fournir des raisons plus originales pour justifier leurs absences, selon Career Builder qui a demandé à 2494 managers de raconter les pires excuses entendues chez des salariés . Il y a d'abord ceux qui, manifestement, manquent de chance: "Un oiseau m'a mordu", "je me suis rendu(e) malade à force de trop lire", "j'ai voulu me teindre les cheveux moi-même et ils ont viré au orange", "j'étais trop soûl pour actionner l'éthylotest anti-démarrage de ma voiture" ou "le corps de ma grand-mère a été exhumé par la police", rapporte le site.
L'employé qui oublie son nouveau poste
D'autres font plutôt dans le registre de l'émotion, expliquant par exemple que "[leur] chien fait une dépression nerveuse", qu'ils ont le coeur brisé, ou que "le film Hunger Games les a bouleversé". Enfin, la palme de l'absurde revient à cet employé qui avait oublié qu'il était pris à son nouveau poste.
Si certains redeviennent aussi créatifs qu'au temps où ils avaient oublié de faire leurs devoirs, attention tout de même à ne pas trop faire les malins: 70% des employeurs interrogés ont déjà viré un employé menteur. 29% des employeurs ont d'ailleurs déjà cherché à vérifier que leurs salariés étaient bien malades, en exigeant un certificat médical ou en rappelant l'employé au cour de la journée. 14% sont même allés jusqu'à se déplacer chez eux.
En début d'année, Career Builder s'était intéressé aux pires excuses avancées pour justifier les retards au boulot. et là encore, les salariés faisaient preuve de créativité: parmi les excuses les plus délirantes, "la crise de hoquet du chat". Une employée était aussi convaincue -à tort- d'avoir gagné au loto, quand un autre pensait naïvement que son temps de transport était compris dans ses heures de travail. Une salariée avait aussi affirmé s'être fait voler ses clés de voiture par un renard, et un autre accusait son colocataire d'avoir coupé le cordon de son chargeur de portable, le privant de réveil.
Sondage mené aux Etats-Unis par l'agence Harris Interactive, à la demande de CareerBuilder, auprès de 3976 employés et 2494 managers américains âgés de 18 ans et plus, entre le 13 août et le 6 septembre 2012.
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