"Les patrons ne sont pas des pigeons", tel est le slogan d’un mouvement de défense des entrepreneurs français, indignés des mesures fiscales du gouvernement principalement en matière de cessions d’actifs. MEDEF, AFEP, SYNTECH, AFIC, EDC, ETHIC… y sont allés de la signature de leur président(e). Seule la CGPME n’a pas apporté la sienne !
La dépêche AFP accompagnant le communiqué commun précise « Tous les signataires refusent absolument toute politisation de cette prise de position. Nos entreprises ne sont ni de droite, ni de gauche. Aucune hégémonie patronale n’a présidé cette initiative exceptionnelle ».
Qui osera y croire vraiment ?
Le chiffre clé argumentant la fronde : « 60,5% du gain donné à l’Etat au moment de la revente de sa boîte » est sujet à controverse. Il ne reflète qu’une réalité et surtout ne concerne qu’un nombre très limité de chefs d’entreprise plus désireux de « bien se servir » que de « créer des emplois », l’autre argument phare avancé par les pigeons indignés. Et les salariés, souvent dindons de la farce, ne sont évidemment pas cités. Drôle de pigeons. Votre indignation ne fait qu’alimenter la nôtre.
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